Archives de : mai 2009

Laissé sur le blog «Zemmour : ceux qui l’aiment»

Sans ren­trer dans le débat des idées (pour l’instant, je m’économise) c’est l’apparente contra­dic­tion du personnage.

Je l’avais décou­vert à l’occasion de son livre «le pre­mier sexe» chez Ardis­son. Son entrée sur le pla­teau, tout sau­tillant avec le sou­rire de l’enfant qui vient de réa­li­ser son reve. On est content pour lui. J’imagine le sou­rire de mon fils si je lui annon­çait que je lui offrait la der­nière Plays­ta­tion ou même le mien si ma copine me pro­po­sera un nuit à trois avec sa meilleure amie.

Plus c’est gros plus ça passe, en sur­fant sur la vague de nos­tal­gie de l’ordre ancien, vague ini­tiée par Fin­kel­kraut et consorts, il peut enfin atteindre la noto­riété et enfin exis­ter ! La polé­mique, le syn­drôme «seul contre tous». Il a trouvé le filon. A la manière d’un Soral qui avait à son époque séduit le même Ardisson.

Autant Soral m’avait un temps amusé par ses pro­pos pro­vo­ca­teurs (un temps), autant quand Zem­mour se met à par­ler du temps regretté où l’homme en avait dans le bénouze, on a du mal.
Est-ce l’aspect un peu pré­cieux et effé­miné du per­son­nage ? Je crois qu’il y a de ça. Il fau­drait deman­der à des femmes. J’ai du mal que les femmes atti­rées par le genre de male tel que regretté par Zem­mour, soit atti­rée par ce der­nier.
On sent de l’aigreur chez lui et la hargne des petits. Car je dirais à la Zem­mour, «on sait très bien» que les petits ont moins d’assurance que les per­sonnes de grande taille (Obama/Sarkozy). Par nature plus faible, le petit doit déployer plus d’effort pour se faire accep­ter, pour séduire, pour faire sa place.

D’ailleurs pour conti­nuer le paral­lèle entre Soral et Zem­mour, le pre­mier ne regrette pas le temps passé où la femme était à sa place, il dit qu’il est macho un point c’est tout. Il n’a pas besoin que ce soit «éta­bli» pour l’être. Le second regrette le temps passé car c’est seule­ment dans un cadre quasi-legal (la femme doit obéir à l’homme) qu’il peut espé­rer avoir un sem­blant de domi­na­tion à l’égard du «second» sexe.

Cou­ra­geux Zem­mour ? On pour­rait le pen­ser puisqu’il est sou­vent seul contre tous. Il se donne une atti­tude quasi-christique, que ce blog ren­force d’ailleurs. Pour ma part je pense que les moti­va­tions sont plus vénales. Ce qui est en accord avec la pen­sée Zem­mou­rienne pour qui l’homme est fon­ciè­re­ment mau­vais. Il y a d’ailleurs là un para­doxe du per­son­nage à creu­ser, mais je n’ai pas le temps aujourd’hui. Pour en reve­nir à son cou­rage, il reste mal­gré tout sélec­tif dans son com­bat des com­mu­nau­ta­rismes. Il ne man­que­rait plus qu’il se fasse trai­ter d’antisémite.

… À suivre…

La suite est là

http://ericzemmour.blogspot.com/2009/04/le-virage-zemmourien-venez-supporter.html

Omelette au Pastis

Les mar­seillais connaissent bien ce qui se fait avec l’anis.
Pour les défier sur leur ter­rain sans pré­ten­tion et sans malice.
C’est nous simples tou­lou­sains qui allons vous don­ner gra­tis.
La recette clé en main de l’omelette au pastis

Spe­cial defi aima­ble­ment balancé a mas­si­lia sound sys­tem funky family jean claude izzo et à tous les chan­teurs res­tau­ra­teurs et jour­na­listes de Massilia.

 L’omelette au pas­tis, c’est comme qui dirait la bouilla­baisse ou l’aioli mais pour le des­sert !

L’ome-l’ome-l’ome-l’omelette au pas­tis,
meme les fem­me­lettes en mange comme dix
L’ome-l’ome-l’ome-l’omelette au pas­tis,
miam miam amaiam un avant gout du paradis’

Alors voila main­te­nant la liste des ingrédients.

Il vous faut avoir, du beurre, de l’huile, du sucre, 6 oeufs pour une petite ome­lette, du pas­tis bien sur, et du piment de cayenne en poudre !

Vous avez tous ca ? alors on y va !

Met­tez une noi­sette de beurre dans une poêle que quelques gouttes d’huile empê­che­ront de noir­cir.

Sur le beurre, ver­sez un peu de sucre, qui cara­mé­li­sera pen­dant que vous pré­pa­rez les oeufs.

Voila, main­te­nant, cas­sez vos 6 oeufs dans un saladier,et versez-y 1 cuille­rée à soupe de pas­tis, ou 2 ou 3, mais faut pas exa­gé­rer !

Et maintenant,battez, bat­tez, bat­tez les oeufs !

Allez y, bat­tez les oeufs !

Bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez les oeufs !
vous les vou­lez d’enfer faut que ce soit leur teuf !
Bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez, bat­tez les oeufs !
Si tu sais pas le faire, fais le faire à ta meuf !

Les oeufs bat­tus, la mine triste et les joues blemes …

Les oeufs bat­tus, ver­sez le tout dans une poêle chaude,puis avec une spa­tule en bois, ras­sem­blez ce qui est cuit tan­tot d’un côté, tan­tot de l’autre pour faire comme un feuilleté.

Alors lorsqu’il ne reste qu’un peu d’oeuf liquide, vous le retour­nez, pour faire cuire l’autre côté.

Ah he et voila !Ah l’omelette au pas­tis, ca c’est cer­tain, l’omelette au pas­tis mais tu rigoles, c’est une inno­va­tion, c’est .…...

L’ome-l’ome-l’ome-l’omelette au pas­tis,
meme les fem­me­lettes en mange comme dix !
L’ome-l’ome-l’ome-l’omelette au pas­tis,
miam miam amaiam un avant gout du paradis !

Merci doc­teur cachou !

Seule­ment alors voila, je pense qu’il y’en a quelques uns qui ont com­pris, ils mettent de, du fenouil dans les bou­teilles de ricard, parce que entre nous ca ne vaut pas le pas­tis d’avant guerre, parce que le vrai pas­tis il est pas jaune, le jaune il est blan­chatre… faut pas l’oublier…

T’as rai­son, mon père, il en est mort…

 …et ensuite on le boit, cal­me­ment, sous le soleil et tran­quillos, et pur ! pur !

 …enfin avec un peu d’eau quoi, un gla­con des fois …

Et pen­dant la guerre, ils le fabri­quaient eux meme le pastis…

Fabu­lous Troubadors

Anniversaires du 4 mai

Chry­san­thème au poing
On fête les 40 ans du Parti Socia­liste. Plus les années passent plus ça res­semble à des obsèques.

À bout de souffle
Pas de chance pour le parti socia­liste : les 40 ans du parti ont été eclip­sée par la jour­née mon­diale de l’asthme. Prio­rité à l’information.

Porca mise­ria
Il y a 195 ans, jour pour jour, Napo­léon Ier deve­nait empe­reur de l’Île d’Elbe, une Île 40 fois plus petite que la Corse.

Dire que j’ai râté ça
Le 4 mai 2006, à 1 heure du matin, passé de 2 minutes et 3 secondes, on pou­vait lire sur cer­tains cadrans élec­tro­niques : 01:02:03 04÷05÷06.

Anniversaires du 3 mai

Diète réus­sie
Com­ment se fâcher avec les Corses ? Il suf­fit par exemple de consi­dé­rer la consi­tu­tion polo­naise du 3 mai 1791 comme la pre­mière consi­tu­tion rédi­gée en Europe et igno­rer ainsi l’anecdotique consti­tu­tion corse de 1755.

Vito reso­luto
Il y a 149 ans exac­te­ment nais­sait Vito Vol­terra, mathé­ma­ti­cien et phy­si­cien ita­lien, que l’on pren­dra soin de ne pas confondre avec Volta, autre phy­si­cien ita­lien. C’est évident sinon l’unité de mesure de la ten­sion élec­trique serait le Vol­ter et l’ancien nom du Burkina-Faso aurait été la Haute-Volterra, ridi­cule, n’est-ce pas ?

Bref, pour en reve­nir à Vol­terra, il se pas­sione très jeune pour les mathé­ma­tiques et c’est seule­ment en ren­trant à l’Université de Pise, qu’il pen­chera vers la phy­sique mais sans aban­don­ner sa pas­sion pour les équa­tions intégro-différentielles.

Cette pas­sion le conduira à mettre les équa­tions à toutes les sauces, notam­ment dans le cas du modèle pré­da­teurs et proie connu sous le nom d’équations de Lotka-Volterra sur l’évolution des popu­la­tions proie-prédateurs :

\frac{\mathrm{d}x(t)}{\mathrm{d}t} = x(t)(\alpha - \beta y(t))
\frac{\mathrm{d}y(t)}{\mathrm{d}t} = -y(t)(\gamma - \delta  x(t)),
où x repré­sente la popu­la­tion de la proie et y la popu­la­tion du pré­da­teur qui s’appelle Yves.

Pro­fi­tons de l’occasion qui nous est donné de laver la répu­ta­tion du loup, si sou­vent ter­nie. Car un simple coup d’œil à ce sys­tème d’équation nous per­met de conclure sans ambi­guité au résul­tat que le loup n’est pas un pré­da­teur. Un enfant de 6ème pos­sé­dant les notions de bases en réso­lu­tion d’équations intégro-différentielles (c’est à dire avant les réformes post-soixantes hui­tardes ayant abâ­tardi le niveau de l’enseignement des mathé­ma­tiques) est capable d’arriver à la conclu­sion que l’homme est sans aucun doute pos­sible un pré­da­teur. La situa­tion des popu­la­tions res­pec­tives, per­met­tebt de conclure que l’homme n’est cer­tain­me­net pas un loup pour l’homme, mais que l’homme est un homme pour le loup. Ça méri­tait d’être signalé.

Rigo­los Sans Fron­tières
Ce n’est pas tout les jours qu’on célèbre la bonne humeur. Ne bou­dons donc pas la plai­sir qui nous est donné aujourd’hui de rire à l’occasion de la jour­née mon­diale du rire mais aussi magni­fi­que­ment cou­plée à la jour­née de la liberté de la presse.

Zéro le niveau de la blague
En fai­sant annon­cer sur toutes les chaînes la mort de Robert de Niro, peintre de son état et père de l’acteur, Robert de Niro a su trans­for­mer une perte tra­gique en moment de franche rigolade.

Encore moins drôle
Vénéré par Des­proges, consi­déré à dai­son comme un écri­vain notoi­re­ment méconnu, Alexandre Via­latte, auteur de nom­breuses chro­niques dont un cer­tain nombre consa­crées au Loup nous quit­tait le 3 mai 1971.

Ganja
Le 3 mai 1494, à la recherche de ses clefs, Chris­tophe Colomb débarque en Jamaïque. Il est accueilli par les indiens Ara­waks qui l’invitent à fumer le calu­met de bien­ve­nue. Du coup, ses clefs ne le pré­oc­cupé par la perte de ses clefs.

La paille au nez creux
On voit à quoi mène les achats impul­sifs. Après avoir acheté la Corse à Gênes (un an avant la nais­sance de Napo­léon), la France, par le biais du même Napo­léon, vend la Loui­siane (envi­ron 268 la Corse) pour seule­ment quatre-vingts mil­lions de francs.

Bam­bina
Il y a 22 ans, mour­rait Dalida, autre gloire de la chan­son fran­çaise, aujourd’hui adu­lée par les même bobos qui la mépri­saient de son vivant. Paroles, Paroles,…

Anniversaires du 2 mai

Prin­cipe de pré­cau­tion
Le 2 mai 1952, avait lieu le pre­mier vol d’un avion à réac­tion avec pas­sa­gers, le Comet 1 de la com­pa­gnie BOAC. Par mesure de pru­dence, l’équipage pré­fère assis­ter à l’essai de loin (voir photo).

La preuve
D’ailleurs le per­son­nel aurait bien fait d’observer la même pru­dence 48 ans, jour pour jour, plus tard, car lors du crash de l’avion trans­por­tant le pilote David Coul­thard et sa femme, seul l’équipage est décédé.

Auguste Scotch
Le 2 mai 1816, Léo­pold pas encore Ier,pas encore roi, pas encore Belge mais déjà imbibé de whisky, se fait vio­lem­ment repous­ser par le l’évêque chargé de célé­brer son mariage avec la Prin­cesse Charlotte-Augusta de Galles, fille de Georges IV, alors qu’il tente de l’embrasser pour le remercier.

Le rouge et le noir
Yev­geni Khal­dei devint célèbre pour avoir immor­ta­lisé l’installation du dra­peau rouge par l’armée du même bois sur le toît du Reichs­tag, le 2 mai 1945. Ça ne l’empêcha d’être déporté au gou­lag Léon Trotski pour com­plot contre la révo­lu­tion puisque le dra­peau appa­raît en noir.

Anniversaires du 1er mai

Appel à la grève : À LA GRÈVE !
Aujourd’hui c’est la fête du tra­vail, source d’un peu de désoeu­vre­ment pour le père qui découvre à cette occa­sion l’origine du 1er mai comme jour­née de grève. En 1886, des tra­vailleurs mani­festent à Chi­cago pour récla­mer la jour­née de huit heures.

Mar­tyre à sa fin
Mal­gré l’inventivité dont il fit preuve et l’aspect ludique qui en décou­lait, Dio­clé­tien prend de moins moins de plai­sir à la pro­duc­tion de mar­tyrs chré­tiens. Pour cette rai­son il décide d’abdiquer le 1er mai 305.

L’écot de l’Écosse
Après le Pays de Galles,  l’Écosse y va de son écot en s’unissant à la per­fide Angle­terre pour for­mer la Grande-Bretagne le 1er mai 1707.

Le Pape abdique quand il a la trique
Le 1er Mai 1405 Benoît IX abdique de sa charge de pape pour se marier, 600 ans plus tard Benoît XVI appa­raît pour la pre­mière fois à la fenêtre du Vatican.

Un père ras­suré
Il y a 109 ans jour pour jour, sor­tait le livre d’Henri Berg­son inti­tulé Le Rire qui n’a jamais fait rire per­sonne. Un peu comme l’article de Fin­kel­kraut dans le numéro du Maga­zine Lit­té­raire de juillet 2008, où ce der­nier ma ras­sure beau­coup en avouant ne pas appré­cier Pierre Des­proges. Pour être hon­nête il m’avait fait beau­coup rire à la sor­tie de son ouvrage : Nous autres, modernes.