Anniversaires du 11 septembre

N’oublions pas
Il serait indé­cent de ne pas men­tion­ner le 11 sep­tembre 2001 qui mar­qua le tren­tième anni­ver­saire de la mort de Nikita Khrouchtchev.

N’oublions pas
Est-ce un simple oubli ou bien la honte d’y avoir impli­qué la CIA qui poussa les amé­ri­cains, le 11 sep­tembre 2001,  à ne rien men­tion­ner sur l’assassinat de Sal­va­dor Allende sur­ve­nue 28 ans plus tôt ?

N’oublions tou­jours pas
Pour beau­coup d’entre nous, la date du 11 sep­tembre est syno­nyme de tra­gé­die. En effet com­ment oublier ce 11 sep­tembre de triste mémoire durant lequel Céline Dion pro­fi­tant de la visite du pape chan­tat Un colombe. C’était en 1984 et on dénom­bra pas moins de 65 000 victimes.

Le manie­me­ment d’une manche d’hélicoptère lui aurait été plus utile.

Pierre qui roule…
Jamais content, les Grecs trouvent encore un moyen de se plaindre le 11 sep­tembre 2004, trou­vant que les com­mé­mo­ra­tions du 11 sep­tembre 2001 éclipsent  la mort de Petros VII dans un acci­dent d’hélicoptère, le patriarche ortho­doxe ayant refusé de mon­ter à pied le mont Athos.

Feta fière
Il y a dix-sept ans jour pour jour, la Grèce, qui fit toute une salade lors de l’indépendance de l’ancienne répu­blique de la fédé­ra­tion you­go­slave, signait un entente avec la Macé­doine : les Macé­do­niens qui le dési­rent pour­ront aller se faire voir chez les Grecs. Tout ça n’est pas sans rap­pe­ler les déboires  du dépar­te­ment du Cal­va­dos que les Grecs refusent tou­jours de recon­naître sous pré­texte qu’il porte le nom d’un île grecque.  Quant à la bois­son épo­nyme, elle fut long­temps inter­dite d’importation au pro­fit de la bois­son locale, sorte de sous-ouzo. Alors que le calva, excusez-moi mais c’est pas une bois­son de tar­louzes grecques.

Sho­cking, encore et tou­jours
Le 11 sep­tembre 2008, on apprend que l’Anglais reven­dique la pater­nité du base-ball. Il n’y a vrai­ment pas de quoi s’étonner, car l’Anglais croit, et sur­tout dans le domaine du sport, avoir tout inventé. Il reven­dique déjà à tort la pater­nité du rugby et du foot­ball ces deux sports trou­vant leur ori­gine dans la soule pra­ti­quée en France au XIIéme siècle. La colo­ni­sa­tion de l’Écosse lui per­met lui a per­mit de s’approprier la pater­nité d’un autre sport  : le golf  dont on croit à tort qu’il fut inventé par les écos­sais. Mais , hasard du calen­drier, c’est aujourd’hui que l’on fête le bi-centenaire de la nais­sance du véri­table inven­teur du golf, le bien-nommé Simon Gol­fières.

Saint-Sacerdos
On fête aujourd’hui à Lyon, Saint-Sacerdos qui en fut l’évêque en 522 à une époque où l’on se trans­met­tait la fonc­tion de père en fils, puisqu’il était fils de Saint-Rustique pré­cé­dent évêque. Il ne put nom­mer son propre fils puisque celui-ci était déjà évêque d’Arles, il se rési­gna à dési­gner son neveu Nizier, fils de l’abbé Tizier. C’est indigne, lamen­table et j’ai un peu honte.

1 commentaire

  1. Pierre
    Publié le 11 septembre 2010 à 13 h 19 min | Permalien

    A pro­pos de la bio­gra­phie étayée de Simon Gol­fière, je peux, si vous le vou­lez bien, appor­ter un élé­ment qui fera hon­neur à sa descendance.

    Ce que l’on sait moins c’est que de son vrai nom, Alexis Mont­gol­fière, sur­nommé «six» puis «Simon» par sa maman est aussi l’inventeur du bal­lon éponyme.

    C’est un détail, me direz-vous, mais encore fallait-il le pré­ci­ser. Pierre

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