En ces temps de grande incertitudes sociales où la rébellion couve un peu partout, y compris chez les socialistes, c’est dire, qu’il me soit permis de retracer (brièvement quand même, j’ai pas que ça à foutre non plus) la vie du grand rebelle que fut Charles Dickens.
Car à l’instar de Victor Hugo, Emile Zola, le Sous-Commandant Marcos ou Michel Sardou, Charles Dickens fut lui aussi un grand révolté.
Dès sa naissance Charles avant même d’avoir son nom, se révolta en hurlant son indignation d’être ainsi arraché à la douceur et le chaleur amniotique du ventre de sa mère.
Peu après il se révolta lorsqu’on l’arracha au sein maternel pour lui donner des biberons. Sa force de caractère le conduisit à se révoleter de façon quasi-permanente contre la soupe qu’on tentait de lui faire avaler.
Ce n’est qu’une fois l’âge adulte atteint qu’il se commença à publier des romans révoltés à caractère social, qui à defaut de changer la situation sociale des pauvres, finit par lui assurer un confortable revenu.
Une fois devenu riche il s’évertua à disséminer sa révolte au travers de lectures publiques. Il alla même jusqu’à apprendre à sa femme de ménage les fondements de la révolte en lui défonçant le fondement justement.
Riche et repu il tente de se révolter contre la mort le 9 juin 1870. En vain.
P.S.: pas la peine de vous révolter, je vous avait bien dit que je serais court.