Voilà exactement un an, que le père désoeuvré a ouvert ses portes. Entre temps divers déménagements. Même si le concept a évolué, même si plus de la moitié des idées ont été abandonnées, j’aurais tenu un an.
Du côté des joies, il y a déjà la satisfaction d’avoir enfin commencé un «blog». Enfin d’avoir osé écrire quelque chose susceptible d’être lu par le monde entier, même si dans la pratique, seuls quelques amis et proches lisent par politesse.
Du côté des peines, il y l’impossibilité due soit au manque de désoeuvrement ou d’inspiration qui ne m’ont pas permis de boucler en un an, un éphéméride unique en son genre puisqu’il commence un 15 juillet.
Pour en revenir à la génèse, il est intéressant de revenir sur les ingrédients nécessaires au départ:
- un président français qui remet la légion d’honneur à Jacques Séguéla,
- un désoeuvrement parternel associé il est vrai à un certain désoeuvrement professionel,
- l’écoute des oeuvres complètes de Pierre Desproges,
- l’envie de briller devant une brillante libraire qui me fit croire que je n’écrivais pas trop mal,
- l’éphéméride de wikipedia.
Un an plus tard :
- il est improbable que Seguéla puisse avoir une seconde fois la légion d’honneur,
- le désoeuvrement a autant disparu du côté professionel que personnel, puisque c’est souvent le mois de June,
- ça fait longtemps que je n’ai pas écouté Desproges,
- même la brillante libraire n’a plus le temps de me lire
Á l’heure du bilan, les raisons pour arrêter sont nombreuses :
- Je n’ai plus le temps de regarder la télévision,
- je ne suis plus désoeuvré du tout,
- j’écris des calembours qui font que je n’ose pas révéler ma véritable identité,
même si j’ai encore quelques raisons de continuer parmi lesquelles :
- J’ai toujours pas bouclé le calendrier,
- j’espère compter mes visiteurs sur les doigts de mes deux mains,
- Zemmour et Neaulleau n’arrêtent pas,
- Bigard est toujours vivant,
- Desproges est toujours mort,
- les anglais n’ont pas fini d’être perfides,
- j’ai pas fini d’étudier la biographie de Leopold,
- tout le temps passé à écrire ici, n’aura pas été consacré à travailler,
Par contre la manière dont je vais continuer les anniversaires n’est pas décider, on verra tout à l’heure. J’ai encore pleins d’idées. On verra. Alors au 15 !
1 commentaire
les amis suscités (sans jeu de mot) lisent pour se poiler. La politesse ne fait pas partie de leirs qualites