Avant-propos
Avant de commencer une mise au point s’impose, que ceux qui viennent dans l’espoir de lire des calembours indignes tel que l’Homère Michel ou l’Homère Denis passent leur chemin. Il n’est pas question de sombrer dans la trivialité. Tant qu’à continuer dans les clarifications, je précise d’emblée que je vais parler ici du célèbre poète de l’antiquité grècque et non pas du personnage de la série télévisée les Simpson qui s’écrit Homer, à l’américaine.
Propos
Homère est né au VIIIéme siècle avant J.C. bien qu’on ne connaissent pas l’année avec exactitude. Mais par contre, tout porte à croire que c’était le 14 juin et de surcroît un vendredi. En effet la mère d’Homère se serait écrié après la naissance : Mince demain c’est la mi-juin et c’est déjà le week-end ! Tout ça ne représenterait aucun intérêt si l’on sait que la Guerre de Troie a justement débutée un vendredi.
Homère est souvent considéré comme le premier romancier de l’histoire. C’est aller un peu vite en besogne et ignorer ce poème vieux de 3000 ans, le Ramayana du poète indien Vâlmikî, désigné à tort comme l’Homère indien puisqu’il né avant Homère, et que donc il serait plus juste de désigner Homère comme le Vâlmikî grec.
Comme vous le savez tous, Homère était aveugle et à l’époque il chantait ses poèmes. Il était cependant cependant respecté. De mémoire il faudra attendre Gilbert Montagné pour que l’on commence à se moquer des chanteurs aveugles et que l’on ai envie de leur jeter des pierres. Je sais ce qu’il peut y avoir d’incongru dans le fait de comparer Gilbert Montagné avec Homère. Mais bon, il n’y a pas de raison que ce soit toujours Ray Charles qui doive souffrir de la comparaison avec l’exalté français. Homère fut vénéré autant de son vivant que dans toute l’antiquité. Un de ses plus fervents admirateurs antiquite fut Sémonide d’Amorgos qui déclarait au VIIème siècle avant JC à la Gazette de Samos
Déjà, l’Illiade ça m’avait scié, mais en lisant l’Odyssée, je n’ai pas peur de le dire : Homère m’a tuer.
Si Sémonide d’Amorgos s’exprimait au sens figuré, c’est au sens propre que le malheureux typographe responsable de cette coquille mourut en étant scié en deux. On ne plaisantait pas avec l’orthographe en ce temps-là.
Sémonide d’Armogos, toujours lui, écrivit d’ailleurs de nombreux poèmes à la gloire du vénérable aède :
L’homérique l’homérique saga d’Ulysse,m’a convaincu
Cette homérique, cette homérique Odyssée-là, me troue le …
Vers dont s’inspira plus tard Joe Dassin, sans jamais le reconnaître toutefois, puisque c’est la première fois que le lien entre Joe Dassin et Sémonide d’Armogos est établi. Ce silence troublant ne constitue-t-il pas une preuve évidente ?
Pour en revenir à Homère, pour beaucoup son oeuvre se résume à L’Illiade et l’Odyssée. C’est entièrement faux. On lui attribue Batrachomyomachia, une parodie de l’Illiade. Plus tard, Plutarque réfutera cette paternité. Mais c’est pas Plutarque hier, qui va nous convaincre. Certaines de ses oeuvresn, peu connues du grand public, furent purement et simplement plagiées. On pense notamment à l’Île du Docteur Moros dont s’inspira sans vergogne le perfide H.G. Wells.
Finalement ça n’empêcha pas Homère, après avoir fait entrer la Pléiade (avec les 7 filles de Titan) dans la littérature de rentrer lui-même à la Pléiade.
3 commentaires
excellent ce billet sur homere. Meci pere desoeuvre.J“aImerai
en savoir plus sur le homere d´alors…
Orson s’écrit comme il veut mais H.G. c’est Wells, presque comme les collants.
On raconte que le poète était un peu obséquieux, mais qu’après deux ou trois ti-dromel, il devenait plus spontané, l’Homère d’huile laissant alors la place à l’Homère à boire.
Il avait un cousin, lointain par sa résidence puisqu’il vivait près de l’embouchure de la Garonne. On l’appelait l’Homère de Bègles, bien qu’il ne se prénommât pas Noël mais Nicolas, Nicolas Homère.
En revanche, tout le monde s’accorde sur le fait que le Carthaginois Homère Sifalépa n’avait aucune parenté avec le poète ; pas plus, du reste, qu’Homère de Grasse.
Merci Benedictus.
Je les confonds toujours tous les deux.