Anniversaires du 22 août

Papa d’un anti­pape
Le 22 août : sale jour pour les papes ! En 1241 Gré­goire IX tré­passe, 39 ans plus tard c’est le tour de Nico­las III. Et comme par hasard, 489 ans plus tard c’est le jour que choi­sit pour naître un anti­clé­ri­cal notoire. Enfin notoire parmi mes amis. C’est d’ailleurs lui-même un ami. Je pour­rais aussi dire frêre, même si nous ne venons pas nu même milieu social, et puis deux frêres nés à 13 jours d’intervalle, ce serait bizarre. N’empêche que mal­gré son anti­clé­ri­ca­lisme for­cené, il se retrouve aujourd’hui affu­blé d’un pré­nom de pape. Alors que son fils lui porte le pré­nom d’un anti­pape. C’est déjà mieux. 

A part Ted. (P. Desproges)

En 1972, mon ami fête ses 3 ans et l’exclusion de la Rho­dé­sie du Comité Inter­na­tio­nal Oly­pimque. Etat d’Afrique, la Rho­dé­sie s’est appel­lée ainsi en hom­mage a Cecil Rhodes qui l’administra et la colo­nisa avec l’aide de l’explorateur Fre­de­rik Selous. On pensa un ins­tant (très bref) appe­ler le pays Selous-la-Rhodésie, mais l’idée fut vite abandonnée.

Comme un manche
En 408, Sti­li­con meurt frappé à mort. Aussi sur­pre­nant que ça puisse paraître, à l’époque son nom ne fai­sait même pas sourire.

Sévè­re­ment bul­lée
En 1291 le pape Nico­las IV rédige une bulle, confir­mant elle-même une bulle de Céles­tin III, accorde aux reli­gieux de Saint-Denis le pri­vi­lège de n’être sou­mis à aucune sanc­tion cano­nique, éma­née de qui que ce fût, hor­mis de leurs abbés, sans une licence spé­ciale du sou­ve­rain pon­tife. On se demande encore aujourd’hui ce qu’il a voulu dire par là.

Tchèque,  tchèque, tchèque, aïe, aïe, aïe
En 1891, tré­pa­sait Jan Neruda écri­vain tchèque. C’est soit-disant en hom­mage à lui que Nef­talí Ricardo Reyes Basoalto décida d’écrire sous le nom de Pablo Neruda. C’est sur­tout plus facile à retenir.

On z’en vous
C’est dans l’indifférence géné­rale que le Bré­sil déclare la guerre aux pays de l’Axe en 1942.

Immo­de­rato Intelligibile

C’est en 1958, que paraît Mode­rato Can­ta­bile de Mar­gue­rite Duras, salué comme une des oeuvres les plus réus­sies du Nou­veau Roman. Ce qui éveilla la curio­sité de Roger Mar­tin du Gard, Prix Nobel de Lit­té­ra­ture 1937. Il devait suc­com­ber à un infarc­tus le 22 août de la même année.

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