Archives de : 2008

Anniversaires du 30 décembre

Saints du jour
On com­prend aujourd’hui pour­quoi on a donné 31 jours au mois de décembre. Ima­gi­nez fêter le réveillon de la Saint-Roger, ça n’a pas la même allure. Remar­quons que c’est aussi le jour de la Saint-Felix Ier qui ne désigne pas le pre­mier fils, mais le 26ème pape.

Ouzons
C’est tout de même pas par hasard que le seul Saint-Anyse connu soit grec ?

Petite his­toire
Il y a 203 ans jour pour jour, le Tri­bu­nat lors d’une soi­rée par­ti­cu­liè­re­ment arro­sée pro­po­sait à Napo­léon de prendre le nom de Nabot Léon. Celui qui était sur­nommé La paille au nez les mets tous aux arrêts de prend le nom de Napo­léon le Grand.

Si, si c’est vrai
Il y a 4 ans mour­rait le cla­ri­net­tiste, com­po­si­teur, chef d’orchestre de jazz et écri­vain amé­ri­cain Artie Shaw. 

Anniversaires du 29 décembre

A Genou blessé un Grand Pied meurt
Il y a exac­te­ment 118 ans, un coup de fusil acci­den­tel pro­vo­qua le mitraillage acci­den­tel puis du bom­bar­de­ment mal­en­con­truex du vil­lage de Woun­ded Knee qui causa la mort d’environ deux ans indiens de la tribu Lakota, dont le grand chef Indien Big Foot.

Saint David
Le 29 décembre 1825 mour­rait le peintre Jacques-Louis David, pile le jour de la Saint David, qui eut en son temps l’ingénieuse idée de se défaire de son pré­nom pour qu’on arrête de le confondre avec Jean-Louis, alors coif­feur offi­ciel de Napo­léon. Tan­dis que celui-ci s’évertuait à rac­cour­cir régu­liè­re­ment de quelques cen­ti­mètres la che­ve­lure de l’empereur, le pre­mier lui tra­vaillait à lui redon­ner quelques cen­ti­mètres afin de flat­ter l’ego de celui-ci.  A la res­tau­ra­tion le vent tourna et Jean-Louis fut bien dégagé sous la nuque tan­dis Jacques-Louis décida de s’exiler en Bel­gique.   il envoya ses tableaux les plus célèbres en Suisse dont le célèbre Leo­ni­das, que les Suisses, déjà passé maîtres en matière de cho­co­lat ren­voyèrent illico en Belgique.

Pour la forme
Le 29 décembre 1721, les fran­çais occuppent l’Île Mau­rice et la bap­tise Île de France, sou­le­vant les pro­tes­ta­tions des Pari­siens et de Maurice.

Ra Ra Ras­pu­tin, Lover of the Rus­sian Queen
Il y a 92 ans, jour pour jour, Ras­pou­tine était suc­ces­si­ve­ment empoi­sonné, cri­blé de balles, émas­culé et fina­le­ment noyé. A part sa légende il ne reste de lui que quelques lettres et son pénis dont les men­su­ra­tions sup­po­sées auraient pu lui assu­rer une brillante car­rière dans un cer­tain genre de cinéma.

Bien­ve­nue chez les…
Le 29 décembre 1965 dési­reux de se défaire d’un nom ridi­cule donné par le mépri­sant et mépri­sable Anglais, le Bét­choua­na­land déclare son indé­pen­dance et se rebap­tise Botswana.

Trop tard
C’est le 29 décembre 1967 qu’était pro­mul­guée la loi Neu­wirth léga­li­sant la contra­cep­tion. Mal­heu­reu­se­ment trop tard car le même jour nais­sait Laurent Gerra.

Belle paire
Il y a 193 ans mour­rait Sawtche plus connue sous le nom de Venus Hoten­totte, à ne pas confondre ni avec la Venus Cal­li­pyge de Bras­sens ni celle de La Fon­taine qui est en fait Aphro­dite.

Entre le rue Didot et la rue de Vanves

Voici ce qu’il advint jadis grosso modo
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Dans les années qua­rante
Où je débar­quais de mon Lan­gue­doc,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Pas­sait une belle Gret­chen au car­re­four du châ­teau,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Cal­li­pyge à pré­tendre
Jouer les Vénus chez les Hot­ten­tots,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

En signe d’irrespect, je balance aus­si­tôt,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
En geste de revanche,
Une patte croche au bas de son dos,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

La sou­ris grise se fâche et subito presto,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
La conne, la méchante,
Va deman­der ma tête à ses petits poteaux,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Deux sbires sont venus avec leurs noirs man­teaux,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Se poin­ter dans mon antre
Et sûre­ment pas pour me faire de cadeaux,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

J’étais alors en train de suer sang et eau,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
De m’user les pha­langes
Sur un chouette accord du père Django,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Par un heu­reux hasard, ces enfants de salauds,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Un sacré coup de chance,
Aimaient la gui­tare et les tré­mo­los,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Ils s’en sont retour­nés sans finir leur bou­lot,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Fre­don­nant un mélange
De Lily Mar­lène et d’Heili Heilo,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Une sup­po­si­tion: qu’ils aient comme Mal­raux,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Qu’ils aient comme ce branque
Compté la musique pour moins que zéro,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot,

M’auraient collé au mur avec ou sans ban­deau,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
On lirait, quelle navrance!
Mon blase inconnu dans un ex-voto,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Au théâtre, ce soir, ici sur ces tré­teaux,
Entre la rue Didot et la rue de Vanves,
Pous­sant une autre goua­lante,
Y aurait à ma place un autre cabot,
Entre la rue de Vanves et la rue Didot.

Georges Bras­sens

La Vénus Callipyge

Du temps des Grecs, deux sœurs disaient avoir
Aussi beau cul que fille de leur sorte ;
La ques­tion ne fut que de savoir
Quelle des deux des­sus l’autre l’emporte :
Pour en juger un expert étant pris,
A la moins jeune il accorde le prix,
Puis l’épousant, lui fait don de son âme ;
A son exemple, un sien frère est épris
De la cadette, et la prend pour sa femme ;
Tant fut entre eux, à la fin, pro­cédé,
Que par les sœurs un temple fut fondé,
Des­sous le nom de Vénus belle-fesse ;
Je ne sais pas à quelle inten­tion ;
Mais c’eût été le temple de la Grèce
Pour qui j’eusse eu plus de dévotion.

Jean de la Fontaine

Vénus Callipyge

Que jamais l’art abs­trait, qui sévit main­te­nant,
N’enlève à vos attraits ce volume éton­nant.
Au temps où les faux culs sont la majo­rité,
Gloire à celui qui dit toute la vérité!

Votre dos perd son nom avec si bonne grâce,
Qu’on ne peut s’empêcher de lui don­ner rai­son.
Que ne suis-je, madame, un poète de race,
Pour dire à sa louange un immor­tel blason.

En le voyant pas­ser, j’en eus la chair de poule,
Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
Un culte véri­table et, quand je perds aux boules,
En embras­sant Fanny, je ne pense qu’à vous.

Pour obte­nir, madame, un galbe de cet ordre,
Vous devez tor­tu­rer les gens de votre entoure,
Don­ner aux cou­tu­riers bien du fil à retordre,
Et vous devez cre­ver votre dame d’atour.

C’est le duc de Bor­deaux qui s’en va, tête basse,
Car il res­semble au mien comme deux gouttes d’eau,
S’il res­sem­blait au vôtre on dirait, quand il passe:
«C’est un joli gar­çon que le duc de Bordeaux!»

Ne faites aucun cas des jaloux qui pro­fessent
Que vous avez placé votre orgueil un peu bas,
Que vous pré­su­mez trop, en somme de vos fesses,
Et sur­tout, par faveur, ne vous asseyez pas!

Laissez-les racon­ter qu’en sor­tant de calèche
La brise a fait voler votre robe et qu’on vit,
Écrite dans un coeur trans­percé d’une flèche,
Cette expres­sion tri­viale: «A Julot pour la vie.»

Laissez-les dire encore qu’à la cour d’Angleterre,
Fai­sant la révé­rence aux sou­ve­rains anglois,
Vous êtes, pata­tras! tom­bée assise à terre:
La loi de la pesan­teur est dure, mais c’est la loi.

Nul ne peut aujourd’hui tré­pas­ser sans voir Naples,
A l’assaut des chefs-d’oeuvre ils veulent tous cou­rir!
Mes ambi­tions à moi sont bien plus rai­son­nables:
Voir votre aca­dé­mie, madame, et puis mourir.

Que jamais l’art abs­trait, qui sévit main­te­nant,
N’enlève à vos attraits ce volume éton­nant.
Au temps où les faux culs sont la majo­rité,
Gloire à celui qui dit toute la vérité!

Georges Bras­sens

Anniversaires du 16 décembre

J’ai Baud cher­ché
Pro­fi­tons du fait que l’on soit le 16 décembre pour par­ler de cette unité mécon­nue qu’est le baud. DOnt per­sonne n’est foutu de se rap­pe­ler . Plu­tôt que mécon­nue on pour­rait dire oublié, puisqu’à force on a rem­placé le baud par le bit par seconde. Ce qui me semble un peu court pour ce jeune homme..

FRIEND’S BIRTHDAY
J’ai Bhaud cher­cher mais dif­fi­cille de tenir ses enga­ge­ments en cette période de l’année le désoeu­vre­ment se fait rare. Et si j’écris le titre en braillant ce n’est pas parce que l’ami qui a aujourd’hui un an de plus qu’il avait l’année der­nière est aveugle. Loin de là puisqu’il est capable de lire les paroles inter­dites mur­mu­rées par des lèvres gour­mandes au milieu d’un foule bruyante.Tout ce que je peux dire c’est que même si la nou­velle de sa nais­sance fut eclip­sée en son temps par la décla­ra­tion de Kis­sin­ger sur l’arrêt des négo­cia­tions de paix entre les Etas-Unis et le Nord-Vietnam aujourd’hui nous sommes plus nom­breux à nous sou­ve­nir de l’anniversaire de notre ami. Donc en ce jour oublions l’invasion du Viet­nam Manu Mili­tari pour nous consa­crer au Manu Anni­ver­sary.  

De Bhaud dégeu­lasses
Mal­gré ce double-jour de fête, souvenons-nous que c’est aussi un 16 décembre, en 1431 pour être pré­cis, qu’à la faveur d’un mariage mal­heu­reux, un per­fide roi Anglais, Henri VI deve­nait roi de France.

Anniversaires du 8 décembre

On jubile
C’est aujourd’hui que se ter­mine le jubilé de Lourdes. Alors que l’on s’était habi­tué à déplo­rer des vic­times tom­bés sous les roues d’un camion en route, soit noyés dans le bas­sin de la grotte, les fes­ti­vi­tés se ter­minent sans aucune vic­time. Un vrai miracle.

Anniversaires du 28 novembre

Car­touche à sa fin
Il y a 287 ans, était exé­cuté le bri­gand Car­touche par le sup­plice de la roue.

Gracchus Babeuf

Jeu­nesse
Grac­chus Babeuf vit le jour dans l’austère Picar­die le 23 novembre 1760 sous le pré­nom ridi­cule de Fran­çois Noël. Sachant que la déso­lante bana­lité de son patro­nyme serait un frein à une future célé­brité, il décida très jeune de chan­ger de pré­nom. Il se pré­nomma un temps Ala­nus en hom­mage au poète Ala­nus de Insu­lis (Alain de Lille) mais il aban­donna très vite devant les quo­li­bets de ses amis et des pay­sans. Nous nous refu­sons à repro­duire ici les plai­san­te­ries tri­viales dont il fut vic­time, même si Babeuf ne rechi­gnait pas lui-même à la ten­ta­tion du jeu de mots facile. 

Des débuts dif­fi­cilles
La idées révo­lu­tion­naires étant assez répan­dues aux alen­tours de 1789, il essaie de per­cer en rédi­geant un livre pro­nant une doc­trine de par­tage des terres agri­coles et de de dis­tri­bu­tion éga­li­taire des récoltes. Il remet ainsi en cause le prin­cipe de pro­priété pri­vée, mais à la cam­pagne seule­ment. Faut pas décon­ner non plus. L’ouvrage inti­tulé : Cadastre per­pé­tuel, ou Démons­tra­tion des pro­cé­dés conve­nables à la for­ma­tion de cet impor­tant ouvrage, pour assu­rer les prin­cipes de l’Assiette et de la Répar­ti­tion justes et& per­ma­nentes, et de la per­cep­tion facile d’une contri­bu­tion unique, tant sur les pos­ses­sions ter­ri­to­riales, que sur les reve­nus per­son­nels ; Avec l’exposé de la Méthode d’arpentage de M. Audif­fred, par son nou­vel ins­tru­ment, dit graphomètre-trigonométrique ; Dédié à l’Assemblée natio­nale» est, soyons juste, un véri­table bide. De dépit Babeuf sombre dans le jour­na­lisme et dégouté du monde pay­san, monte à Paris.

La gloire
Une fois dans la capi­tale, il se dis­tingue en s’opposant aux Giron­dins, ce qui semble être une constance pour les babou­vistes) et crée le Jour­nal de la Liberté de la Presse qui ne fut jamais inter­dit. Comme quoi. Main­te­nant qu’il est loin de la cam­pagne, il se lance d’autant plus faci­le­ment dans la défense du peuple qu’il n’a plus à le cotoyer, car il se borne à fré­quen­ter les clubs de reflexion pour dif­fu­ser ses idées.

Cette pos­ture de rebelle, lui per­met un suc­cès auprès de la gent fémi­nine bour­geoise, qui trouve là le moyen de se pro­cu­rer des fris­sons à peu de frais. C’est à cete fin que Babeuf milite pour l’ouverture des clubs aux femmes. Ce qu’il appli­qua à son propre club : le Club du Pan­théon. La créa­tion de ce club est consi­déré comme la nais­sance du Babou­visme, nom qu’il attri­bua peu modes­te­ment à son cou­rant de pen­sée. Ce club draine la fine fleur de la bour­geoi­sie déca­dente de Paris pour des acti­vi­tés de groupe autant condamm­nées par la morale (autant chré­tienne que révolutionnaire). 

La chute
Devant les scan­dales et les pro­tes­ta­tions de nom­breux cocus, le Club du Pan­théon est fermé et Babeuf est contraint de s’enfuir. N’acceptant pas sa déchéance, il tente de ren­ver­ser le Direc­toire avec la tris­te­ment célèbre Conju­ra­tion des Egaux. Plu­tôt que de faire appel au peuple, il s’adjoint l’aide de ses amis bour­geois révo­lu­tion­naires : il est arrêté et guillo­tiné le 27 mai 1797.

La pos­té­rité
Par ses écrits sur la col­lec­ti­vi­sa­tion des terres, il est consi­déré comme un pré­cur­seur du com­mu­nisme. Il fut par exemple cité comme modèle par Marx et Engels ainsi que par Rosa Luxem­bourg, mais pas par Georges Mar­chais. Cer­tains le voit comme un des fon­da­teurs de l’extrême-gauche. Non seule­ment par ses idées elle-mêmes mais aussi par cette constance de l’extrême-gauche de défendre la souf­france du peuple, sans trop l’approcher. 

La légende
On raconte que nombre de ses idées lui furent ins­pi­rées par le grand amour de sa vie Arlette. Ses com­pa­gnons de route, ne s’expliquent pas com­ment cet homme capable de séduire les plus belles femmes de la capi­tale, put tom­ber amou­reux de cette femme dont la lai­deur n’avait d’égale que son carac­tère aca­riatre. C’est d’ailleurs par iro­nie, qu’elle avait le sur­nom  d’Arlette la Guillerette.

Le Babou­visme en 2009
Aujourd’hui le babou­visme a tota­le­ment dis­paru. On parle bien quelques irré­duc­tibles mais rien qui ne puisse en dési­gner On en dénombre encore une babou­viste non loin du pan­théon mais à notre connais­sance, c’est plus en rai­son de ses attri­but phy­siques que politiques.

Anniversaires du 6 novembre

Babou­vistes du V ème
Le 6 novembre 1795 fon­da­tion du Club du Pan­théon, club petit-bourgeois dont fit par­tie Babeuf le fon­da­teur du Babou­visme. Il pré­fi­gu­rait assez bien ce que serait l’extrême-gauche française.

On ne le répè­tera jamais assez
Comme nous l’avons déjà dit c’est le 6 novembre 1917 dans notre calen­drier qu’a démarré la Révo­lu­tion d’Octobre

Pris le nez dans la poudre
Il y a exac­te­ment 403 ans, Guy Fawkes était sur­pris en tain d’essayer de mettre le feu aux poudres dis­po­sées en masse sous le Palais de West­mins­ter. L’objectif étant d’éliminer la famille la famille royale d’Angleterre au com­plet, sous cou­vert de lut­ter contre l’intolérance du roi Jacques Ier Stuart à l’égard des jésuites et des puri­tains, qui est une excuse comme une autre, car au regard de l’histoire, éli­mi­ner le roi de l’Anglais per­fide, ne néces­site aucune excuse. Un acte de civisme en somme. Quoi-qu’il en soit, les cou­pables de cette Conspi­ra­tion des poudres, furent arrê­tés pen­dus ou écar­te­lés, ce qui montre le vrai visage de ce peuple qui se targue de raffinement.

Brin­disi !
Le 6 novembre 1861, la Bel­gique recon­naît le Royaume d’Italie. Coïn­ci­dence heu­reuse, Léo­pold Ier roi des Belges, gai comme un ita­lien, apprend la nou­velle alors qu’il est sur le point de ter­mi­ner une bou­teille de Grappa qu’il avait ramené de ses pré­cé­dentes vacances. Il a juste le temps de s’exclamer L’Italie ! Ça s’arrose ! avant de s’effondrer ivre-mort.