Archives du : 9 juillet 2013

Jérôme Bosch

Il faut vrai­ment être dérangé pour por­ter un cha­peau aussi ridicule.

Jeroen
Jérome Bosch est un peintre néer­lan­dais que les Néer­lan­dais appellent Hye­ro­ni­mus Bosch ou encore Jhe­ro­ni­mus Bosch ce que l’on pour­rait tra­duire par Jérôme Dubois si l’on est de mau­vaise foi puisque la tra­duc­tion lit­té­rale serait Jérôme Bois comme le font d’ailleurs les espa­gnols qui l’appellent Jero­nimo El Bosco, qui se tra­dui­rait lit­té­ra­le­ment en fran­çais par Jérôme Le Bois. L’Espagne qui expose sa plus célèbre toile au Musée du Prado qui en espa­gnol s’appelle Museo del Prado que l’on aurait pu tra­duire en fran­çais par le Musée du Pré mais que les Fran­çais dési­gnent par Musée du Prado. Signa­lons, par paren­thèse que le Musée du Pré ne pré­sente aucune toile de Mar­cel Duchamp ce qui est fort dom­mage. Enfin, à l’époque sou­li­gnons que les espa­gnols l’appelait Gero­nimo Bosco (nous sou­li­gnons comme pro­mis) est la tra­duc­tion lit­té­rale de Hye­ro­ni­mus Bosch.Tout ceci nous amène à faire les deux remarques importantes :

- d’où vient cette manie fran­çaise de ne tra­duire qu’à moi­tié les noms ?
– nous sommes très déçu d’apprendre que le légen­daire chef apache s’appellait en fait Jérôme.
– tout ça ne nous dit tou­jours pas qui est vrai­ment Jérôme Bosch, ce qui fina­le­ment nous fait trois remarques.

Giro­lamo
Nous pas­sons volon­tai­re­ment sous silence, sur le fait que les Ita­liens l’appellèrent suc­ces­si­ve­ment Hye­ro­nimo Boschio, Giro­lamo Boschi Fia­mengo ou encore Bosco di Bal­duc pour l’appeller fina­le­ment aujourd’hui Hye­ro­ni­mus Bosch. Ce qui nous amène à faire les deux remarques sui­vantes :
– les Ita­liens ne savent pas ce qu’ils veulent (il n’y a qu’à voir avec Ber­lus­coni),
– les Ita­liens sont nuls en logique car  il n’existe qu’un seul Jérôme Bosch donc il est inutile de pré­ci­ser qu’il est fla­mand,
– les Ita­liens sont nuls en géo­gra­phie car Hye­ro­ni­mus Bosch était en fait Hol­lan­dais d’origine ger­ma­nique,
– les Ita­liens sont nuls en langues car dési­gner Jero­nimo El Bosco par Bosco di Bal­duc revient à dire lit­té­ra­le­ment Bois de Bois-le-Duc, ce qui est com­plè­te­ment ridi­cule,
– tout ça ne nous dit pas qui était vrai­ment Jero­nimo El Bosco, ce qui nous fait cinq remarques finalement.

C’est beau, c’est Bosch
Afin d’être com­plet, il serait hon­nête de pré­ci­ser qu’en réa­lité son vrai nom est Jeroen Antho­nis­zoon van Aken, c’est-à-dire Jérôme fils d’Antony d’Aix-la-Chapelle, ce qui est ridi­cule pour un artiste convenons-en.  Enfin ceci nous amène aux deux remarques sui­vantes :
– As-t’il pris le nom de Bosch en réfé­rence à sa ville natale ‘s-Hertogenbosch ou par honte de ses ori­gines alle­mandes ?
– les Alle­mands ne s’attribuent aucune gloire de l’origine ger­ma­nique de Jérôme Bosch. On s’en étonne ;
– les Anglais n’ayant aucune gloire à tirer du per­son­nage n’ont pas poussé l’outrecuidance de l’appeler Jerome Wood. N’est-ce pas là une fois de plus une démons­tra­tion évi­dente de  la per­fi­die anglaise ?
– Pour­quoi écrivons-nous ce billet à la deuxième per­sonne du plu­riel alors qu’il n’y a qu’un père désoeu­vré ?
– Tout ça ne nous dit pas qui était vrai­ment Jeroen Antho­nis­zoon van Aken, ce qui nous fait au final cinq remarques.

Rem­plis­sage
A ce stade de cette bio­gra­phie, vous devez en droit de vous deman­der si ces digres­sions, au demeu­rant très inté­res­santes, ne sont ne sont pas là pour mas­quer un manque fla­grant d’inspiration et éti­rer labo­rieu­se­ment la lon­geur de ce billet se trou­vant la caté­go­rie Bio­gra­phies où le lec­teur peut légi­ti­me­ment s’attendre à une prose plus consé­quente, faite de plu­sieurs para­graphes avec des titres, etc. Ce qui nous amène à faire les deux remarques sui­vante :
– c’est bien­tôt fini  ?
– Mais tout ça ne nous dit tou­jours pas qui était vrai­ment Giro­lamo Boschi Fia­mengo, ce qui nous fait deux remarques ! Youpi !

J’ai Bosch cher­ché…
Alors voilà, Jérôme Bosch est née  vers 1453 et est mort quelque part vers 1516, on ne sait pas très bien. Recon­nais­saons quand même que c’est bien pra­tique car nous pou­vons le caser n’importe dans le calen­drier.
On croit qu’il a peint trente-trois tableaux, mais peut-être pas. On peut légi­ti­me­ment pen­ser en regar­dant ses tableaux que Jerôme Bosch était un peu dérangé, mais quand les autres jouent ainsi avec votre nom avouez qu’il a de quoi deve­nir cin­glé.
Ce qui nous amène à nous poser la ques­tion sui­vante : que sait-on de Jérôme Bosch ?

Pas grand chose en fait.