Le grand Blond
Pierre Richard Maurice Charles Léopold Defays ne lit certainement pas ces lignes. Mais ça ne nous empêche pas de lui souhaiter un bon anniversaire quand même.
Wotan pour moi
Il y a rigoureusement 132 ans, soit une semaine avant la Saint-Siegfried, Wagner créait l’Opéra Siegfried, dont il n’est pas inutile de rappeler ici brièvement l’histoire.
L’histoire met en scène Siegfried, fils de Siegmund et Sieglinde et frêre de Sieghard, sa maîtresse la grosse et joyeuse Brünhilde, surnomée l’ovale qui rit, le nain Fime, forgeron de son état, Wotan le dieu borgne et finalement la déesse-mère Erda, connue aussi comme l’Erda-mère.
En gros, l’histoire raconte comment le nain Fime cherche à reconstruire Nothung l’épée enchantée brisée par la lance de Wotan, histoire de devenir le maître du monde. Il reçoit la visite de Siegfried qui cherche aussi à s’emparer Nothung, car l’épée connue aussi sous le nom de Coupe-Sieghard, servit à décapiter son frère bien-aimé.
Siegfried finit par occire le dragon Fafner et apprenant que c’est le nain Fime qui a tué son frère lui fait subir le même sort.
A la fin Wotan, ayant été congédié par l’Erda-mère qui ne supporte plus ses états d’âmes affronte Siegfried histoire de tuer le temps. C’est Siegfried qui l’emporte. Dégoûté, Wotan, emporté par le vent, disparait.
Quand on connait un minimum la mythologie nordique, on se désole des libertés qu’a pris Wagner avec celle-ci.