Anniversaires du 13 novembre

Le Zem­mour : com­ment ça marche !
La jour­née mon­diale de l’utilisabilité de doit pas être confondu avec l’utilité. Par exemple Eric Zem­mour est faci­le­ment uti­li­sable mais pas très utile. En effet on sait très bien com­ment se ser­vir d’un Eric Zem­mour : c’est même très simple, on lance n’importe quel sujet de conver­sa­tion et imman­qua­ble­ment il râlera sur la confor­mité du dis­cours et que tout ça c’est de la faute à SOS racisme. Par contre on cherche tou­jours à quoi il sert.

Contre-emploi
Pour en reve­nir à l’utilité , dans le cadre de la jour­née mon­diale de la gen­tillesse, un Zem­mour et tota­le­ment inutile

La classe affaire a tou­jours eu droit à tous les égards.

Ste­ward
Le 13 novembre 1921, avait lieu le pre­mier ravi­taille­ment en vol : deux bou­teilles de cham­pagnes et des caca­huètes . pour jus­te­ment fêter l’événement.

Sai­son annu­lée
Il y a 27 ans exac­te­ment, à lieu l’éruption du Nevado del Ruiz, vol­can culmi­nant à 5321,31 mètres envi­ron pro­vo­quant la fonte des neiges du som­met et rui­nant du même coup la sai­son de ski.

Tza­ber­nak !
Le 13 novembre 1950 un avion cana­dien s’écrasait sur le mont Obiou dans les Alpes lors d’un voyage de Rome vers Paris . Il trans­por­tait 53 des 120 pèle­rins cana­diens qui effec­tuaient un pèle­ri­nage à Fatima (24 octobre), Lourdes (27 octobre), Paris (29 octobre), Lisieux (31 octobre)  et Rome (1er novembre). Ceux qui avaient décidé de res­ter à Paris pour visi­ter le Mou­lin Rouge crièrent au miracle.

Alz­hei­mer­gate
Le 13 novembre 1986, Ronald Rea­gan admet que des armes ont été livrée secrè­te­ment à l’Iran. La mala­die d’Alzheimer s’étant déjà décla­rée il avait cru en fait livrer des armes à la Suisse.

Les rou­tiers sont pas sym­pas
Le 13 novembre 1971 était dif­fusé Duel, le pre­mier télé­film de Ste­ven Spiel­berg où l’on voit un cadre moyen se faire pour­chas­ser à mort par un camion après un simple coup de klaxon. On n’ose à ima­gi­ner ce qui se serait passé s’il lui avait fait un doigt.

Saint-Nico
On fête aujourd’hui la Saint-Nicolas Ier, le pape qui suc­céda à Benoît III.

La Mitre sous le bras
Nous célé­brons aujourd’hui aussi le mar­tyre de Mitre qui contrai­re­ment à Jésus qui chan­gea l’eau en vin, eut l’audace de chan­ger le vin en rai­sins. Il mérita bien qu’on lui coupa la tête. Signa­lons que Mitre fait par­tie de ces saints, vic­time du syn­drome du canard qui consis­tait à se pro­me­ner avec sa tête avant d’expirer.

On the rocks
Il y a tout juste trois ans, la NASA annon­çait qu’elle avait décou­vert de l’eau gelée sur la Lune, mais ne conclut pas à la pos­si­bi­lité de vie intel­li­gente car aucune trace, de whisky ou de pas­tis n’a été détectée.

3 commentaires

  1. Benedictus
    Publié le 13 novembre 2012 à 22 h 52 min | Permalien

    Je constate avec aise que Nico­las 1er arri­vait péni­ble­ment quand déjà trois Benoît était pas­sés. Le score est actuel­le­ment de 16 à 5. Va fal­loir qu’ils s’accrochent pour remon­ter ça, les Nicos.

    En revanche, sur le fait que l’avènement de Benoît 1er est ulté­rieur à Félix IV, je ne ferai aucun commentaire.

    Une pen­sée pour mon arrière-grand-père, pré­nommé Urbain. Et père de Danton.

    Je conseille au père une visite ici :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvestre_II

    sic tran­sit glo­ria mundi

  2. Benedictus
    Publié le 13 novembre 2012 à 23 h 44 min | Permalien

    Un point d’érudition sur l’ami Mitre (à ne pas confondre avec l’ancien pré­sident, Mimitte).

    Ce saint homme aura joué son rôle jusqu’à la fin. En effet, il passa sa vie affu­blé du sur­nom de «Canard». Il est un de ces per­son­nages sur les­quels four­millent des mul­ti­tudes d’anecdotes désa­gréables, et fran­che­ment, c’est exa­géré, même si l’homme n’avait rien d’un boute-en-train et pas­sait pour avoir un peu trop la tête sur les épaules.

    Mitre était un drôle d’oiseau puisque, vigne­ron, il ne tenait pas l’alcool. Si bien que dès qu’il avait un coup dans l’aile, il se pre­nait le bec avec ses congé­nères, et ça finis­sait sou­vent en conflit de canards.

    Pour illus­trer son carac­tère sombre, on raconte sou­vent qu’alors qu’une fille des rues l’incitait à la joie par un ami­cal «Mon canard, en voilà une petite mine, viens plu­tôt faire le pitre», il prit sou­dain ombrage et quitta les lieux sans piper. La jeune fille, déçue, dut se conten­ter de se faire envoyer paître par ce drôle de Mitre.

    Il n’était pas aimé car, par des­sus le mar­ché, Mitre était van­tard. Long­temps, ses enne­mis pré­fé­rèrent le sur­nom­mer «Mitre Omni», car si on l’écoutait, il pos­sé­dait vingt baraques, au bas mot.

    Cepen­dant c’était un homme pieux. Beau­coup étaient épa­tés par la foi de Canard. Et quoi qu’on fît, on devait recon­naître son dévouement.

    Tel­le­ment tour­menté et soli­taire qu’on l’appelait par­fois «le Mitre de la caverne», il serait injuste, répétons-le, d’accabler ce per­son­nage à la vie dif­fi­cile. Emi­gré en Pro­vence, il aurait quitté sa ville de Thes­sa­lo­nique, à cause des mau­vaises plai­san­te­ries et d’un manque d’humour confon­dant. Invé­ri­fiable. Il est avéré, en revanche, que depuis l’aube de son ado­les­cence et ses pre­miers bou­tons sur la gueule, le jeune Mitre avait la Gaule dans la tête.

    De même, l’anecdote vou­lant qu’un jeune barde pro­ven­çal de type médi­ter­ra­néen, peu doué pour la musique, ait chanté à son pro­pos «dites-moi qui est ce grand cor­beau noir ?» est tout à fait douteuse.

    Et pour être com­plet, signa­lons que Simone de Beau­voir, mal­gré son sur­nom, n’a abso­lu­ment rien à voir avec le Canard.

  3. Benedictus
    Publié le 13 novembre 2012 à 23 h 51 min | Permalien

    J’oubliais :

    homines quod volunt credunt.

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