Sainte Etheldrede

La Grande-Bretagne à l’époque ridi­cule de l’Heptarchie.

Un peu d’histoire

Sainte Ethel­drede nous offre l’opportunité de nous pen­cher sur une période peu glo­rieuse de l’histoire de ces per­fides Anglais. Qu’elle en soit remer­cié rien que pour ça.

À cette époque l’Angleterre était com­po­sée de 7 royaumes.  Ces sept royaumes étaient le Wes­sex, l’Essex, le Sus­sex, le Kent, la Nor­thum­brie et la Mer­cie, ça va bien et vous ?

Cette période est peu rela­tée par les per­fides his­to­riens de la per­fide Albion car elle est fina­le­ment peu glorieuse :

  • elle rap­pelle l’invasion de l’île par les Germains
  • on ne dénombre  aucune guerre avec le royaume des Francs
  • les habi­tants de la Mer­cie (où se trouve main­te­nant Londres) étaient la risée des autres car il n’y  rien de plus ridi­cule pour un Angle que de se trou­ver au milieu.
  • le Sus­sex était si petit, qu’on l’appelait le petit Sussex
  • Les Angles n’avaient aucun ter­ri­toire à l’ouest (à gauche sur la carte) indi­quant que déjà à l’époque il n’y avait pas d’Angles de gauche et pleins d’Angles de droite.
  • les Jutes, habi­tants du Kent avaient une atti­tude par­ti­cu­liè­re­ment domi­nante sur ses voi­sins de l’Essex. On raconte même qu’il étaient pen­chés sur l’Essex.

En gros,  l’histoire de cette Hep­tar­chie est tel­le­ment ridi­cule que les per­fides his­to­riens anglais si habiles à maquiller l’histoire pré­fèrent tout sim­ple­ment ne pas le mentionner.

Sus­sex n’est pas trom­pex (pro­verbe angle)

C’est donc lors de cette période que vécut celle qui fut Reine par deux fois tout en res­tant vierge contrai­re­ment à sa soeur qui se maria avec le roi des Jutes et dut subir ses outrages. Mais c’est une autre histoire.

S’il nous ne nous est pas per­mis de dou­ter de la vir­gi­nité d’Etheldrede, scel­lant son mariage au Christ, nous pou­vons faci­le­ment sup­po­ser, l’époque tel­le­ment est tel­le­ment recu­lée et les fait invé­ri­fiables que nous aurions tort de nous en pri­ver, qu’elle se livrait à cer­taines pra­tiques que la morale réprouve quand même un peu.

Gorge pro­fonde

Même si je recon­nais que cette affir­ma­tion est en grande par­tie gra­tuite elles ne sont pas dénués de fon­de­ment. En effet, depuis sa cano­ni­sa­tion,  Sainte Ethel­drede est invo­quée pour les maux de gorge, car elle souf­frait soit-disant  d’une tumeur à la gorge qui l’indisposait. Or, après sa mort, cer­tains fidèles adeptes de Saint-Thomas, se prirent d’aller véri­fier et on ne vit aucune trace de la tumeur. Bien embê­tés, et his­toire de ne pas ter­mi­ner sur le bûcher, il firent cir­cu­ler la légende selon laquelle  qu’elle en fut gué­rie au moment de sa mort.

Mais on me la fait pas à moi.

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