Archives du tag : Pierre Doris

Anniversaires du 11 décembre

Eugene Cer­nan en colère : «Regardez-moi ces manches. Ils ont même pas passé un coup de balai.»

Face cachée de la lune
Le 11 décembre 1972 avait lieu l’alunissage d’Apollo 17, les paroles d’Eugene Cer­nan ne pas­sèrent pas à la pos­té­rité, en effet en posant le pied sur la Lune sa pre­mière phrase fut , Putain, les cha­cals , regardez-moi le bor­del qu’ils ont laissé !


Renais­sance Subite

Le 11 décembre 1851, Vic­tor Hugo est contraint de s’exiler à Bruxelles. Afin de célé­brer digne­ment la venue de ce monu­ment vivant, Léo­pold Ier roi des Belges, décide non pas de l’accueillir au palais royal (juste par diplo­ma­tie) mais au célèbre café bruxel­lois, la Mort Subite. En plus au châ­teau ma famille n’arrête pas de plan­quer les bouteilles.

Per­for­mance
Le 11 décembre 2001 la fusée Ariane 5 explose 3 minutes après son décol­lage. On a tenu une minute de plus que le Concorde l’année der­nière à Gonesse, décla­re­ront les ingé­nieurs, his­toire de mini­mi­ser ce fiasco.

Avant-Saison
Comme chaque année, en rai­son du manque de neige en cette période de l’année, les orga­ni­sa­teurs de la Jour­née Inter­na­tio­nale de la Mon­tagne  ont pré­féré se réunir à Ibiza.

Chéri, tu ne trouves pas que j’ai grossi ?
Le 11 décembre 1892 nais­sait John A. Lar­son qui fut l’inventeur du pre­mier poly­graphe autre­ment dit le détec­teur de men­songe. Il le regretta amè­re­ment car son épouse lui en impo­sait l’usage quotidiennement.

Sho­cking
Il y a trois ans alors que Johnny Hal­ly­day éta­lait son ago­nie sur tout les médias, nous pre­nions le temps de nous recueillir sur la mémoire de Pierre Doris qui parti tel­le­ment dis­crè­te­ment le 29 octobre 2009 que le Père Dés­œu­vré n’était même pas au courant.

Sho­cking again
Alors qu’il n’avait rien demandé, Albert Wind­sor devint Roi d’Angleterre à la suite de son frère Edouard VIII. Il décida de régner sous le nom de George VI soit-disant pour res­pec­ter le désir de sa grand-mère Vic­to­ria qui ne vou­lait qu’aucun sou­ve­rain ne porte le pré­nom que son mari (Albert de Saxe-Cobourg Gotha frère de Léo­pold Ier roi des Belges) mais la vraie rai­son est sur­tout qu’il ne vou­lait pas avoir le même nom que le sou­ve­rain belge d’alors Albert Ier, 3ème Roi des Belges.

La paresse est un vilain défaut
En 1925 le Pape Pie XI décide d’instaurer la fête du Christ-Roi de l’Univers le der­nier dimanche de l’année litur­gique qui tom­bait à l’époque en Octobre. Comme il était plu­tôt flem­mard, il prit cette déci­sion le 11 décembre.

Si c’est une per­for­mance d’être resté plu­sieurs années, le vrai miracle c’est quand même qu’il se soit jamais cassé la gueule.

Sur un pied
On fête aujourd’hui la Saint Daniel le Sty­lite, qui indique qu’il vécu plu­sieurs années de sa vie per­ché sur une colonne, qu’il pre­nait soin de bien asti­quer avant chaque sermon.

Java veel beter
Le 11 décembre 1816, les arro­gants Anglais rendent Java aux arro­gants Hol­lan­dais, qui font pour­tant un café aussi dégueulasse.

Où mène la débauche
S’il n’était pas mort bête­ment à l’âge de 46 ans, Alfred de Mus­set fête­rait aujourd’hui ses 202 ans.

Bou­deur
Mau­vais joueur, Ronald Tur­pin ne par­donna jamais à Arthur Lucas de l’avoir dépouillé au poker alors qu’ils par­ta­geaient la même cel­lule. Sa der­nière volonté sera donc de ne pas voir «cette eusti de calisse de tabar­nac de criss de con d’Arthur» en mou­rant. Ses volon­tés furent res­pec­tées puisque les deux der­niers condam­nées à mort du Canada furent pen­dus dos-à-dos le 11 décembre 1952.

Bet­tie aimait se faire cor­ri­ger quand elle n’avait pas été sage.

Spank me
Le 11 décembre 2008 de vio­lentes émeutes écla­taient en Grèce, c’est nor­mal on venait d’apprendre la mort de Bet­tie Page. La police ren­dit hom­mage à la reine des pinups en admi­nis­trant des raclées mémo­rables aux manifestants.

Réquisitoire de Pierre Desproges contre Pierre Doris

Et bien mes­dames et mes­sieurs les jurés, mon­sieur l’avocat com­mis d’office, mon p’tit Pré­sident chéri, par­don. Pouf, pouf.
Mon­sieur le Pré­sident, mes­dames et mes­sieurs les jurés, public chéri.

J’ai l’immense regret de signa­ler à la cour com­bien la pré­sence de Pierre Doris est dépla­cée dans ce box.
En effet, mes­dames et mes­sieurs les jurés ce n’est pas dans un box, c’est dans une soue qu’on devrait mettre Pierre Doris.

Une soue je le pré­cise dans le cas où il y aurait dans la salle des avo­cats immi­grés qui ne sai­si­raient pas toutes les finesses de notre belle langue fran­çaise, une soue désigne une étable à porc, du latin sus qui veut dire cochon. C’est pas de ma faute c’est mar­qué dans le.…

Oui mes­dames et mes­sieurs les jurés, tout dans Pierre Doris est émi­nem­ment por­cin. Il a l’œil por­cin, il a l’âme por­cine, il a le pied por­cin, il a la qu.., le z..,(sonnette de Claude Vil­lers) il a le tire-bouchon De plus pour quelqu’un qui est ori­gi­naire des Pyrénées-Atlantiques, c’est à peine si j’ose le dire tel­le­ment c’est bas, pour quelqu’un qui est ori­gi­naire des Pyrénées-Atlantiques, on ne peut pas dire qu’il sent bon de Bayonne.
Je prie la cour de bien vou­loir me par­don­ner cet odieux jeu de mot si peu en rap­port …ouiik! Excusez-moi…si peu en rap­port avec la noble fonc­tion qui  est la mienne et de la robe aus­tère que je porte ici.

Claude Vil­lers : de bois, d’ailleurs, de jus­tice, d’austère de bois de jus­tice, non d’accord oui

Mais il ne faut pas m’en vou­loir, mes­dames et mes­sieurs les jurés, c’est la pré­sence de ce monstre infâme dans le box qui m’égare et crée en moi cette obses­sion porcine.

Croyez-moi mes­dames et mes­sieurs les jurés, Pierre Doris a tous les défauts. Il a tous les tra­vers de porc. Sa vie en est truf­fée. Tout petit déjà, il quitte son Alle­magne natale avec cinq gar­ne­ments de son âge. Ils sont six de Franc­fort et Pierre Doris n’a pas douze ans quand on retrouve sa trace à la Gua­de­loupe. Déjà les îles. Déjà, il est ivre d’obscénité, se livre à d’épouvantables orgies, se moque sans ver­gogne des vieillards et des oppri­més. Bref, c’est tout juste s’il va à la messe.

À douze ans et demi déjà, il se pro­duit dans un caba­ret de Point-à-Pitre, où dévoré par sa manie cocho­no­phile il raconte des his­toires tel­le­ment immondes  qu’on ne l’appelle plus que le petit salé aux Antilles.

À quinze ans, le répu­gnant Doris est tou­jours aux îles où sa pas­sion mor­bide pour les por­cins se fait dévo­rante au point qu’il se met à col­lec­tion­ner fré­né­ti­que­ment tout ce qui res­semble de près ou de loin à ces sales bêtes du pha­co­chère au pota­mo­chère en pas­sant par le san­glier sans oublier le ver­rat péri­gour­din qui est à la gent ani­male ce qu’Alice Sapritch est à la gent fémi­nine, c’est-à-dire c’est pas vrai­ment l’archétype du bon goût fran­çais cher à ce cher Gonzague.

Mais à quinze ans, Pierre Doris, qui boit déjà, est com­plè­te­ment démuni d’argent. Alors,…alors tout sim­ple­ment, les cochons ils les volent. Il vole la truie de Schu­bert et s’enfuit du pres­by­tère en dépouillant l’abbé des cochons.

On le retrouve cinq ans plus tard, homo­sexuel, à Port-Gentil évi­dem­ment, puis retour­nant sa veste, si j’ose m’exprimer ainsi, il revient à la Gua­de­loupe où son racisme vis­cé­rale va s’étaler au grand jour, puisque c’est là au pays des bou­dins antillais qu’il va épou­ser un bou­din blanc.

Je demande bien sûr la peine de mort avec exé­cu­tion de la peine si pos­sible en novembre, c’est le meilleur moment pour tuer le cochon, mais vu ma grande man­sué­tude, je deman­de­rai tout de même à l’huissier de lui lais­ser un petit cadeau, avant qu’on coupe la tête à Mon­sieur Doris.

Un petit pré­sent qui lui fera plai­sir, ce n’est rien, je l’ai en double

Pierre Doris : Mon­sieur le Pro­cu­reur, je suis vrai­ment tou­ché. C’est un petit cochon que mon­sieur le procureur…car Mon­sieur le Pro­cu­reur col­lec­tionne aussi les cochons. Nous sommes col­lec­tion­neurs de cochons et nous avons décidé du reste d’échanger ceux que nous avons en double.

Pierre Des­proges : si on le lui coupe pas la tête.

Pierre Doris : Il est très beau ce petit cochon.

Pierre Doris

Nuance : quand l’homme est mort, on l’enterre ; quand l’arbre est mort, on le déterre

Ma femme est tel­le­ment pares­seuse qu’elle ne fait même pas son âge.

J’ai fait hier un gala dans une mai­son de retraite, j’ai eu un mal fou à les dérider.

Les morts ont de la chance : ils ne voient leur famille qu’une fois par an, à la Toussaint.

L’homme pro­pose, Dieu dis­pose, la femme s’interpose.

Allez com­prendre : le tra­vail ano­blit l’homme, mais le rend esclave !

Entre le pre­mier cri et le der­nier râle, il n’y a qu’une suite de mots sans importance

C’est très beau un arbre dans un cime­tière. On dirait un cer­cueil qui pousse.

Paris sera bien­tôt la seule ville au monde où, au réveil, on pourra entendre les petits oiseaux tousser.

Les lions ont une grosse tête afin qu’ils ne puissent pas pas­ser entre les bar­reaux de leur cage.

J’ai fait hier un gala dans une mai­son de retraite, j’ai eu un mal fou à les dérider.

Ma femme m’a quitté car je lui ai dit que ses bas fai­saient des plis. Jus­te­ment ce jour-là elle por­tait pas de bas

Beau­coup de femmes se débattent pour avoir un vison. Erreur, car pour avoir un vison jus­te­ment faut pas se débattre.

Ah! ma femme, si vous saviez, c’est un ange! — - Féli­ci­ta­tions! La mienne est encore en vie.

Aux der­nières étrennes, j’ai offert une chaise à ma belle-mère. Aux pro­chaines, je la ferai électrifier.

Der­nière parole d’un artiste sur son lit de mort: «A quelle heure je passe ?

La seule dif­fé­rence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole !

Entre le pre­mier cri et le der­nier râle, il n’y a qu’une suite de mots sans importance !

Ma femme est sans défense: heu­reu­se­ment pour elle, on la confon­drait avec un éléphant.

On dit que la jeu­nesse ne croit plus à rien. Quelle tristesse…

Et si un jour le Père Noël ne croyait plus aux enfants!

J’ai connu un tein­tu­rier qui est mort à la tâche.

J’ai raté mes deux mariages. Ma pre­mière femme est par­tie, la seconde est restée…

La seule dif­fé­rence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole

La tolé­rance, c’est quand on connaît des cons et qu’on ne dit pas les noms.

Pas de chance hein, j’ai été marié trois fois et trois fois veuf. Ma pre­mière femme est morte en man­geant des cham­pi­gnons véné­neux. Pas de bol. Ma seconde femme aussi, fata­lité, est morte empoi­son­née par un plat de cham­pi­gnons véné­neux. Ma troi­sième femme ? Elle c’est dif­fé­rent, elle est morte d’une frac­ture du crâne. Il faut dire, elle n’aimait pas les champignons…

Vous savez, j’ai beau­coup de suc­cès avec les femmes ! Si si, je vous assure… Tenez, l’autre soir, il y en a une qui a cogné à ma porte toute la nuit. Eh bien je ne l’ai pas laissé sortir !…

La femme est tel­le­ment pares­seuse qu’elle ne fait même pas son âge.

Ne vous tuez pas au bou­lot; ache­tez un revol­ver, c’est moins fatigant.

Je m’éteins!» dit le pom­pier avant de mourir.

Pierre Doris

Anniversaires du 27 octobre

On s’arrache les bas nylons.

Ni court, nylon
Il y a exac­te­ment 73 ans, la firme Du Pont de Nemours don­nait le nom de nylon à la fibre mira­cu­leuse inven­tée dans les années 30. La pro­duc­tion indus­trielle de cette fibre, per­met­tra certes de fabri­quer des para­chutes pour les G.I. mais sur­tout la démo­cra­ti­sa­tion et la dif­fu­sion à grande échelle des bas. Il y en a qui ont eu le Prix Nobel pour moins que ça.

Sin­ger les adultes
C’est le 27 octobre 1811, que naquit Isaac Sin­ger, inven­teur de la machine à coudre du même nom. Son inven­tion révo­lu­tionna l’industrie du tex­tile. Au XX° siècle, c’est l’enfant pakis­ta­nais qui révo­lu­tionna l’industrie du textile.

Z’avez pas vu Mirza ?
Il y a exac­te­ment 53 ans, le pre­mier pré­sident Iskan­der Mirza était ren­versé par un coup d’état mili­taire, exac­te­ment 20 jours après avoir ins­tauré lui-même la loi mar­tiale. Les mili­taires en rient encore.

À l’instar des bovins, le fil de fer bar­belé est aussi très effi­cace pour gar­der les militaires.

Des cow-boys dés­œu­vrés
Le 27 octobre 1874, un bre­vet pour le fil de fer bar­belé est déposé. Cette inven­tion per­mit de déli­mi­ter les ter­rains et de per­mettre de gar­der les trou­peaux sans le recours aux cow-boys. Ces der­niers, désor­mais dés­œu­vrés iront mas­sa­crer de l’indien pour tuer le temps.

Poste-toi de là !
Le 27 octobre 1861 un autre inven­tion révo­lu­tionna le monde, la pre­mière boite aux lettres qui per­met­tait d’améliorer et de sécu­ri­ser la dis­tri­bu­tion du cour­rier. Ce n’est qu’une fois la poste créée que l’on prit toute la mesure de cette invention.

Into­lé­rance
Il y a exac­te­ment 26 ans à Assise, sous la hou­lette du Pape, se réunis­saient 150 chefs reli­gieux de toutes les reli­gions. Les repré­sen­tants de l’Église du Zaraïsme, pour qui le véri­table Mes­sie était Rika Zaraï, ont été refou­lés pour atteinte à la pudeur car il se sont pré­sen­tés sans che­mise et sans pantalon.

Pied pla­qué au plan­cher
Le 27 octobre 2007, Nico­las Sar­kozy, se fait fla­sher en excès de vitesse alors qu’il se rend à l’inauguration du pre­mier radar fixe, céré­mo­nie rapide mais émou­vante. Il se jus­ti­fiera par la visite-éclair qu’il a dû effec­tuer à Ajac­cio le jour-même afin d’inaugurer une fois de plus, pour une cérémonie-éclair mais tou­jours pleine d’émotion la nou­velle plaque com­mé­mo­ra­tive à la mémoire du pré­fet Eri­gnac, la pré­cé­dente ayant été une fois de plus van­da­li­sée la veille.

Les dou­dous sous la dou­doune
Appre­nant que Kristi Richards, qui fête aujourd’hui ses 31 ans, avait été cham­pionne du monde de bosses fémi­nines je me suis pré­ci­pité sur google pour en savoir plus. Qu’elle ne fut ma décep­tion quand j’appris que c’est en ski acro­ba­tique qu’elle rem­porta ce titre.

Émeutes
Le 27 octobre 2005 des émeutes éclatent à Clichy-sous-bois en réac­tion à la mort acci­den­telle de deux ado­les­cents dans un trans­for­ma­teur EDF. Les émeu­tiers se sont émus de la morts des ado­les­cents mais per­sonne n’a une une pen­sée pour les nom­breuses per­sonnes pri­vées d’électricité cette nuit-là C’est ingrat.

Encore un P.D. de dis­paru
Pierre Doris a ins­piré Pierre Des­proges mais a eu le mau­vais goût de mou­rir dans une indif­fé­rence indigne le 27 octobre 2009.