Anniversaires du 16 septembre

Putain de bor­del de sta­tue de merde de putain d’église à la con. Je hais ce putain de pays, nom de Dieu de bor­del de merde de Madonne de mes deux !

Cri de dou­leur
Aujourd’hui au Mexique on célèbre le « Grito de Dolores» poussé par le père Miguel Hidalgo le 16 sep­tembre 1810, cri qu’il poussa lorsque la sta­tue de Notre-Dame de Gua­da­lupe lui chût sur le pied. Le cri fut immé­dia­te­ment suivi d’une bor­dée d’injures adres­sées tour à tour à Notre-Dame de Gua­da­lupe, à Jésus, au roi d’Espagne, au gou­ver­ne­ment etc. Sur­pris de voir le vil­lage ras­sem­blé par ses cris, il dit sans trop savoir pour­quoi : « Et vive le Mexique libre ». C’était le début de la révo­lu­tion mexicaine.

Un autre cri de dou­leur
Il y a 230 ans, s’éteignait Carlo Bro­schi plus connu sous le nom de Fari­nelli, le der­nier cas­trat connu de l’histoire. Papa Bro­schi, était tel­le­ment pas­sionné de musique qu’il décida que ses deux reje­tons en feraient leur métier : l’un serait com­po­si­teur et l’autre cas­trat. Il est rare de nos jours de voir des papas sou­hai­ter une telle car­rière à leur enfant mal­gré les immenses pro­grès accom­plis en matière d’anesthésie générale.

Pleins de cris de dou­leur
On fête aujourd’hui la Saint-Euphémie de Chal­cé­doine, qui endura en 305 les tor­tures, la pri­son, les fouets, les sup­plices de la roue et du feu, le poids des pierres, les bêtes, la fla­gel­la­tion, les scies aiguës, les poêles bouillantes mais qui heu­reu­se­ment resta vierge au moment où elle fut dévo­rée par les fauves. Ce qui lui valu le titre mérité de méga­lo­mar­tyre. Res­pect.

Abon­dance de cris de dou­leur
Signa­lons aussi les mar­tyrs d’Abonde, prêtre, et d’Abondance, son diacre trans­per­cés par des glaives sur la voie Fla­mienne alors qu’Abonde venait de res­su­ci­ter Mar­cien et son fils Jean. Pour peu de temps car à peine vivants, ces der­niers devaient tré­pas­ser à nouveau.

Absence de cris de dou­leur
Et pour bien ter­mi­ner cette jour­née signa­lons une autre mar­tyre Lucie, qui en 304 fut plon­gée dans une chau­dière rem­plie de poix et de plomb et en res­sor­tit saine et sauve en décla­rant «Même pas mal !». Elle alla ensuite déam­bu­ler tran­quille­ment dans les rues de Rome avant de mou­rir sim­ple­ment pas­sée au fil de l’épée.

Le verre de la guerre
Chaque année le 16 sep­tembre, Léo­pold Ier roi des Belges, se vide une bou­teille de schnaps au petit déjeu­ner pour célé­brer la déca­ra­tion de guerre de son homo­nyme Léo­pold Ier, empe­reur du Saint-Empire Romain Ger­ma­nique, le 16 sep­tembre 1673. Il hurle géné­ra­le­ment La guerre, ça s’arrose !  avant que sa tête ne s’écrase lour­de­ment contre la table.

La misère, c’est beau quand c’est bien écrit
Le 16 sep­tembre 1862, les édi­teurs bruxel­lois Lacroix et Ver­boeck­ho­ven offrent à Vic­tor Hugo un grand ban­quet suite au suc­cès des Misé­rables. Aucun misé­rable n’est invité, de peur qu’ils ne mangent tous les petits fours ce qui énerve Vic­tor Hugo. Léo­pold Ier roi des Belges, pour­tant invité sera retrouvé dans une gar­gote bruxel­loise en train de fêter l’événement en hur­lant Je lève mon verre à la santé des Thénardier !

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