Archives de : décembre 2009

Dominique

Domi­nique

(Refrain)

Domi­nique, nique, nique
S’en allait tout sim­ple­ment,
Rou­tier pauvre et chan­tant
En tous che­mins, en tous lieux
Il ne parle que du bon Dieu.

A l’époque où Jean Sans Terre
D’Angleterre était roi,
Domi­nique, notre Père,
Com­bat­tit les Albigeois.

(Au Refrain)

Cer­tain jour un héré­tique
Par des ronces le conduit,
Mais notre Père Domi­nique
Par sa joie le convertit.

(Au Refrain)

Ni cha­meau, ni dili­gence,
Il par­court l’Europe à pied.
Scan­di­na­vie ou Pro­vence
Dans la sainte pauvreté.

(Au Refrain)

Enflamma de toute écoles
Filles et gar­çons pleins d’ardeur,
Et pour semer la Parole
Inventa les Frères Prêcheurs.

(Au Refrain)

Chez Domi­nique et Ses Frères
Le pain s’en vint à man­quer
Et deux anges se pré­sen­tèrent,
Por­tant deux grands pains dorés.

(Au Refrain)

Domi­nique vit en rêve
Les prê­cheurs du monde entier,
Sous le man­teau de la Vierge
En grand nombre rassemblés.

(Au Refrain)

Domi­nique, mon bon Père,
Garde-nous simples et gais
Pour annon­cer à nos frères
La Vie et La Vérité.

Soeur Sou­rire

Maintenant Je Sais

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Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS

C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS

Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais tou­jours pas com­ment elle tourne !

Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !

Et heu­reu­se­ment, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

«Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
j’peux pas mieux dire, il fait très beau !

C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tris­tesse
Mais jamais un matin de tendresse !

Toute ma jeu­nesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seule­ment, plus je cher­chais, et puis moins j” savais

Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?

Main­te­nant JE SAIS, JE SAIS QUON NE SAIT JAMAIS !

La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la cou­leur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !

Jean Gabin

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Les livres de fesses


La la la li…
Apres huit tours de quar­tier
J’me suis décidé a entrer
Un p’tit sou­rire au cais­sier
Vu qu’j’suis pas un habi­tué
Un habi-tu-tu
Un habi-ué-ué
Un habi­tué
Je feuillette l’Auto-journal
Mais c’est pas ca qui m’intéresse
Moi c’qui m’met vrai­ment l’moral
Ben c’est plu­tôt les livres de fesses
Les livres de de
Les livres fe-fesses
Ah les livres de fesses
Insen­si­ble­ment j’m’éloigne
Vers des lec­tures un peu moins sages
Il va m’falloir une bonne poigne
Pour pas faire trem­bler l’rayonnage
Trem­bler l’ray-ray
Le ra ah ah
Ah le rayon­nage
Le cais­sier:
Un bref coup d’oeil cir­cu­laire
Va lui per­mettre de choi­sir
Le spé­cial Gros seins d’enfer
Avec lequel il va s’enfuir
Il va s’en s’en
Il va fuir fuir
Ah il va s’enfuir
Enfin j’arrive a la caisse
Et j’achète le Télé 7 jours
Passqu’avec les livres de fesses
Ben il faut quequ’chose pour mettre autour
Pour mettre aut aut
Pour mettre tour tour
Ah pour mettre autour
Le cais­sier:
Alors Télé 7 jours 25 cen­times
Pen­thouse 7,50
Prend moi salope
heu c’est com­bien Solange Prend moi salope?
15,20!
Lui:
Vous avez une poche plas­tique
Le cais­sier:
Ah non!
Puis j’prend l’transport en com­mun
Mais en m’agrippant a la barre
Les revues me glissent des mains
Au moment ou l’train démarre
Le train de de
Le train ma marre
Ah le train démarre

Les V.R.P.