Archives du tag : Honecker

Anniversaires du 29 janvier

Mau­vais esprit
His­toire de se dis­tin­guer comme à leur habi­tude, le 29 jan­vier 1841 les Anglais débarquent à Hong-Kong en arri­vant en bateau par la Chine.

Une his­toire de sélec­tion
Le 29 jan­vier 1839, ayant pesé le pour et le contre, Charles Dar­win choisi  une com­pagne fidèle et une amie dans la vieillesse … mieux qu’un chien en tout cas mal­gré le manque d’argent pour les livres et la ter­rible perte de temps en se mariant avec sa cou­sine Emma Wedgwood.

Décli­nai­sons
On fête aujourd’hui le mar­tyre de Saint-Datif qui se fit mas­sa­crer avec ses com­pa­gnons Accu­sa­tif, Abla­tif, Voca­tif, Géni­tif, Nominatif.

La petite his­toire
C’est le 29 jan­vier 1630 qu’eut lieu la pre­mière ren­contre entre Riche­lieu et Maza­rin, don­nait lieu à cet échange : — je trouve qu’en lavant à 40° le rouge tient mieux. — C’est pas bête fau­dra que j’essaye.

Raid Zep­pe­lin
Le 29 jan­vier 1916, un Zep­pe­lin est uti­lisé pour la pre­mière fois pour lar­guer des bombes sur Paris.

Vic­toire du non
Le 29 jan­vier 1963, la confé­rence des ministres de Bruxelles repousse l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE.

Record
Il y a 25 ans exac­te­ment Ben John­son bat­tait le record du sprint sur 50m alors que le pré­cé­dent record qui était de 100 m. Cer­tains le soup­çonnent déjà de dopage

Nuit d’amour
Le 29 jan­vier 1956, la RDA rejoi­gnait le Pacte de Var­so­vie. La nou­velle est annoncé par Erich Hone­cker, des cernes sous les yeux mais le sou­rire aux lèvres sor­tant de la chambre de Bre­j­nev.

Désa­mour
Erich Hone­cker qui n’a plus goût à rien depuis la dis­pa­ri­tion de Bre­j­nev et pro­teste à peine lors de son empri­son­ne­ment le 29 jan­vier 1990.

C’est un scan­dale
Georges Mar­chais qui n’a plus goût à grand chose depuis la mort de Bre­j­nev et l’éviction de Hone­cker, passe les rennes du Parti Com­mu­niste à Robert Hue le 29 jan­vier 1994.

Anniversaires du 13 janvier

Où sont les femmes ?
Après plu­sieurs mois pas­sés sur son bateau, Chris­tophe Colomb com­mence à perdre la tête et clame avoir décou­vert l’île aux femmes ou se trou­ve­raient les légen­daires ama­zones. En fait ce sont juste des Brésiliens.

Reser­voir Dogs
Le 12 jan­vier 1188 c’est le grand départ de la 3ème Croi­sade à Gisors avec à sa tête Phi­lippe II Auguste, Henri II d’Angleterre et Phi­lippe d’Alsace comte de Flandre.  Afin de recon­naître leurs troupes ils décident d’utiliser des cou­leurs pour dis­tin­guer leurs hommes : les Fran­çais en rouge, les Anglais en blanc et les Fla­mands en rose.

Porca Madonna ! 
Le 13 jan­vier 1988, le pro­jet d’ériger une sta­tue de Madonna en bikini à Pacen­tro, vil­lage d’origine de ses grand-parents est aban­donné en rai­son de l’opposition du maire : C’est à poil, sinon rien !

Rions un peu avec le Dakar
Le 13 jan­vier 1999, le Paris-Dakar est vic­time d’une embus­cade en Mau­ri­ta­nie : 1 moto, 3 quads, 12 voi­tures et 7 camions sont arrê­tés, leurs occu­pants dépouillés et les réser­voirs siphon­nés. Les assaillants sont mal­gré tout recher­chés par la police alors qu’ils ont cer­tai­ne­ment sauvé la vie de plu­sieurs habi­tants des vil­lages tra­ver­sés par cette grande épreuve sportive.

J’accuse moi aussi
C’est pas mon genre de faire des accu­sa­tions gra­tuites mais il paraît qu’Émile Zola a fait paraître sa lettre inti­tu­lée «J’accuse» adres­sée au Pré­sident de la Répu­blique fran­çaise dans l’Aurore juste pour ne pas payer le timbre.

Boite noire
Le 13 jan­vier 1989, un télé­phé­rique s’écrase avec les huit tech­ni­ciens en train de le répa­rer. La boite noire révèle la der­nière phrase pro­non­cée : Je te l’avais bien dit qu’on devait pas mon­ter à huit.

Un autre cas d’étourderie : la greffe d’un doigt sur la mau­vaise main.

Ambi­dextre
Il y a exac­te­ment 13 ans avait lieu une pre­mière mon­diale : une double greffe des mains sur un peintre en bâti­ment. Il s’est retrouvé bien embêté  en se ren­dant compte qu’on avait inversé la main gauche et la main droite.

Ça gaza pour eux
Le 13 jan­vier 2001, Shi­mon Péres et Yas­ser Ara­fat se ren­con­trait à Gaza pour d’importants pour­par­lers dans le cadre du pro­ces­sus de paix.

Entre anciens col­lègues…
Le 13 jan­vier 1993 Erich Hone­cker est libéré suite à l’abandon de son pro­cès en rai­son de ses pro­blème de santé. Il s’envole presque immé­dia­te­ment vers le Chili qui semble être une des­ti­na­tion de choix pour les vieux dic­ta­teurs malades.

Le mar­tyr du jour
Notre mar­tyr du jour, le bien-nommé Bien­heu­reux Émile Szra­mek peut s’estimer chan­ceux. Déjà faire par­tie de la poi­gnée de mar­tyrs du nazisme, ridi­cule devant les mil­liers de mar­tyrs de la Guerre d’Espagne, n’est déjà pas facile. Ensuite il a un nom pas trop com­pli­qué à pro­non­cer. Fina­le­ment, il a eu la bonne idée de défendre exclu­si­ve­ment la foi catho­lique au lieu de s’éparpiller à à défendre des les juifs, sans quoi il aurait vu sa béa­ti­fi­ca­tion lui pas­ser sous le nez.

Anniversaires du 19 décembre

Beau et con à la fois
Mort à l’âge de 35 ans, Cyril Col­lard est inca­pable de fêter cette année son cinquante-cinquième anni­ver­saire. Il réa­lisa les Nuits Fauves, prou­vant ainsi qu’avoir le SIDA n’est pas syno­nyme de talent .

His­toire d’un miracle
Dans un ultime recours on déposa sur le ventre d’une vieille indienne souf­frant de dou­leurs abdo­mi­nales aiguës, un photo de Mère Térésa. Elle s’écria alors :  Même morte, faut qu’elle vienne me faire chier la vieille peau !  D’ailleurs en reve­nant des toi­lettes la dou­leur avait dis­pa­rue. Il n’en fal­lait pas plus au gâteux Jean-Paul II pour attes­ter le miracle de Mère Térésa le 19 décembre 2002.

Pas exprès
Il y a six ans, un méde­cin pales­ti­nien et six infir­mières bul­gares étaient condam­nés à mort pour avoir infecté plus de 400 enfants libyens. Ce qui est un peu plus que Cyril Col­lard, mais contrai­re­ment à lui, ils ne l’ont pas fait exprès.

C’est n’égal
Il y a 50 ans, Léo­pold Sédar Sen­ghor deve­nait pré­sident du Séné­gal. Si Sarokzy l’avait eu comme nègre, le dis­cours de Dakar aurait eu une autre gueule.

Beals Word
Jen­ni­fer Beals qui fête aujoud’hui ses 49 ans, a réussi à tenir intact l’émoi chez le père (C’est moi. Oui des fois je parle de moi à la troi­sième per­sonne). De son rôle dans Fla­sh­dance où avec ses col­lants elle émous­tillait les jeunes ado­les­cents qui comme moi avaient vu le film en cachette jusqu’à son rôle de les­bienne dans la série L Word, qui m’émoustille à mort. L’émoustillement a atteint son paroxysme lorsque j’appris qu’elle était bisexuelle.

Queue Dalle
Par contre, bien que plus jeune d’un an, Béa­trice Dalle, m’émoustille beau­coup moins.

H Word
Née il y a exac­te­ment 109 ans, Bre­j­nev était, quant à lui, plus émous­tillé par Hone­cker que par Jen­ni­fer Beals.

Désac­cord
Le 18 décembre 2005, la terre comp­tait 6,5 mil­liards d’individus selon l’ONU. 4 mil­liards selon la police.

Catas­trophe mari­time
Il y a quinze ans déjà sor­tait le film Tita­nic, film le plus ren­table de l’histoire. Céline Dion par­ti­cipe à la bande sonore du film afin d’accentuer encore plus le sen­ti­ment de catastrophe.

A temps
Sur­tout n’oublions pas de célé­brer la mort d’Aloïs Alz­hei­mer mort le19 décembre 1915.

Notes impor­tantes
Lorsque Aloïs Alz­hei­mer mou­rut le 19 décembre 1915, on retrouva dans ses notes la remarque sui­vante : Il parait qu’un cer­tain Alz­hei­mer a décou­vert une mala­die, il faut abso­lu­ment que je le contacte mais je sais plus où j’ai mis son adresse.

Anniversaires du 10 novembre

La ver­sion avec selle de la pre­mière moto.

Motard à vapeur
Le 10 novembre 1885, Got­lieb Daim­ler inven­tait la pre­mière moto, qui n’allait certes qu’à 12 km/h et n’était pas un monstre de confort en rai­son des vibra­tions impor­tantes, mais conju­gué avec la forte cha­leur déga­gée par le moteur à vapeur, l’engin connut un cer­tain suc­cès jusqu’à ce qu’on y ins­talle une selle.

Chô­mage tech­nique
Aujourd’hui la Direc­tion des Appli­ca­tions Mili­taires du Com­mis­sa­riat à L’Énergie Ato­mique s’offre un jour de repos à l’occasion de la jour­née de la science au ser­vice de la paix et et du développement.

Un exemple
Le 10 novembre 1871, mour­rait Arthur Rim­baud âgée seule­ment de 37 ans, qui, crai­gnant de deve­nir aussi chiant et aigri que Bau­de­laire, décida de ne plus rien écrire après 20 ans.

Coups en rafales
Aujourd’hui Mikhail Kala­sh­ni­kov fête ses 92 ans, qui déclara qu’au final il aurait «pré­féré inven­ter une ton­deuse». Ce qui est confirmé par sa femme qui décla­rait en sou­pi­rant  : Si seule­ment mon mari avait pu s’occuper un peu de mon gazon au lieu de se conten­ter de déchar­ger en rafales.

Sou­la­ge­ment
Il y a exac­te­ment 24 ans, s’éteignait Leo­nid Bre­j­nev. Georges Mar­chais res­pire enfin ‚il n’aura plus jamais à embras­ser le gros soviétique.

Tris­tesse
Il y a 23 ans, le mur de Ber­lin s’effritait à la grande indif­fé­rence d’Erich Hone­cker qui n’avait plus gout à rien depuis la dis­pa­ri­tion son Leo­nid chéri.

Double-shot
Non seule­ment nous fêtons la Saint Noé, celui là-même qui devra attendre 450 ans avant d’embarquer sur son bateau, mais aussi la Saint-Georges, dis­ciple de Jésus qui aimait tel­le­ment la Gaule, décida de s’y rendre afin d’y por­ter la bonne parole.

 

Brejnev

Le rouge et le rose

Contrai­re­ment à ce qu’affirme Sté­phane Cour­tois, tout ce qui est rouge n’est pas noir. En effet, dans l’histoire du com­mu­nisme il y a aussi du rose.  Si l’histoire de l’humanité  est pavée d’atrocités, l’amour fut et sera tou­jours pré­sent. Les pires dica­teurs ont été bien sou­vent autant influen­cés par leur cœur que par leur (de-)raison. Ils ont connu, l’amour avec ses joies et ses décep­tions, ses pas­sions et ses déchi­re­ments. On pense tout natu­rel­le­ment à Jules César et Cléo­pâtre, Napo­léon et José­phine, Hit­ler et Eva Brown, Ken­nedy et Mari­lyn ou encore Fran­çois Mit­te­rand et Cathe­rine Lan­geais et beau­coup d’autres. Pour­tant dans cette liste qui pen­se­rait  y inclure Leo­nid Brejnev.

Bien qu’ayant été le maître absolu de l’Union Sovié­tique pen­dant près de 18 ans, il n’a pas laissé la même trace dans l’histoire que ses pré­dé­ces­seurs Khroucht­chev et Sta­line. Et pour­tant, si le grand public ne ne sou­vient pas très bien de Bre­j­nev, il a mar­qué, sinon trau­ma­tisé, bon nombre de diri­geants ren­con­trés au cours de sa vie.

Nous n’allons pas retra­cer ici la vie de Bre­j­nev depuis sa tendre enfance, en reve­nant sur chaque étape de son par­cours poli­tique et son ascen­sion dans l’appareil sovié­tique. D’une part ça n’aurait pas d’intérêt et ça me ferait de la peine de vous faire rater Zem­mour et Naul­leau. Mais pour résu­mer rapi­de­ment, Bre­j­nev fut le pou­lain de Khroucht­chev. Dans la nomenk­la­tura les mau­vaise langues par­laient de favori, bien que ce mot fut pros­crit en rai­son de sa conno­ta­tion monar­chique qui était plu­tôt mal vue depuis les évé­ne­ments de Novembre 1917 (la Révo­lu­tion d’Octobre). Si on ne peut pas à pro­pre­ment par­ler de pas­sion entre ces deux–là, Bre­j­nev sen­tit après quelques années une cer­taine las­si­tude de la part du maître du Parti Com­mu­niste, las­si­tude se tra­dui­sant par un perte d’intérêt pour son mignon, et des marques d’effusion publiques envers les autres un peu trop appuyées.

Renâ­clant aux scènes de ménage, Bre­j­nev se bor­nera sim­ple­ment à écar­ter son­vieux men­tor du pou­voir et deve­nir à son tour maître de l’Union Soviétique.

Une fois au som­met du parti, Bre­j­nev décou­vrant le pou­voir qu’il détient voit ses désirs décu­plées comme celà arrive bien sou­vent et n’aura de cesse de les assou­vir. Bre­j­nev à l’instar de son pré­dé­ces­seur aimait pra­ti­quer le bai­ser à la Russe, mais aussi l’étreinte à la Russe, la brouette à la Russe. Par contre il n’aimait pas beau­coup l’omelette à la Russe, mais c’est un autre sujet.

Gonzo

Sa liai­son la plus célèbre fut celle qu’il entre­tenu avec Erich Hone­cker et qui dura pra­ti­que­ment jusqu’à sa mort. Bre­j­nev dès son arri­vée au pou­voir mani­festa un inté­rêt tout par­ti­cu­lier envers la RDA. Il était de manière natu­relle atti­rée par l’Allemagne qu’il avait décou­vert à tra­vers la pro­duc­tion por­no­gra­phique par­ti­cu­lière à cette époque. Grâce à sa posi­tion pri­vi­lié­giée, il lui était per­mis de se pro­cu­rer de nom­breux films ama­teurs qui on fait la gloire du cinéma por­no­gra­phique ger­ma­nique pen­dant les années 60–70. L’Allemagne qui fut un véri­table pré­cur­seur du genre  gonzo et pro­posa très tôt des films divers aux styles extrêmes : zoo­phi­lie, sca­to­hi­lie, géron­to­phile, ce der­nier étant le genre favori de Brejnev.

Même très jolies, les Alle­mandes lais­se­ront Bre­j­nev de marbre.…

…tan­dis qu’avec ses cama­rades, il se lais­sera plus faci­le­ment aller.

C’est à l’occasion de l’anniversaire du Parti Com­mu­niste de la RDA, que par­ti­cu­liè­re­ment ému il se lais­sera aller en embras­sant un ora­teur. Pour Hone­cker c’est le coup de foudre et une grande pas­sion qu’il éprou­vera jusqu’à la fin. Ces années sont pour lui les plus rouges (le mot rose car pou­vant dési­gner ces traitres de la social-démocratie), comme il l’écrivit dans ses mémoires non cen­su­rées et il nageait dans le bon­heur. Il atten­dait chaque anne avec impa­tience l’anniversaire du SED car celà signi­fiait avoir son Leo­nid pour lui seule­ment. Pour Bre­j­nev, en revanche,  s’il nour­rit une obses­sion envers le diri­geant de la RDA aux débuts, cette pas­sion s’émoussera  avec le temps pour lais­ser place à un ver­taines ten­dresse carac­té­ris­tique des vieux amants. Les pho­tos sou­ve­nirs de l’amour nais­sant est pré­senté dans la gal­le­rie ci-dessous;

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Bre­j­nev et Hon­ne­cker ont com­mencé leur idylle à l’abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Brejnev et Honnecker ont commencé leur idylle à l'abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Les deux amants se font dis­crè­te­ment de timides et tendres pou­tous à l’abri des regards…
Les deux amants se font discrètement de timides et tendres poutous à l'abri des regards...
…qui nous rap­pellent les tendre bai­sers des amants de Rodin.
...qui nous rappellent  les tendre baisers des amants de Rodin.
Mais très vite, la pas­sion prend le pas…
Mais très vite, la passion prend le pas...
…les bai­sers se font passionés…
...les baisers se font passionés...
…sans se pré­oc­cu­per du public et du qu’en dira-t-on.
...sans se préoccuper du public et du qu'en dira-t-on.

 

A fond dans la détente

Bre­j­nev : — On est d’accord alors ? Après la signa­ture on se roule une pelle ? Nixon : — Bof…ben…heu,.., je sais pas trop.…

La répu­ta­tion de Bre­j­nev n’étant plus à faire, Car­ter se tient à bonne distance.

Mais le pou­voir suprême atti­sant l’appétit Bre­j­nev ne peut s’empêcher des infi­dé­li­tés, dis­crètes certes avec les diri­geants des pays du pacte de Var­so­vie qui se montrent encore plus dociles après la répres­sion du prin­temps de Prague, où Dubček com­prit ce qu’il en cou­tait de refu­ser les avances du maître de Mos­cou. Cet appé­tit était encore plus grand lorsqu’il com­mença à ren­con­trer les chefs d’États du monde occi­den­tal. Ceci se tra­duit par une période de détente dans les rela­tions entre les deux blocs sans pré­cé­dent, n’en témoignent les ren­contres avec  Richard Nixon, Gérald Ford et fina­le­ment Jimmy Car­ter. Ces ren­contres mène­ront aux accords SALT I et SALT II sur la limi­ta­tion de l’arsenal nucléaire. Bien qu’aucun des trois pré­si­dents n’aient cédés aux avances, ils ont tou­jours cher­ché tou­jours à repous­ser les avances du Jabba sovié­tique avec diplo­ma­tie ne sachant pas à quoi s’attendre de la part du vieil ours ukrai­nien. Les poli­to­logues les plus recon­nus, parmi les­quels figure  mon bou­lan­ger, se demandent même s’il n’a pas envahi l’Afghanistan par dépit.

Une ren­contre décisive

«Enchanté Willy. Ce serait pas plus sympa de s’embrasser plutôt ?»

«Vrai­ment, il n’y a aucune chance que tu changes d’avis ?»

Bien qu’intérieurement blessé par ce com­por­te­ment, Erich Hone­cker n’en pris pas ombrage, com­pre­nant tout ceci se pas­sait entre maîtres du monde et que par ces incar­tades, il récu­pé­re­rait un peu du pres­tige de son amant.  Eric prit par contre très mal, l’obsession que nour­rit  Bre­j­nev envers le chan­ce­lier est-allemand Willy Brandt. Il faut dire que Willy Brandt cor­res­pond aux gouts de Bre­j­nev à savoir les vieux Alle­mands mais encore vigou­reux. Leo­nid eut du mal à sup­por­ter les rebuf­fades du chan­ce­lier. Intran­si­geant, Willy Brandt ne cèdera jamais : «Il y a des limites à la Ost­po­li­tik» avait-il dit à Bre­j­nev. Pour­tant Bre­j­nev, ne se décou­ra­gea jamais, mais tous ses efforts furent vains.

Tur­lute finale

Mais oui mon Erich, je t’aime tou­jours. Bien sûr que je pense à toi. Mais tu dois me lâcher main­te­nant, compris ?

Hone­cker pris d’autant plus ombrage de cette pas­sion, que Willy Brandt ne man­quait pas une occa­sion de se moquer des Ossies. Il vivait donc de manière extrê­me­ment humi­liante la pas­sion du boudha du Krem­lin. C’est donc un Bre­j­nev triste et aigri qui retour­nera un temps vers son vieil amant, ce der­nier espé­rant rani­mer la flamme de leur pas­sion des débuts.

Aujourd’hui la jeune géné­ra­tion ne se sou­vient plus de Bre­j­nev,  alors qu’il influença son époque plus qu’il n’y parait. Il n’y a qu’à citer ce que nous révève l’essai inti­tulé De l’influence de la doc­trine Bre­j­nev sur la pen­sée intel­lec­tuelle fran­çaise et ses retom­bées sociales sur l’économie de la Seine-Saint-Denis entre avril 1976 et décembre 1978 : étude com­pa­ra­tive des oeuvres de Bernard-Henri Lévy, Alain Fin­kiel­kraut et Car­los publié par l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales sous la direc­tion de Jacques Juilliard. En effet, il sem­ble­rait que la chan­son Big Bisou du chan­teur Car­los serait en fait un hom­mage au pous­sah de la Place Rouge.
C’est pas rien.