Anniversaires du 22 juillet

Len­de­main de jour de fête
C’est le 22 juillet 1831, au len­de­main de sa pres­ta­tion de ser­ment que Léo­pold Ier roi des Belges, mal­gré un mal de tête consé­cu­tif à la célé­bra­tion copieu­se­ment arro­sée,  décida que le 21 juillet serait fête natio­nale.
Un fois le décret signé, il s’exclama Ça s’arrose ! en ouvrant une bou­teille de genièvre mira­cu­leu­se­ment réchap­pée de la veille et ren­dit grâce aux Belges de l’avoir choisi pour roi, alors qu’il venait de refu­ser la cou­ronne de Grèce pré­tex­tant un incom­pa­ti­bi­lité entre son sta­tut de mili­taire plus décoré qu’un géné­ral sovié­tique et la répu­ta­tion des mœurs grecques. Et en plus l’Ouzo ça me donne des gaz, aurait-il alors déclaré.

Sac à mains nues
Nous com­mé­mo­rons aujourd’hui le Sac de Béziers, le 22 juillet 1209,  par les Croi­sés. C’est lors de cet jour­née san­glante que fut pro­noncé par Arnaud Amaury la célèbre phrase : Tuez-les tous, Dieu recon­nai­tra les siens. On sup­pose que c’est grâce à cette phrase que l’historiographie aura retenu cet évé­ne­ment plu­tôt que le non-moins san­glant Sac de Noeux-les-Mines.

Sacrées sœurs
Le 22 juillet 1903 marque l’arrivée des reli­gieuses « Sœurs Ser­vantes du Très-Saint-Sacrement » à Chi­cou­timi au Sague­nay. Cette arri­vée sera suivi par celle des « Sœurs Ser­vantes du Vachement-Saint-Sacrément», puis de celles des «Sœurs Ser­vantes du Saint-Sacrement de la mort» et fina­le­ment celui des «Sœurs Ser­vantes de ce nom de Dieu de putain de Saint-Sacrement «. Enfin tout ça ne nous dit pas où est Chi­cou­timi et ce qu’elles allaient y faire ?

Après-guerre
En 1946, c’est le jour que choisi l’Irgoun, orga­ni­sa­tion natio­na­liste juive pour dyna­mi­ter l’hôtel King David, à Jéru­sa­lem, quar­tier géné­ral des troupes bri­tan­niques en Pales­tine. Un mal­heur n’arrivant jamais seul le même jour nais­saient Mireille Mathieu et Paul-Loup Sulitzer.

Entre autres acces­soires, Wiley Post dis­po­sait du «kit mains-libres» dis­po­nible à la Librai­rie des Livres Anciens et autres tré­sors à Taras­con, qui lui per­met­tait de tenir le manche à deux mains.

Tenir le manche
Le 22 juillet 1933 Willey Post deve­nait le pre­mier homme à faire le tour du monde en soli­taire à bord d’un avion. Il put réa­li­ser ainsi son exploit grâce au pilote auto­ma­tique et toute une autre série d’accessoires, dont une col­lec­tion de livres que la morale réprouve habi­tuel­le­ment[1] qui lui per­mirent de tuer agréa­ble­ment le temps pen­dant les 7 jours 18 heures et 49 minutes que dura son exploit.

Sans-Papier
C’est le 22 juillet 1629 qu’arrive le pre­mier noir au Qué­bec. Comme il est sans-papiers, il sera recueilli par le prêtre Le Jeune. Bien que le mariage des prêtres homo­sexuels et pédo­philes ne soit pas encore d’actualité à l’époque, il pren­dra quand même le nom  d’Olivier le Jeune.

Notes :

[1] Citons parmi ces livres, Les aven­tures du Roi Pau­sole de Pierre Louÿs qui mit en émoi Phil­lipe Gandillet.

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