Anniversaires du 18 mai

Bête et méchant
Nous signa­lons que mal­gré la jour­née inter­na­tio­nale des musées, Line Renaud sera fer­mée aujourd’hui.

Au bout du bâton
C’est le 18 mai 1897 que sorti en librai­rie le roman de Bram Sto­cker Dra­cula ins­piré de  la vie de Vlad Tepes Dra­cula qui pour tuer le temps en atten­dant la mort empa­lait ses enne­mis et oppo­sants. Sur­nommé  Vlad l’empaleur il ins­pira aussi Mr Miko, l’inventeur de l’esquimau.

Torn apart
Il parait que la veille de son sui­cide, le 18 mai 1980, Ian Cur­tis aurait dis­cuté avec sa femme de l’annulation de leur divorce, regardé un film de Wer­ner Her­zog et fait une crise d«épilepsie. Mais ce que l’on a pas dit c’est qu’il a pris la déci­sion de se prendre après avoir écouté en entier un album de son propre groupe, Joy Division.

Après la funeste décou­verte, Edwin alla se conso­ler avec son cheval.

Gazon mau­dit
Le 18 mai 1830, Edwin Beard Bud­ding dépose le pre­mier bre­vet pour l’invention de la pre­mière ton­deuse à gazon, après plu­sieurs mois de mise au point. Alors qu’il rentre annon­cer fiè­re­ment la nou­velle à sa femme il trouve celle-ci au lit avec sa voi­sine. Il fal­lait bien que je trouve quelqu’un pour s’occuper de mon gazon à moi, lui dira celle-ci.

Pleine lune
Aujourd’hui c’est le cen­te­naire du pas­sage de la terre et de la lune dans la queue de la comète de Hal­ley. Est-il cor­rect de men­tion­ner à cette occa­sion que la lune de la femme de Hal­ley  était régu­liè­re­ment visi­tée par la queue de.… ? Non ! Ce n’est pas correct !

Le mur du çon
L’égalité entre les sexes passe pour cer­taines par la repro­duc­tion des même exploits à la con. Ainsi Jackie Cochran devint, le 18 mai 1953, la pre­mière femme à fran­chir le mur du son.

Mal­her mort
Le 18 mai 1911, au che­vet de Gus­tav Mal­her gra­ve­ment malade, des méde­cins hilares s’amusent à faire des calem­bours hon­teux sur leur patient :  Mal­her en meilleure forme. Ah non, Mal­her malade. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux s’écrie  : Merde, Mal­her mort.

Pota­mon Jésus
Parce qu’il fait fai­sait ami-ami avec le reli­gion chré­tienne, pas encore bien vue en 303,  Saint-Potamon fut mar­ty­risé comme il se doit.

3 commentaires

  1. Publié le 30 mai 2011 à 14 h 09 min | Permalien

    Bon­jour,

    Per­met­tez moi d’apporter une cor­rec­tion quand aux décés de Ian Cur­tis chan­teur de joy division.

    Le 17 mai 1980, Ian Cur­tis va rejoindre Deb­bie (Debo­rah) chez elle, au 77 Bar­ton Street de Mac­cles­field. Il lui répète qu’il ne sou­haite pas la fin de leur mariage, tout en ne pou­vant se résoudre à se sépa­rer d’Annick. Mais Debo­rah, jalouse, ne veut rien « par­ta­ger » : elle refuse. Sur ce, Ian se braque et ren­voie Debo­rah, qui va pas­ser la nuit chez ses parents. Ian regarde à la télé­vi­sion Stros­zek de Wer­ner Her­zog, cinéaste qu’il admire. Ce film raconte le par­cours d’un jeune musi­cien alle­mand paumé et alcoo­lique qui, parti vivre le rêve amé­ri­cain aux États-Unis, se retrouve aban­donné par la femme qu’il aime et cri­blé de dettes ; il finit par se sui­ci­der après une lamen­table ten­ta­tive de hold-up. En situa­tion de dépres­sion, il écrit une der­nière lettre à Debo­rah, qu’il place sur le rebord de la che­mi­née. La teneur exacte de cette soi-disant note de sui­cide n’a pas été révé­lée, mais elle ne com­porte pas ses inten­tions de sui­cide, seule­ment le fait qu’il sou­hai­te­rait être mort. Ensuite, Ian se serait saisi d’une ou de plu­sieurs pho­tos avec sa petite fille Nata­lie (juste un an), envers laquelle il se serait senti cou­pable, voire envers son épouse. Il se met à écou­ter, à plu­sieurs reprises, l’album 33 tours The Idiot d’Iggy Pop (issu d’une col­la­bo­ra­tion avec David Bowie). Il aurait éga­le­ment eu une vio­lente der­nière crise d’épilepsie. L’aube poin­tant, ce dimanche 18 mai 1980, il va se pendre au pla­fond de la cui­sine à l’aide de la corde et du cro­chet du séchoir à linge, qui étaient acces­sibles. De retour vers midi, Debo­rah le découvre avec hor­reur. Coïn­ci­dence, le même jour, le vol­can du Mont Saint Helens (Etats-Unis) s’effondre et explose. Pour le groupe, atterré, qui devait par­tir pour les États-Unis, c’est aussi un effon­dre­ment, qu’ils choi­si­ront plus tard de dépas­ser pour pour­suivre leur che­min en pre­nant le nom de New Order. Un mois après sa mort sortent Love Will tear us apart (27 juin) et deux mois et demi après Clo­ser (fin juillet au R.-U., décembre aux E.-U.), album post­hume qui se clas­sera dans le top 10 de la BBC. Joy Divi­sion ne jouera jamais aux États-Unis.

  2. Publié le 30 mai 2011 à 16 h 18 min | Permalien

    @DSC :
    Cher Car­los,
    merci pour ces pré­ci­sions. J’ajouterai que non seule­ment Joy Divi­sion n’a jamais joué aux États-Unis mais dans mes toi­lettes non plus, même les jours où la consti­pa­tion m’étreint. Les effets secon­daires anxio­gènes étant beau­coup trop impor­tants par rap­port à l’effet laxa­tif.
    Joyeu­se­ment vôtre
    Le père

  3. Qui habet aures audiendi, audiat
    Publié le 13 décembre 2011 à 0 h 45 min | Permalien

    Foin de psy­cho­lo­gisme à deux balles, pour moi, le diag­nos­tic est simple. Non, ce n’est pas une mor­sure de vipère, mais ça y res­semble.
    Ian souffre depuis long­temps de son homo­ny­mie avec Tony, qui, lui, a tourné avec Mari­lyn, et qui fait rien qu’à para­der dans sa voi­ture de sport avec son copain Roger Moore. Si seule­ment Ian avait entendu la ver­sion fran­çaise avec la voix de Michel Roux, son com­plexe en fût devenu bien déri­soire. Mais la pro­vi­dence en vou­lut autre­ment et c’est le des­tin auto­des­truc­teur de Norma Jean qui mar­quera le petit Ian.
    Mais sur­tout, ce mois de mai 1980 est par­ti­cu­liè­re­ment pourri. Ces péque­nots de Liver­pool viennent encore de souf­fler le titre à Uni­ted. On en sait pas si Mit­ter­rand sera can­di­dat l’année sui­vante. Et Ian se ronge les sangs à l’approche de sa tour­née aux USA, pani­qué à l’idée de devoir, pour suivre l’itinéraire de son idole, rou­ler des galoches et chan­ter Happy Bir­th­day Mr Pre­sident à Jimmy Car­ter.
    Ce funeste 18 mai, Ian écoute Iggy Pop, et qui sait, peut-être a-t-il la vision pré­mo­ni­toire de voir ce rigolo torse nu, trente ans plus tard, pla­cardé 4 par 3 dans le métro pour vendre la soupe des Gale­ries Lafayette. Dépri­mant, on le com­prend. Tou­jours est il qu’à l’écoute de ce gui­gnol, Ian prend conscience de la nui­sance sonore que lui et ses petits copains pro­pagent sur le monde. On a retrouvé le contenu édi­fiant de sa lettre d’adieu : » Je n’en puis plus, Hen­drix est mort, Len­non est mal barré s’il conti­nue à refu­ser des auto­graphes à tout le monde, tan­dis que Gil­bert Mon­ta­gné, Led Zep­pe­lin et Pink Floyd peuvent encore sévir ! Ce monde est trop injuste. Auri­bus teneo lupum (je tiens le lobo par les oreilles). En plus ma femme est anglaise, et Her­zog est vrai­ment com­plè­te­ment taré ! Adieu. «
    Dans la soi­rée du 18, quand il apprend le décès de Cur­tis, Bre­j­nev s’écrie devant le polit­buro médusé : «Ian Cur­tis ? Com­bien de Joy Divi­sion ? … non je déconne, mais putain si vous voyiez vos tronches d’apparachiks !».

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