Archives du : 29 octobre 2012

Réquisitoire de Pierre Desproges contre Pierre Doris

Et bien mes­dames et mes­sieurs les jurés, mon­sieur l’avocat com­mis d’office, mon p’tit Pré­sident chéri, par­don. Pouf, pouf.
Mon­sieur le Pré­sident, mes­dames et mes­sieurs les jurés, public chéri.

J’ai l’immense regret de signa­ler à la cour com­bien la pré­sence de Pierre Doris est dépla­cée dans ce box.
En effet, mes­dames et mes­sieurs les jurés ce n’est pas dans un box, c’est dans une soue qu’on devrait mettre Pierre Doris.

Une soue je le pré­cise dans le cas où il y aurait dans la salle des avo­cats immi­grés qui ne sai­si­raient pas toutes les finesses de notre belle langue fran­çaise, une soue désigne une étable à porc, du latin sus qui veut dire cochon. C’est pas de ma faute c’est mar­qué dans le.…

Oui mes­dames et mes­sieurs les jurés, tout dans Pierre Doris est émi­nem­ment por­cin. Il a l’œil por­cin, il a l’âme por­cine, il a le pied por­cin, il a la qu.., le z..,(sonnette de Claude Vil­lers) il a le tire-bouchon De plus pour quelqu’un qui est ori­gi­naire des Pyrénées-Atlantiques, c’est à peine si j’ose le dire tel­le­ment c’est bas, pour quelqu’un qui est ori­gi­naire des Pyrénées-Atlantiques, on ne peut pas dire qu’il sent bon de Bayonne.
Je prie la cour de bien vou­loir me par­don­ner cet odieux jeu de mot si peu en rap­port …ouiik! Excusez-moi…si peu en rap­port avec la noble fonc­tion qui  est la mienne et de la robe aus­tère que je porte ici.

Claude Vil­lers : de bois, d’ailleurs, de jus­tice, d’austère de bois de jus­tice, non d’accord oui

Mais il ne faut pas m’en vou­loir, mes­dames et mes­sieurs les jurés, c’est la pré­sence de ce monstre infâme dans le box qui m’égare et crée en moi cette obses­sion porcine.

Croyez-moi mes­dames et mes­sieurs les jurés, Pierre Doris a tous les défauts. Il a tous les tra­vers de porc. Sa vie en est truf­fée. Tout petit déjà, il quitte son Alle­magne natale avec cinq gar­ne­ments de son âge. Ils sont six de Franc­fort et Pierre Doris n’a pas douze ans quand on retrouve sa trace à la Gua­de­loupe. Déjà les îles. Déjà, il est ivre d’obscénité, se livre à d’épouvantables orgies, se moque sans ver­gogne des vieillards et des oppri­més. Bref, c’est tout juste s’il va à la messe.

À douze ans et demi déjà, il se pro­duit dans un caba­ret de Point-à-Pitre, où dévoré par sa manie cocho­no­phile il raconte des his­toires tel­le­ment immondes  qu’on ne l’appelle plus que le petit salé aux Antilles.

À quinze ans, le répu­gnant Doris est tou­jours aux îles où sa pas­sion mor­bide pour les por­cins se fait dévo­rante au point qu’il se met à col­lec­tion­ner fré­né­ti­que­ment tout ce qui res­semble de près ou de loin à ces sales bêtes du pha­co­chère au pota­mo­chère en pas­sant par le san­glier sans oublier le ver­rat péri­gour­din qui est à la gent ani­male ce qu’Alice Sapritch est à la gent fémi­nine, c’est-à-dire c’est pas vrai­ment l’archétype du bon goût fran­çais cher à ce cher Gonzague.

Mais à quinze ans, Pierre Doris, qui boit déjà, est com­plè­te­ment démuni d’argent. Alors,…alors tout sim­ple­ment, les cochons ils les volent. Il vole la truie de Schu­bert et s’enfuit du pres­by­tère en dépouillant l’abbé des cochons.

On le retrouve cinq ans plus tard, homo­sexuel, à Port-Gentil évi­dem­ment, puis retour­nant sa veste, si j’ose m’exprimer ainsi, il revient à la Gua­de­loupe où son racisme vis­cé­rale va s’étaler au grand jour, puisque c’est là au pays des bou­dins antillais qu’il va épou­ser un bou­din blanc.

Je demande bien sûr la peine de mort avec exé­cu­tion de la peine si pos­sible en novembre, c’est le meilleur moment pour tuer le cochon, mais vu ma grande man­sué­tude, je deman­de­rai tout de même à l’huissier de lui lais­ser un petit cadeau, avant qu’on coupe la tête à Mon­sieur Doris.

Un petit pré­sent qui lui fera plai­sir, ce n’est rien, je l’ai en double

Pierre Doris : Mon­sieur le Pro­cu­reur, je suis vrai­ment tou­ché. C’est un petit cochon que mon­sieur le procureur…car Mon­sieur le Pro­cu­reur col­lec­tionne aussi les cochons. Nous sommes col­lec­tion­neurs de cochons et nous avons décidé du reste d’échanger ceux que nous avons en double.

Pierre Des­proges : si on le lui coupe pas la tête.

Pierre Doris : Il est très beau ce petit cochon.

Anniversaires du 29 octobre

Des Taï­wa­nais complexés.

Penis enlar­ge­ment
C’est un record sin­gu­lier qui a été battu par trois Taï­wa­nais le 29 octobre 2000, puisqu’il ont tiré en moins d’une minute une cen­taine de femmes avec leur seul pénis. Nous pré­ci­sons que les femmes se trou­vaient sur un camion, ce qui n’enlève rien à leur per­for­mance. Leur pro­chain objec­tif  : un Boeing 747.

L’érotisme dans la peau
Play­boy a sorti un numéro spé­cial à l’occasion de la jour­née mon­dial contre le pso­ria­sis : les ventes sont décevantes.

Les jolies colo­nies de vacances.…merci Pape
Le 29 octobre 1187, Gré­goire VIII lance la troi­sième croi­sade. Fré­dé­ric Bar­be­rousse, Phi­lippe Auguste et Richard Cœur de Lion répondent en chœur à sa demande : Youpi !.

Arme de des­truc­tion mas­sive
Il y a exac­te­ment 31 ans, mour­rait Georges Bras­sens, ce qui me conforte dans l’idée que Dieu n’existe pas. Il y a quatre ans Rika Zaraï fêtait ses 50 ans de car­rière en sor­tant un album qui repre­nait cer­taines des chan­son de l’ami Georges. Ce fut un tel effort pour elle qu’elle fut vic­time d’un acci­dent céré­bral  le 3 juin 2008. C’est là que je me sur­prend à croire de nou­veau en l’existence de Dieu.

Tor­ture
Il y a une semaine et trois ans exac­te­ment, des chan­teurs se plai­gnaient que l’on uti­lise leur musique pour pra­ti­quer des tor­tures à Guan­ta­namo. Depuis leurs chan­sons ne sont plus uti­li­sées, à l’exception de celles de Céline Dion, qui elle la seule n’avoir pas protesté.

On dirait le Sund
Sous pré­texte qu’elle oppo­sait les Hol­lan­dais et Sué­dois la bataille de l’Øresund (si l’on est Danois) ou de l’Öresund (si l’on est Sué­dois) ou du détroit de Sund (si l’on est Fran­çais) n’est pas au pro­gramme d’histoire en France. Pour les curieux, signa­lons tout de même que le détroit de Sund est au  Nord de Copen­hague (si l’on est fran­çais) ou Køben­havn (si l’on est Danois) ou  Köpen­hamn (si l’on est Sué­dois) ou encore Copen­ha­guen (si l’on est Cata­lan) et elle a eu lieu le 29 octobre 1658.

Matin ! Quel Jour­nal !
Il y a 52 ans sor­tait le Jour­nal Pilote le jour­nal qui publia Asté­rix et qui était en son temps plus imper­ti­nent que Charlie-Hebdo aujourd’hui.

Matin ! Quel jour­na­liste !
Joseph Pulit­zer créa le prix qui porte son nom en 1904. Mal­heu­reu­se­ment il mou­rut le 29 octobre 1911 avant d’avoir pu le gagner car le pre­mier ne fut décerné qu’en 1917.

Can­did camera
C’est une jour­née char­gée pour Nico­las Sar­kozy que ce 29 octobre 2003. En effet, il doit coup sur coup inau­gu­rer de nou­veau le radar inau­guré le lundi pré­cé­dent, mais ayant été détruit à coups de mas­sue, puis une fois de plus à Ajac­cio pour la plaque du pré­fet Eri­gnac. Est-ce l’émotion ou l’accumulation de la fatigue ? Il pro­cla­mera le carac­tère invio­lable du ter­ri­toire répu­bli­cain de la Pré­fec­ture d’Ajaccio en pis­sant tout autour.

Bun­ker palace
Nous fêtons aussi aujourd’hui le cen­te­naire des treize ans de Joseph Goeb­bels, le célèbre publi­ci­taire alle­mand, dont la car­rière s’interrompit bru­ta­le­ment en 1945. C’est dom­mage, petit, moche et ner­veux il avait tout pour être un jour pré­sident de la République.

Vieille canaille
Le 29 octobre 1998, à 77 ans, John Glenn retourne dans l’espace pour une série d’expériences sur le vieillis­se­ment. À son retour il décla­rera : Le plus pénible c’était de rater Der­rick, l’après-midi.

Éter­nel recom­men­ce­ment
Il y a exac­te­ment 112 ans, Une cir­cu­laire du ministre de l’Instruction publique en France décla­rait que l’étude de l’orthographe est inutile car « l’usage seul décide si une forme de lan­gage est cor­recte ou non ».

My name is Bond
Nous fêtons aujourd’hui la Saint Bond qui ren­trant un jour chez lui, crut voir sa femme au lit avec un autre. Ce n’est qu’après avoir mas­sa­cré le couple qu’il se ren­dit  compte qu’il vient de tuer maman et papa. Autant dire qu’il per­dit là toutes ses chances de deve­nir le patron des opticiens.