Anniversaires du 25 juillet

Fonce Alphonse !
Il y a 869 ans, Alphonse Enriques fêtait ses 30 ans en bat­tant les Maures par la célèbre Bataille d’Ourique. A peine le mas­sacre effec­tué, ses sol­dats lui font un triomphe et l’acclament comme Roi du Por­tu­gal. Il acquiesce et prend le nom d’Alphonse Ier .
Fils d’Henri de Bour­gogne, petit-fils d’Henri de Bour­gogne, lui même petit-fils du roi Robert II le Pieux, ce fils de France comme le célé­bra Luis Camoes dans une ses Lusiades fut presque immé­dia­te­ment reconnu par le roi Louis VII afin de cou­per court à une éven­tuelle (bien qu’improbable mais on n’est jamais trop pru­dent) reven­di­ca­tion du Royaume de France. Ce der­nier aurait dit Plu­tôt cre­ver que d’avoir un roi fran­çais dénommé Alphonse.. Ce à quoi aurait Alphonse aurait répondu «Et Bau­doin, tu crois que c’est mieux ?». Ici par un souci d’exactitude his­to­rique nous nous devons de pré­ci­ser que de nom­breux his­to­riens doutent de la véra­cité de cette réponse.

Fort de cette recon­nais­sance puis de celle de sa maman Thé­rèse de Léon, avec qui il eut quelques dis­putes qui cau­sèrent la mort de plu­sieurs cen­taines de sol­dats, mais quand on aime on en compte pas, Alphonse Ier roi du Por­tu­gal, conti­nua sa conquête du mor­ceau de pénin­sule qui consti­tue l’actuel Por­tu­gal, ne vou­lant pas se retrou­ver «à la tête d’un royaume encore plus petit que la Bel­gique.» comme il l’aurait dit. Là encore, en rai­son des débats tou­jours d’actualité entre les plus émi­nents his­to­riens, cette phrase est à prendre au conditionnel.

Alphonse Ier par un nombre consé­quent de batailles vic­to­rieuse et à la clef un nombre de vic­times qui force le res­pect peut mettre à son cré­dit une grande par­tie de la Recon­quista de la pénin­sule sur les Maures. 
Le seul point néga­tif est à notre sens, le sort des épouses des rois Maures qui, dans leur fuite pré­ci­pi­tée, périrent en ten­tant de tra­ver­ser le Tage à la nage alors que pour­tant nous savons bien il faut prendre garde à ne pas noyer la mau­resque (Pro­verbe Marseillais).

Un petit noir, s’il vous plait .
Il y a 74 ans était assas­siné le Chan­ce­lier autri­chien Engel­bert Doll­fuss, par des nazis autri­chiens eux aussi. Nous n’en par­lons pas ici en rai­son de sa petite taille (1 m 51) qui lui valut le sobri­quet de Mil­li­Me­ter­nich en réfé­rence à son illustre pré­dé­ces­seur le Chan­ce­lier Von Met­ter­nich. Insi­nuer que nous en par­lons juste pour rap­pe­ler que dans les cafés vien­nois, on deman­dait un «Doll­fuss» pour avoir un «petit noir» (le noir étant la cou­leur du parti de Doll­fuss) serait nous prê­ter des inten­tions bien mal­hon­nêtes. Nous le men­tio­nons pour l’apparente sin­gu­la­rité que repré­sente au pre­mier abord l’assassinat d’un fas­ciste par des nazis. Il suf­fit pour­tant de se rap­pe­ler qu’Hitler était chan­ce­lier alle­mand favo­rable à l’Anschluss et Doll­fuss était aussi chan­ce­lier mais autri­chien. C’est pour­tant si simple.

Le Concorde fran­chit le mur du son de l’hôtel.
Il y a 8 ans, c’était le vol le plus rapide jamais effec­tué par un Concorde. Jugez plu­tôt : à 16h42 l’avion super­so­nique décolle de Roissy, à 16h44, il se pose à Gonesse. Mal­gré ce suc­cès, la liai­son Roissy-Gonesse sera sup­pri­mée en rai­son du nombre impor­tant de plaintes des rive­rains survivants.