Archives de : novembre 2008

Anniversaires du 28 novembre

Car­touche à sa fin
Il y a 287 ans, était exé­cuté le bri­gand Car­touche par le sup­plice de la roue.

Gracchus Babeuf

Jeu­nesse
Grac­chus Babeuf vit le jour dans l’austère Picar­die le 23 novembre 1760 sous le pré­nom ridi­cule de Fran­çois Noël. Sachant que la déso­lante bana­lité de son patro­nyme serait un frein à une future célé­brité, il décida très jeune de chan­ger de pré­nom. Il se pré­nomma un temps Ala­nus en hom­mage au poète Ala­nus de Insu­lis (Alain de Lille) mais il aban­donna très vite devant les quo­li­bets de ses amis et des pay­sans. Nous nous refu­sons à repro­duire ici les plai­san­te­ries tri­viales dont il fut vic­time, même si Babeuf ne rechi­gnait pas lui-même à la ten­ta­tion du jeu de mots facile. 

Des débuts dif­fi­cilles
La idées révo­lu­tion­naires étant assez répan­dues aux alen­tours de 1789, il essaie de per­cer en rédi­geant un livre pro­nant une doc­trine de par­tage des terres agri­coles et de de dis­tri­bu­tion éga­li­taire des récoltes. Il remet ainsi en cause le prin­cipe de pro­priété pri­vée, mais à la cam­pagne seule­ment. Faut pas décon­ner non plus. L’ouvrage inti­tulé : Cadastre per­pé­tuel, ou Démons­tra­tion des pro­cé­dés conve­nables à la for­ma­tion de cet impor­tant ouvrage, pour assu­rer les prin­cipes de l’Assiette et de la Répar­ti­tion justes et& per­ma­nentes, et de la per­cep­tion facile d’une contri­bu­tion unique, tant sur les pos­ses­sions ter­ri­to­riales, que sur les reve­nus per­son­nels ; Avec l’exposé de la Méthode d’arpentage de M. Audif­fred, par son nou­vel ins­tru­ment, dit graphomètre-trigonométrique ; Dédié à l’Assemblée natio­nale» est, soyons juste, un véri­table bide. De dépit Babeuf sombre dans le jour­na­lisme et dégouté du monde pay­san, monte à Paris.

La gloire
Une fois dans la capi­tale, il se dis­tingue en s’opposant aux Giron­dins, ce qui semble être une constance pour les babou­vistes) et crée le Jour­nal de la Liberté de la Presse qui ne fut jamais inter­dit. Comme quoi. Main­te­nant qu’il est loin de la cam­pagne, il se lance d’autant plus faci­le­ment dans la défense du peuple qu’il n’a plus à le cotoyer, car il se borne à fré­quen­ter les clubs de reflexion pour dif­fu­ser ses idées.

Cette pos­ture de rebelle, lui per­met un suc­cès auprès de la gent fémi­nine bour­geoise, qui trouve là le moyen de se pro­cu­rer des fris­sons à peu de frais. C’est à cete fin que Babeuf milite pour l’ouverture des clubs aux femmes. Ce qu’il appli­qua à son propre club : le Club du Pan­théon. La créa­tion de ce club est consi­déré comme la nais­sance du Babou­visme, nom qu’il attri­bua peu modes­te­ment à son cou­rant de pen­sée. Ce club draine la fine fleur de la bour­geoi­sie déca­dente de Paris pour des acti­vi­tés de groupe autant condamm­nées par la morale (autant chré­tienne que révolutionnaire). 

La chute
Devant les scan­dales et les pro­tes­ta­tions de nom­breux cocus, le Club du Pan­théon est fermé et Babeuf est contraint de s’enfuir. N’acceptant pas sa déchéance, il tente de ren­ver­ser le Direc­toire avec la tris­te­ment célèbre Conju­ra­tion des Egaux. Plu­tôt que de faire appel au peuple, il s’adjoint l’aide de ses amis bour­geois révo­lu­tion­naires : il est arrêté et guillo­tiné le 27 mai 1797.

La pos­té­rité
Par ses écrits sur la col­lec­ti­vi­sa­tion des terres, il est consi­déré comme un pré­cur­seur du com­mu­nisme. Il fut par exemple cité comme modèle par Marx et Engels ainsi que par Rosa Luxem­bourg, mais pas par Georges Mar­chais. Cer­tains le voit comme un des fon­da­teurs de l’extrême-gauche. Non seule­ment par ses idées elle-mêmes mais aussi par cette constance de l’extrême-gauche de défendre la souf­france du peuple, sans trop l’approcher. 

La légende
On raconte que nombre de ses idées lui furent ins­pi­rées par le grand amour de sa vie Arlette. Ses com­pa­gnons de route, ne s’expliquent pas com­ment cet homme capable de séduire les plus belles femmes de la capi­tale, put tom­ber amou­reux de cette femme dont la lai­deur n’avait d’égale que son carac­tère aca­riatre. C’est d’ailleurs par iro­nie, qu’elle avait le sur­nom  d’Arlette la Guillerette.

Le Babou­visme en 2009
Aujourd’hui le babou­visme a tota­le­ment dis­paru. On parle bien quelques irré­duc­tibles mais rien qui ne puisse en dési­gner On en dénombre encore une babou­viste non loin du pan­théon mais à notre connais­sance, c’est plus en rai­son de ses attri­but phy­siques que politiques.

Anniversaires du 6 novembre

Babou­vistes du V ème
Le 6 novembre 1795 fon­da­tion du Club du Pan­théon, club petit-bourgeois dont fit par­tie Babeuf le fon­da­teur du Babou­visme. Il pré­fi­gu­rait assez bien ce que serait l’extrême-gauche française.

On ne le répè­tera jamais assez
Comme nous l’avons déjà dit c’est le 6 novembre 1917 dans notre calen­drier qu’a démarré la Révo­lu­tion d’Octobre

Pris le nez dans la poudre
Il y a exac­te­ment 403 ans, Guy Fawkes était sur­pris en tain d’essayer de mettre le feu aux poudres dis­po­sées en masse sous le Palais de West­mins­ter. L’objectif étant d’éliminer la famille la famille royale d’Angleterre au com­plet, sous cou­vert de lut­ter contre l’intolérance du roi Jacques Ier Stuart à l’égard des jésuites et des puri­tains, qui est une excuse comme une autre, car au regard de l’histoire, éli­mi­ner le roi de l’Anglais per­fide, ne néces­site aucune excuse. Un acte de civisme en somme. Quoi-qu’il en soit, les cou­pables de cette Conspi­ra­tion des poudres, furent arrê­tés pen­dus ou écar­te­lés, ce qui montre le vrai visage de ce peuple qui se targue de raffinement.

Brin­disi !
Le 6 novembre 1861, la Bel­gique recon­naît le Royaume d’Italie. Coïn­ci­dence heu­reuse, Léo­pold Ier roi des Belges, gai comme un ita­lien, apprend la nou­velle alors qu’il est sur le point de ter­mi­ner une bou­teille de Grappa qu’il avait ramené de ses pré­cé­dentes vacances. Il a juste le temps de s’exclamer L’Italie ! Ça s’arrose ! avant de s’effondrer ivre-mort.

Anniversaires du 3 novembre

Domi­nique s’en alla de bon matin…
Il y a 31 ans exac­te­ment la Domi­nique decla­rait son indé­pen­dance et deve­nait répu­blique non pas pour faire de l’ombre  à la Répu­blique Domi­ni­caine, mais pour ne plus faire par­tie de l’empire Bri­tan­nique ce qui est une rai­son plus que suffisante.

Les sans-gares
Le 3 novembre 1969 était fer­mée la ligne Char­le­val — Ser­queux. Chose impen­sable en Domi­nique puisque le pays ne dis­pose tou­jours pas de voie fer­rée. 

Colon de Géné­ral
L’évacuation humi­liante de Fachoda par le Géné­ral Mar­chand le 3 novembre 1898, figure au Pan­théon des actes de per­fi­die de l’Anglais. Enfin voilà ce qui arrive quand on joue au colon.
 
Mort de Mort
Il y a 18 ans décé­dait Mort Schu­man. Je sais que c’est lamen­table et facile. Mais j’ai mal dormi et je suis fatigué…

Anniversaires du 2 novembre

État pro­vi­dence déjà
Le 2 novembre 1789 l’État natio­na­lise les bien du clergé en France. 

Per­fide trem­ble­ment de terre
Le 2 novembre 1755 un ter­rible incen­die ravage Lis­bonne, mal­gré la forte pro­por­tions d’Anglais, dont plu­sieurs bou­lan­gers , que seul le trem­ble­ment de terre de la veille ayant a oppor­tu­né­ment écarté les soup­çons pour­tant légitimes. 

Amours impos­sibles
Il y a huit ans exac­te­ment le pre­mier équi­page arri­vait sur la sation spa­tiale inter­na­tio­nale ISS, qui fai­sait alors 48 mètres de long pour 60 tonnes, ce qui rend inex­cu­sable l’abscence de capotes, dixit un des membre de l’équipage qui devait  res­ter quatre mois.

Anniversaires du 1er novembre

Et merdre !
Il y a 101 ans, mour­rait Alfred Jarry, le père du Père Ubu. 

Un tout pas si grand que ça
C’est à Flo­becq, dans le Hai­naut, un jour de 1684, alors pour­quoi pas un 1er novembre, que nait un cer­tain Georges Nico­las Benoît Bonnier.