Anniversaires du 30 décembre

Ima­gi­nons un ins­tant un Chur­chill posant nu avec son cigare et une mine joviale.

Furher anglaise
Le 30 décembre 1941 le pho­to­graphe You­suf Karsh fai­sait sa plus célèbre photo en immor­ta­li­sant Wins­ton Chur­chil. On a d’abord cru que Chur­chill vou­lait mon­trer avec son visage sa déter­mi­na­tion à lut­ter contre Hit­ler, on appris par la suite qu’il était furieux car on lui avait retiré son cigare, avec lequel il dési­rait poser nu pour la postérité.

Fausse frayeur
Ras­su­rons d’emblée les socia­listes, c’est dans le calen­drier cos­mique (pro­je­tant l’âge de l’univers sur une année solaire) de Carl Sagan que le 30 décembre repré­sente l’extinction des dinosaures.

Saints du jour
On com­prend aujourd’hui pour­quoi on a donné 31 jours au mois de décembre. On ima­gine mal fêter le réveillon de la Saint-Roger, ça n’a pas la même allure que la Saint-Sylvestre. Remar­quons que c’est aussi le jour de la Saint-Félix Ier qui ne désigne pas le pre­mier fils, mais le 26ème pape.

Titre en jeu
C’est le 30 décembre 1960 que Karol Woj­tyła (futur Jean-Paul II)  rac­croche ses gants de boxe pour deve­nir évêque de Cracovie.

Pied de nez
Esti­mant qu’il est encore bien trop jeune pour arrê­ter d’emmerder les États-Unis, Hugo Cha­vez fait approu­ver par réfé­ren­dum en 1999  la nou­velle consti­tu­tion de la Répu­blique boli­va­rienne du Véné­zuela lui per­met­tant de se repré­sen­ter de nou­veau aux élections.

Ouzons
C’est tout de même pas par hasard que le seul Saint-Anyse connu soit grec ?

Petite his­toire
Il y a 206 ans jour pour jour, le Tri­bu­nat lors d’une soi­rée par­ti­cu­liè­re­ment arro­sée pro­po­sait à Napo­léon de prendre le nom de Nabot Léon. Celui qui était sur­nommé La paille au nez les mets tous aux arrêts et prend le nom de Napo­léon le Grand.

Si, si c’est vrai
Il y a 7 ans mour­rait le cla­ri­net­tiste, com­po­si­teur, chef d’orchestre de jazz et écri­vain amé­ri­cain Artie Shaw.

2 commentaires

  1. Publié le 9 février 2009 à 13 h 30 min | Permalien

    C’est pas pour faire mon embê­tant, mais je crois que le Nabot, c’était plu­tôt il y a 2 ans ou alors 203 ans. De nos jours, cent ans, c’est une éter­nité. Il suf­fit de se bala­der au Jar­din des Plantes pour le consta­ter. L’énorme pla­tane qui trône devant les kan­gou­rous, a été planté par Buf­fon en 1785. C’est 111 ans plus tard, à quelques mètres de là, Bec­que­rel invente la radia­tion, et pour­tant il ne pré­si­dait aucune com­mis­sion de dis­ci­pline. Notez qu’à l’époque, au moment où la phy­sique et la chi­mie d’Etat pre­naient le pas sur la bota­nique dilet­tante, nul mathé­ma­ti­cien excité n’est venu faire chier pour les soit-disant risques de mala­die pro­fes­sion­nelle que Bec­que­rel ferait cou­rir à ses cama­rades. Ces solides gaillards ne se seraient pas lais­ser emmer­der par deux ou trois pous­sières !
    Bref, à nou­veau 111 ans plus tard, le pla­tane va cre­ver étouffé par les bagnoles, et nous avec, aidés par la radio­ac­ti­vité et les biotechnologies.

    C’était sûre­ment moins triste du temps de Saint-Félix, sur­tout si on était pape.

    En revanche, Saint-Anyse était mar­seillais, c’est notoire, le reste n’est que rumeur.

  2. benedictus
    Publié le 9 février 2009 à 13 h 54 min | Permalien

    hum, hum : «ne seraient pas lais­séS emmerder»

    Il est aussi pos­sible que le der­nier fût ita­lien : on parle sou­vent de Saint-Anyse d’Udine.

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