Anniversaires du 16 septembre

Cri de douleur

Aujourd’hui au Mexique on célèbre le « Grito de Dolores» poussé par le père Miguel Hidalgo le 16 sep­tembre 1810, cri qu’il poussa lorsque la sta­tue de Notre-Dame de Gua­da­lupe lui chût sur le pied. Le cri fut immé­dia­te­ment suivi d’une bor­dée d’injures adres­sées tour à tour à Notre-Dame de Gua­da­lupe, à Jésus, au roi d’Espagne, au gou­ver­ne­ment etc.Surpris de voir le vil­lage ras­sem­blé par ses cris, il dit sans trop savoir pour­quoi : « Et vive le Mexique libre ». C’était le début de la révo­lu­tion mexicaine.

Un autre cri de douleur

Il y a 226 ans, s’éteignait Carlo Bro­schi plus connu sous le nom de Fari­nelli, le der­nier cas­trat connu de l’histoire. Papa Bro­schi, était tel­le­ment pas­sionné de musique qu’il décida que ses deux reje­tons en feraient leur métier, l’un serait com­po­si­teur et l’autre cas­trat. Ce qui peut sem­bler extrême, car à notre époque  il se serait sans doute contenté d’inscrire l’un à un cours de gui­tare et l’autre à un cours de bat­te­rie, et ce, mal­gré les pro­grès consi­dé­rables accom­plis en matière d’anesthésie générale.

Pleins de cris de douleur

On fête aujourd’hui la Saint-Euphémie de Chal­cé­doine, qui endura en 305 les tor­tures, la pri­son, les fouets, les sup­plices de la roue et du feu, le poids des pierres, les bêtes, la fla­gel­la­tion, les scies aiguës, les poêles bouillantes mais qui heu­reu­se­ment resta vierge au moment où elle fut dévo­rée par les fauves. Ce qui lui valu le titre mérité de méga­lo­mar­tyre. Res­pect.

Abon­dance de cris de douleur

Signa­lons aussi le mar­tyr d’Abonde, prêtre, Abon­dance, diacre trans­per­cés par des glaives sur la voie Fla­mienne alors qui venaient de res­su­ci­ter le Mar­cien et son fils Jean, qui à peine vivant devaient tré­pas­ser à nouveau.

Absence de cris de douleur

Et pour bien ter­mi­ner cette jour­née signa­lons une autre mar­tyre Lucie, qui fut plon­gée dans une chau­dière rem­plie de poix et de plomb et en res­sor­tit saine et sauve en décla­rant «Même pas mal !». Elle alla ensuite déam­bu­ler tran­quille­ment dans les rues de Rome avant d’être pas­sée au fil de l’épée.