Archives du tag : Finkielkraut

Anniversaires du 30 juin

À peine ouverte, on constate déjà les pre­miers débrayages.

Allez le fer !
Il y a 184 ans exac­te­ment, était inau­guré la pre­mière ligne de che­min de fer fran­çaise du monde, entre Saint-Étienne et Andrézieux.

Un moment de luci­dité
Le 30 juin 1934 Hit­ler ordonne l’élimination par les nazis des Stur­mab­tei­lung (SA) lors de la nuit des longs cou­teaux, ajou­tant un géno­cide de plus à sa sinistre carrière.

La sai­son des amours per­mit de confir­mer que la Bête du Gévau­dan était bien un mâle.

La belle bête
C’est le 30 juin 1764 qu’est men­tion­née la pre­mière attaque de la bête du Gévau­dan. Profitons-en pour rap­pe­ler que l’hypothèse d’un très grand caniche n’est pas très sérieuse.

Y’a bon Lumumba
Le 30 juin 1960, le roi Bau­doin Ier de Bel­gique, le pré­sident congo­lais Kasa Vubu et son pre­mier ministre Patrice Lumumba  célèbrent l’indépendance du Congo Belge. L’ambiance est cepen­dant ten­due lors du dis­cours de Lumumba qui refusa de s’adresser  au sou­ve­rain belge en l’appelant Bwana.

En rai­son de la menace ter­ro­riste per­ma­nente, les mili­taires ira­kiens doivent se tenir prêts à tout ins­tant à des fouilles cor­po­relles approfondies.

Mer­cato
Le 30 juillet 2009, les  États-Unis trans­fèrent la sécu­rité des zones urbaines aux forces de l’ordre ira­kiennes. Pré­ci­sons à toute fin utile, que ce trans­fert s’applique uni­que­ment au ter­ri­toire de l’Irak.

Ala­nus 
Nous sou­hai­tons un bon anni­ver­saire à Alain Fin­kiel­kraut, le plus grand phi­lo­sophe de notre époque qui, inflexible, fus­tige le manque de mora­lité de notre époque tout en défen­dant à la fois les pédo­philes notoires.

Retraitre à 63 ans
Rap­pe­lons à Alain Fin­kiel­kraut qui fête aujourd’hui ses 63 ans, que pour l’instant l’âge offi­ciel de la retraite est 62 ans.

Injus­tice de la vie
Il paraît que Pierre Des­proges, même mort,   ne fait pas beau­coup rire Alain Fin­kiel­kraut. Mais gageons que Pierre  Des­proges  nous aurait fait rire avec Alain Fin­kiel­kraut, même mort.

Are you’re tal­king tout me ?
FIn­kiel­kraut nous assure qu’en privé (le matin devant sa glace)  c’est un sacré déconneur.

Roman m’a encu­ler
Alain Fin­kiel­kraut défend tou­jours sans relâche la langue fran­çaise : il déteste qu’à pro­pos de l’affaire Polanski que l’on dise qu’il a enculé une jeune demoi­selle mais qu’une lolita s’est faite sodo­mi­sée par un génial cinéaste.

Cou­ra­geux mais pas témé­raire
Alain Fin­kiel­kraut qui fête son anni­ver­saire en même temps que Mike Tyson ne dit jamais du mal de ce dernier.

Annversaires du 1er mai

Appel à la grève : À LA GRÈVE !
Aujourd’hui afin de célé­brer le tra­vail, une des plus impor­tante cause de mor­ta­lité dans le monde, on ne tra­vaille pas. Rap­pe­lons que ce sont des tra­vailleurs de Chi­cago récla­mant la jour­née de huit heures le 1er mai1886 qui sont à l’origine de la fête du tra­vail. Cette reven­di­ca­tion ris­quant de miner consi­dé­ra­ble­ment la com­pé­ti­ti­vité cinq gré­vistes furent pendus.

Mar­tyre à sa fin
Mal­gré l’inventivité dont il fit preuve et l’aspect indu­bi­ta­ble­ment ludique qui en décou­lait, Dio­clé­tien perd la foi et prend de moins en moins de plai­sir aux mar­tyrs chré­tiens. Pour cette rai­son il décide d’abdiquer le 1er mai 305.

Exemple de per­fide Anglaise.

L’écot de l’Écosse
Après le Pays de Galles,  l’Écosse y va de son écot en s’unissant à la per­fide Angle­terre pour for­mer la Grande-Bretagne le 1er mai 1707.

Un père ras­suré
Le 1er mai 1901 quand sor­tit le livre d’Henri Berg­son inti­tulé Le Rire,on pou­vait dif­fi­ci­le­ment s’attendre à un ouvrage pri­me­sau­tier, tout comme en lisant un entre­tien avec Alain Fin­kiel­kraut dans le numéro du Maga­zine Lit­té­raire de juillet 2008 consa­cré au rire. Parmi son sal­mi­gon­dis habi­tuel, il avoue à mon grand sou­la­ge­ment ne pas aimer beau­coup Des­proges. Le contraire m’aurait vrai­ment affecté. Il faut quand même recon­naître que sa défense de Roman Polanski fut par­ti­cu­liè­re­ment poilante.

Bushe­rie
À pro­pos de blagues, le 1er mai 2003, jour pour jour, George W. Bush annon­çait la fin des hos­ti­li­tés en Irak.
Jazz pire
C’est le 1ermai 1916 qu’aux États-Unis d’Amérique la musique de jazz est recon­nue comme un genre de  musique. Pour ma part je recon­nais volon­tiers que la jazz est par­fois un genre de musique par­fois casse-couille.
Sens pra­tique
Suite à une faute de frappe du gref­fier, l’apôtre Phi­lippe, dont c’est la fête aujourd’hui fut condamné à être cru­ci­fié puis assommé à coups de pierre. Devant les pro­tes­ta­tions du public et la crainte bien légi­time de bles­sures parmi le public, il fut décidé de le cru­ci­fier la tête en bas.

Exemple
Le 1er mai 1045 Benoît IX décide d’abdiquer pour se marier…avec une femme…majeure. Ouf, pour une fois la morale est sauve.

Anniversaires du 11 mars

Par­kin­son of a bitch
Pro­fi­tant d’une légère amé­lio­ra­tion de son état de santé, Jean-Paul II en pro­fite pour béa­ti­fier  233 mar­tyrs le 11 mars 2001, vic­times de la Guerre Civile Espa­gnole, qu’on se ras­sure il n’y a aucun com­mu­niste ou anar­chiste parmi eux.

Machi­coul
Machi­coul fait par­tie de ces villes insi­gni­fiantes dont l’intérêt est proche de celui d’une pen­sée d’Alexandre Adler.  Mais au lieu de se rési­gner à une légi­time insi­gni­fiance et béné­fi­cier ainsi d’un ano­ny­mat mérité, à l’instar de cer­tains vil­lages, peu­plés de ces imbé­ciles heu­reux nés quelque part chers à Bras­sens, ne trouvent rien de mieux que de venir pol­luer wiki­pe­dia avec des articles direc­te­ment pro­por­tion­nels à leur médio­crité. Le cas de Machi­coul est exem­plaire puisque l’article en ques­tion consacre près de qua­rante lignes  à l’origine du nom de la ville seule­ment deux lignes seule­ment au mas­sacre de 300 reli­gieux le 11 mars 1793, qui est la seule infor­ma­tion digne d’intérêt.

Pour leur pre­mière sor­tie, les majo­rettes lithua­niennes ne savait pas très bien ou mettre leur bâton. Quoi qu’il en soit, elles avaient le sourire.

Oh my gode !
Le 11 mars 1990, le monde appre­nait à la fois l’indépendance et l’existence de la Lithua­nie. Mal­gré les pro­tes­ta­tions d’usage, la Rus­sie ne fit rien pour l’empêcher, res­pec­tant ainsi le droit des peuples à dis­po­ser d’eux-même et de pos­sé­der sa propre com­pa­gnie de majorettes.

Classes X
Le 11 mars 1794 était créée l’École Poly­tech­nique, où est for­mée une par­tie de l’élite de la nation qui s’enorgueillit d’une col­lec­tion de codes  inac­ces­sibles à la popu­lace et de cou­tumes imbé­ciles qui font la fierté des heu­reux élus. Parmi ces rites stu­pides l’un deux consiste lors des défi­lés à faire un «gag» afin de mon­trer que l’on a de l’humour quand même. Parmi les meilleurs on note :

  • le 11 novembre 1983, le port de lunettes de soleil,
  • le 14 juillet 1991 des bottes de cres­son dans les poches, clin d’oeil à Edith Cres­son qui était alors 1er ministre,
  • le 14 juillet 1992 un fou­lard bleu pour célé­brer le réfé­ren­dum de Maastricht.

Quand on sait que Fin­kiel­kraut y ensei­gna on com­prend mieux l’humour des polytechniciens.

Beau par­leur
Étant donné le nombre de for­fai­tures com­mises par ce salaud de Tho­mas Edi­son, on peut appor­ter un cer­tain cré­dit à l’Académie des Sciences qui accu­sait ce der­nier d’avoir eu recours à la ven­tri­lo­quie pour sa pre­mière pré­sen­ta­tion du pho­no­graphe le 11 mars 1878. Il en aurait bien été capable.

Brû­lons nos idoles
Le 11 mars 1984 Serge Gains­bourg brûle devant des mil­lions de télé­spec­ta­teurs, un billet de banque de 500 Francs, non pas comme une démons­tra­tion de son mépris ou de la futi­lité de l’argent mais pour se plaindre de payer trop d’impôts. Si dans la forme, le geste de Gains­bourg eut plus de classe, dans le fond il ne vaut pas mieux qu’un Florent Pagny.

Quand je pense à Fer­nande…
Le 11 mars 1993, avait lieu le pre­mier vol de l’A321 ver­sion un peu ral­lon­gée de l’Airbus A320. En interne le modèle est appelé Fernande.

Mal au trou
Le 11 mars 1996, on apprend qu’une nou­velle tour­née des Beatles n’aura pas lieu mal­gré les 25 mil­lions de dol­lars mis sur la table. John Len­non n’a même pas pris la peine de répondre.

Si mon Sir en avait…
Un an après Paul McCart­ney est fait che­va­lier par la Reine d’Angleterre. John Len­non, ne s’est même pas pré­senté à la cérémonie.

Vivent les asti­cots
Le 11 mars 1998 le corps d’Yves Mon­tand était exhumé pour une ana­lyse ADN afin de répondre à la ques­tion sur la pré­tendu pater­nité d’Aurore Dros­sart. Les tests ne parlent pas au grand sou­la­ge­ment de la famille de l’acteur, et Yves Mon­tand ne parle plus du tout au grand sou­la­ge­ment de nous tous.

Occis mineurs
Il y a exac­te­ment 13 ans, un coup de gri­sou en Ukraine coû­tait la vie à 81 mineurs mais qui étaient tous majeurs. On n’est plus au temps de Ger­mi­nal quand même.

Le moment de honte du jour
Il y a tout juste 12 ans, des astro­nautes amé­ri­cains sont res­tés 9 heures dans l’espace bat­tant ainsi tous les records. Inter­ro­gés cet exploit l’un deux, Jim Voss, déclara : je vou­drais vous y voir vous de ne pas péter pen­dant 9 heures !

Anniversaires du 29 novembre

Jour­née à risque
C’est aujourd’hui la jour­née inter­na­tio­nale de sou­tien au peuple pales­ti­nien. Atten­tion, cer­tains se sont fait trai­tés d’antisémites par  Fin­kiel­kraut pour moins que ça.

Décou­verte capi­tale
Alors que l’ONU déci­dait du par­tage de la Pales­tine entre juifs et arabes, le monde décou­vrait stu­pé­faits l’existence des Manus­crits de la Mer Morte le 29 novembre 1947. Parmi tous ces textes, on y retrou­vera le jour­nal de bord de Noé.

John Glenn impatient.

L’homme monte der­rière le singe
Le 19 novembre 1961, Enos un chim­panzé est envoyé dans l’espace. C’est en voyant les images que John Glenn déclara  : si un chim­panzé peut faire ça alors moi je peux le faire.

Légende
Il paraît que les mar­tyrs George Erring­ton, William Gib­son et William Knight auraient été tués au seul motif qu’ils étaient prêtres. Et le fait qu’ils soient Anglais, alors ?

Sinistre
Le 28 novembre 1922, la tombe de Tou­tan­kha­mon était ouverte pour la pre­mière fois au public. Per­son­nel­le­ment, j’y suis allé et je trouve qu’il y règne une ambiance de cimetière.

À voir le décou­page, on se rend compte qu’ils en tenaient une bonne.

Deli­rium tre­mens
C’est le 28 novembre 1947, après une nuit bien arro­sée que l’O.N.U. décide de scin­der  la Pales­tine en deux États.

Anti­ci­pa­tion
Le 29 novembre 2002, une femme de 62 ans reçoit une insé­mi­na­tion arti­fi­cielle. Ber­lus­coni assure qu’il n’y est pour rien.

Cixi l’impératrice
C’est le 29 novembre 1835 que naquit Cixi qui reçut d’un coup la Chine par douairière.

Impé­né­trable sillon
Bien que Labouré par son père, Sainte Cathe­rine resta vierge toute sa vie.

Anniversaires du 18 août

Wich­terle ne sup­por­tait pas les lentilles.

Un inven­teur pas net
C’est deses­péré que mou­rut il y a 13 ans exac­te­ment Otto Wich­terle. En effet l’inventeur de la len­tille de contact ne la sup­por­tait pas et fut obligé de  por­ter des lunettes jusqu’à la fin de sa vie.

Pas Stra­bon nageur (encore moins Stra­bon calem­bour)
Mal­gré les nom­breuses mises en garde sur l’extrême vigi­lance quand aux bai­gnades sur les bords de Loire, Wala­frid Stra­bon s’y noie le 18 août 849. C’est d’ailleurs la seule chose notable qu’il ait accompli.

Un Saul jour
La Pologne aurait eu un roi juif, Saul Whal, qui fut leur sou­ve­rain mais pen­dant un seul jour, il ne faut pas abu­ser des bonnes choses. Ceci se passa le 18 août 1587, qui depuis est déclaré jour sans pogrome en Pologne.

Rader se fai­sant pas­ser pour Sal­man Rushdie.

Peine dis­pro­por­tio­née
Le 18 août 2005 le tueur en série Den­nis Rader est condamné à la per­pé­tuité, à moins qu’il vive plus de 175 ans. Sal­man Rush­die, tou­jours condamné à mort et pro­fi­tant de sa res­sem­blance avec l’accusé essaye de lui attri­buer aussi l’écriture des ver­sets sataniques.

Terre vierges
C’est le 18 août 1587 que naquit la pre­mière Anglaise sur le Nou­veau Monde, mar­quant un pas déci­sif de la colo­ni­sa­tion du nou­veau ter­ri­toire par le per­fide Anglais. La petite s’appelle Vir­gi­nia Dare White et c’est donc en son hon­neur que l’on appel­lera plus tard le ter­ri­toire la Caro­line du Nord.

Une mort heu­reuse
Le 18 août 1940 mour­rait Wal­ter P. Chrys­ler à l’âge de 65 ans. Il aura eu la chance de ne pas voir son nom asso­cié à Simca.

Mon­gol fier
C’est le 18 août 1227 que Gen­his cane.

Les mal­heurs de Roman
Le 18 août 1933 nais­sait Roman Polanski à Paris qui mal­gré ses suc­cès ciné­ma­to­gra­phiques ne connut qu’une suc­ces­sion de mal­heurs : ayant connu les pri­va­tions de la guerre au ghetto de Cra­co­vie, l’assassinat de sa femme Sha­ron Tate par Charles Man­son,  contraint à fuir pour un viol sur mineur, arrêté en Suisse avec menace d’extradition il a ter­miné par être défendu par Alain FIn­kiel­kraut. On pou­vait dif­fi­ci­le­ment tom­ber plus bas.

Délit de faciès
Lorsque Steve Biko fut arrêté par la police de Suda­fri­quie le 18 août 1977  l’information pro­vo­qua un grand émoi en France, alors quand des cen­taines de bicots furent jetés dans la Seine en 1962, l’information n’avait pas été autant relayée.

Anniversaires du 4 août

Nicolas-Jacques Conté avait mau­vaise mine depuis qu’il s’était fourré le crayon dans l’œil.

Mau­vaise mine
Le 4 août 1755, nais­sait Nicolas-Jacques Conté qui bien qu’inventeur de la mine de crayon n’était pas très habile pour manier celui-ci.

Ecce Homo
Le 4 août 1981, l’homoséxualité est dépé­na­li­sée en France. À la faveur de l’abrogation de l’alinéa 3 de l’article 331 et l’alinéa 2 de l’article 330 du code pénal, deux ado­les­cent homos peuvent avoir des rap­ports sexuels sans craindre de se faire incul­per pour coups et bles­sures réci­proques. Même si ça fait quand même très mal la pre­mière fois.

Et un, et deux et trois… héros
C’est le 4 août 1578 qu’eut lieu la bataille des Trois Rois au Maroc où les trois sou­ve­rains en pré­sence périrent en l’espace d’une heure : Sébas­tien Ier du Por­tu­gal,  Abu Mar­wan Abd-al-Malik et Moham­med El-Mottouakil. Je sais que ça pré­sente peu d’intérêt mais j’ai ai vrai­ment chié pour trou­ver le nom du troi­sième roi.

La pipe de Jeanne
Il y a 14 ans exac­te­ment Jeanne Calment cas­sait sa pipe à l’âge de 122 ans, 5 mois et 14 jours. Il paraît qu’elle buvait un verre de vin et fumait une ciga­rette par jour ce que cer­tains rapaces n’ont pas hésité à exploi­ter. Nous pour­rions aussi dire que c’est l’humour qui conserve car elle décla­rait « je n’ai qu’une seule ride et je suis assise des­sus », mais  Des­proges (tou­jours mort)  et Bigard (tou­jours vivant) sont là pour nous prou­ver le contraire.

Super-Curé
On fête aujourd’hui les Jean-Marie, en hom­mage à Jean-Marie Vian­ney. Il est le cham­pion, toute caté­go­ries, pour la confes­sion auquel il s’était  consa­cré jusqu’à 16 heures par jour, il mou­rut épuisé le 4 août 1859 à Ars. D’abord déclaré patron des prêtres de France en 1905 par Pie X, Pie XI le déclara, sans rire, patron de tous les curés de l’univers. Mal­gré toute cette recon­nais­sance, son vœu  le plus cher n’a pas été réa­lisé : il ne figure pas dans le Guin­ness Book of World Records.

La Reine de la nuit.

Mula Roja
Il y a quatre ans exac­te­ment nous quit­tait Fabiola. Pas la Reine des Belges, mais la Reine des revues de Guilda au Qué­bec, d’origine espagnole.

Inter­pré­ta­tion
Lorsqu’il Hit­ler quitta la tri­bune aux Jeux Olym­piques de Ber­lin le 4 août 1936, on tira vite la conclu­sion que c’était pour ne pas ser­rer la main de Jesse Owens l’athlète noir, vain­queur du saut en lon­gueur alors que rien ne prouve que ça ne soit pas à cause d’une sou­daine crise de colite.

Même si c’est joli à voir on peut avoir sa pudeur et vou­loir mettre un pan­ta­lon comme les hommes.

Demain je met le bas
Alors qu’il y a trois ans l’actualité se foca­li­sait sur le port du voile inté­gral par­tout en Europe, avait lieu au Sou­dan une mani­fes­ta­tion de femmes récla­mant le droit de por­ter des pantalons.

Contre-manifestation pro-israélienne en sou­tien à Rika Zaraï.

En che­mise, en pan­ta­lon
Alain Fin­kiel­kraut, n’a pas man­qué de sou­li­gner le carac­tère anti­sé­mite de cette mani­fes­ta­tion. En effet, pour le phi­lo­sophe, cette mani­fes­ta­tion est clai­re­ment une réponse, certes tar­dive, à la chan­son , Sans che­mise, sans pan­ta­lon, de Rika Zaraï, chan­teuse israé­lienne. C.Q.F.D.

Relativement peu connu

Depuis qu’ils ont réussi  a com­mu­ni­quer avec Ein­stein, les membres de la SMCF (Société des Medium-Chiromanciens Fran­çais) se retrouvent sub­mer­gés pas les demandes en tout genre.

Aujourd’hui, par exemple, la ques­tion sui­vante fut posée : «Pensez–vous que le com­mu­nau­ta­risme va de concert avec avec la pro­li­fé­ra­tion de l’antisémitisme comme le laisse sous–entendre Alain Fin­kiel­kraut.»

La réponse ne s’est pas faite attendre : «Qui ça ?»

Brejnev

Le rouge et le rose

Contrai­re­ment à ce qu’affirme Sté­phane Cour­tois, tout ce qui est rouge n’est pas noir. En effet, dans l’histoire du com­mu­nisme il y a aussi du rose.  Si l’histoire de l’humanité  est pavée d’atrocités, l’amour fut et sera tou­jours pré­sent. Les pires dica­teurs ont été bien sou­vent autant influen­cés par leur cœur que par leur (de-)raison. Ils ont connu, l’amour avec ses joies et ses décep­tions, ses pas­sions et ses déchi­re­ments. On pense tout natu­rel­le­ment à Jules César et Cléo­pâtre, Napo­léon et José­phine, Hit­ler et Eva Brown, Ken­nedy et Mari­lyn ou encore Fran­çois Mit­te­rand et Cathe­rine Lan­geais et beau­coup d’autres. Pour­tant dans cette liste qui pen­se­rait  y inclure Leo­nid Brejnev.

Bien qu’ayant été le maître absolu de l’Union Sovié­tique pen­dant près de 18 ans, il n’a pas laissé la même trace dans l’histoire que ses pré­dé­ces­seurs Khroucht­chev et Sta­line. Et pour­tant, si le grand public ne ne sou­vient pas très bien de Bre­j­nev, il a mar­qué, sinon trau­ma­tisé, bon nombre de diri­geants ren­con­trés au cours de sa vie.

Nous n’allons pas retra­cer ici la vie de Bre­j­nev depuis sa tendre enfance, en reve­nant sur chaque étape de son par­cours poli­tique et son ascen­sion dans l’appareil sovié­tique. D’une part ça n’aurait pas d’intérêt et ça me ferait de la peine de vous faire rater Zem­mour et Naul­leau. Mais pour résu­mer rapi­de­ment, Bre­j­nev fut le pou­lain de Khroucht­chev. Dans la nomenk­la­tura les mau­vaise langues par­laient de favori, bien que ce mot fut pros­crit en rai­son de sa conno­ta­tion monar­chique qui était plu­tôt mal vue depuis les évé­ne­ments de Novembre 1917 (la Révo­lu­tion d’Octobre). Si on ne peut pas à pro­pre­ment par­ler de pas­sion entre ces deux–là, Bre­j­nev sen­tit après quelques années une cer­taine las­si­tude de la part du maître du Parti Com­mu­niste, las­si­tude se tra­dui­sant par un perte d’intérêt pour son mignon, et des marques d’effusion publiques envers les autres un peu trop appuyées.

Renâ­clant aux scènes de ménage, Bre­j­nev se bor­nera sim­ple­ment à écar­ter son­vieux men­tor du pou­voir et deve­nir à son tour maître de l’Union Soviétique.

Une fois au som­met du parti, Bre­j­nev décou­vrant le pou­voir qu’il détient voit ses désirs décu­plées comme celà arrive bien sou­vent et n’aura de cesse de les assou­vir. Bre­j­nev à l’instar de son pré­dé­ces­seur aimait pra­ti­quer le bai­ser à la Russe, mais aussi l’étreinte à la Russe, la brouette à la Russe. Par contre il n’aimait pas beau­coup l’omelette à la Russe, mais c’est un autre sujet.

Gonzo

Sa liai­son la plus célèbre fut celle qu’il entre­tenu avec Erich Hone­cker et qui dura pra­ti­que­ment jusqu’à sa mort. Bre­j­nev dès son arri­vée au pou­voir mani­festa un inté­rêt tout par­ti­cu­lier envers la RDA. Il était de manière natu­relle atti­rée par l’Allemagne qu’il avait décou­vert à tra­vers la pro­duc­tion por­no­gra­phique par­ti­cu­lière à cette époque. Grâce à sa posi­tion pri­vi­lié­giée, il lui était per­mis de se pro­cu­rer de nom­breux films ama­teurs qui on fait la gloire du cinéma por­no­gra­phique ger­ma­nique pen­dant les années 60–70. L’Allemagne qui fut un véri­table pré­cur­seur du genre  gonzo et pro­posa très tôt des films divers aux styles extrêmes : zoo­phi­lie, sca­to­hi­lie, géron­to­phile, ce der­nier étant le genre favori de Brejnev.

Même très jolies, les Alle­mandes lais­se­ront Bre­j­nev de marbre.…

…tan­dis qu’avec ses cama­rades, il se lais­sera plus faci­le­ment aller.

C’est à l’occasion de l’anniversaire du Parti Com­mu­niste de la RDA, que par­ti­cu­liè­re­ment ému il se lais­sera aller en embras­sant un ora­teur. Pour Hone­cker c’est le coup de foudre et une grande pas­sion qu’il éprou­vera jusqu’à la fin. Ces années sont pour lui les plus rouges (le mot rose car pou­vant dési­gner ces traitres de la social-démocratie), comme il l’écrivit dans ses mémoires non cen­su­rées et il nageait dans le bon­heur. Il atten­dait chaque anne avec impa­tience l’anniversaire du SED car celà signi­fiait avoir son Leo­nid pour lui seule­ment. Pour Bre­j­nev, en revanche,  s’il nour­rit une obses­sion envers le diri­geant de la RDA aux débuts, cette pas­sion s’émoussera  avec le temps pour lais­ser place à un ver­taines ten­dresse carac­té­ris­tique des vieux amants. Les pho­tos sou­ve­nirs de l’amour nais­sant est pré­senté dans la gal­le­rie ci-dessous;

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Bre­j­nev et Hon­ne­cker ont com­mencé leur idylle à l’abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Brejnev et Honnecker ont commencé leur idylle à l'abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Les deux amants se font dis­crè­te­ment de timides et tendres pou­tous à l’abri des regards…
Les deux amants se font discrètement de timides et tendres poutous à l'abri des regards...
…qui nous rap­pellent les tendre bai­sers des amants de Rodin.
...qui nous rappellent  les tendre baisers des amants de Rodin.
Mais très vite, la pas­sion prend le pas…
Mais très vite, la passion prend le pas...
…les bai­sers se font passionés…
...les baisers se font passionés...
…sans se pré­oc­cu­per du public et du qu’en dira-t-on.
...sans se préoccuper du public et du qu'en dira-t-on.

 

A fond dans la détente

Bre­j­nev : — On est d’accord alors ? Après la signa­ture on se roule une pelle ? Nixon : — Bof…ben…heu,.., je sais pas trop.…

La répu­ta­tion de Bre­j­nev n’étant plus à faire, Car­ter se tient à bonne distance.

Mais le pou­voir suprême atti­sant l’appétit Bre­j­nev ne peut s’empêcher des infi­dé­li­tés, dis­crètes certes avec les diri­geants des pays du pacte de Var­so­vie qui se montrent encore plus dociles après la répres­sion du prin­temps de Prague, où Dubček com­prit ce qu’il en cou­tait de refu­ser les avances du maître de Mos­cou. Cet appé­tit était encore plus grand lorsqu’il com­mença à ren­con­trer les chefs d’États du monde occi­den­tal. Ceci se tra­duit par une période de détente dans les rela­tions entre les deux blocs sans pré­cé­dent, n’en témoignent les ren­contres avec  Richard Nixon, Gérald Ford et fina­le­ment Jimmy Car­ter. Ces ren­contres mène­ront aux accords SALT I et SALT II sur la limi­ta­tion de l’arsenal nucléaire. Bien qu’aucun des trois pré­si­dents n’aient cédés aux avances, ils ont tou­jours cher­ché tou­jours à repous­ser les avances du Jabba sovié­tique avec diplo­ma­tie ne sachant pas à quoi s’attendre de la part du vieil ours ukrai­nien. Les poli­to­logues les plus recon­nus, parmi les­quels figure  mon bou­lan­ger, se demandent même s’il n’a pas envahi l’Afghanistan par dépit.

Une ren­contre décisive

«Enchanté Willy. Ce serait pas plus sympa de s’embrasser plutôt ?»

«Vrai­ment, il n’y a aucune chance que tu changes d’avis ?»

Bien qu’intérieurement blessé par ce com­por­te­ment, Erich Hone­cker n’en pris pas ombrage, com­pre­nant tout ceci se pas­sait entre maîtres du monde et que par ces incar­tades, il récu­pé­re­rait un peu du pres­tige de son amant.  Eric prit par contre très mal, l’obsession que nour­rit  Bre­j­nev envers le chan­ce­lier est-allemand Willy Brandt. Il faut dire que Willy Brandt cor­res­pond aux gouts de Bre­j­nev à savoir les vieux Alle­mands mais encore vigou­reux. Leo­nid eut du mal à sup­por­ter les rebuf­fades du chan­ce­lier. Intran­si­geant, Willy Brandt ne cèdera jamais : «Il y a des limites à la Ost­po­li­tik» avait-il dit à Bre­j­nev. Pour­tant Bre­j­nev, ne se décou­ra­gea jamais, mais tous ses efforts furent vains.

Tur­lute finale

Mais oui mon Erich, je t’aime tou­jours. Bien sûr que je pense à toi. Mais tu dois me lâcher main­te­nant, compris ?

Hone­cker pris d’autant plus ombrage de cette pas­sion, que Willy Brandt ne man­quait pas une occa­sion de se moquer des Ossies. Il vivait donc de manière extrê­me­ment humi­liante la pas­sion du boudha du Krem­lin. C’est donc un Bre­j­nev triste et aigri qui retour­nera un temps vers son vieil amant, ce der­nier espé­rant rani­mer la flamme de leur pas­sion des débuts.

Aujourd’hui la jeune géné­ra­tion ne se sou­vient plus de Bre­j­nev,  alors qu’il influença son époque plus qu’il n’y parait. Il n’y a qu’à citer ce que nous révève l’essai inti­tulé De l’influence de la doc­trine Bre­j­nev sur la pen­sée intel­lec­tuelle fran­çaise et ses retom­bées sociales sur l’économie de la Seine-Saint-Denis entre avril 1976 et décembre 1978 : étude com­pa­ra­tive des oeuvres de Bernard-Henri Lévy, Alain Fin­kiel­kraut et Car­los publié par l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales sous la direc­tion de Jacques Juilliard. En effet, il sem­ble­rait que la chan­son Big Bisou du chan­teur Car­los serait en fait un hom­mage au pous­sah de la Place Rouge.
C’est pas rien.