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Contrairement à ce qu’affirme Stéphane Courtois, tout ce qui est rouge n’est pas noir. En effet, dans l’histoire du communisme il y a aussi du rose. Si l’histoire de l’humanité est pavée d’atrocités, l’amour fut et sera toujours présent. Les pires dicateurs ont été bien souvent autant influencés par leur cœur que par leur (de-)raison. Ils ont connu, l’amour avec ses joies et ses déceptions, ses passions et ses déchirements. On pense tout naturellement à Jules César et Cléopâtre, Napoléon et Joséphine, Hitler et Eva Brown, Kennedy et Marilyn ou encore François Mitterand et Catherine Langeais et beaucoup d’autres. Pourtant dans cette liste qui penserait y inclure Leonid Brejnev.
Bien qu’ayant été le maître absolu de l’Union Soviétique pendant près de 18 ans, il n’a pas laissé la même trace dans l’histoire que ses prédécesseurs Khrouchtchev et Staline. Et pourtant, si le grand public ne ne souvient pas très bien de Brejnev, il a marqué, sinon traumatisé, bon nombre de dirigeants rencontrés au cours de sa vie.
Nous n’allons pas retracer ici la vie de Brejnev depuis sa tendre enfance, en revenant sur chaque étape de son parcours politique et son ascension dans l’appareil soviétique. D’une part ça n’aurait pas d’intérêt et ça me ferait de la peine de vous faire rater Zemmour et Naulleau. Mais pour résumer rapidement, Brejnev fut le poulain de Khrouchtchev. Dans la nomenklatura les mauvaise langues parlaient de favori, bien que ce mot fut proscrit en raison de sa connotation monarchique qui était plutôt mal vue depuis les événements de Novembre 1917 (la Révolution d’Octobre). Si on ne peut pas à proprement parler de passion entre ces deux–là, Brejnev sentit après quelques années une certaine lassitude de la part du maître du Parti Communiste, lassitude se traduisant par un perte d’intérêt pour son mignon, et des marques d’effusion publiques envers les autres un peu trop appuyées.
Renâclant aux scènes de ménage, Brejnev se bornera simplement à écarter sonvieux mentor du pouvoir et devenir à son tour maître de l’Union Soviétique.
Une fois au sommet du parti, Brejnev découvrant le pouvoir qu’il détient voit ses désirs décuplées comme celà arrive bien souvent et n’aura de cesse de les assouvir. Brejnev à l’instar de son prédécesseur aimait pratiquer le baiser à la Russe, mais aussi l’étreinte à la Russe, la brouette à la Russe. Par contre il n’aimait pas beaucoup l’omelette à la Russe, mais c’est un autre sujet.
Sa liaison la plus célèbre fut celle qu’il entretenu avec Erich Honecker et qui dura pratiquement jusqu’à sa mort. Brejnev dès son arrivée au pouvoir manifesta un intérêt tout particulier envers la RDA. Il était de manière naturelle attirée par l’Allemagne qu’il avait découvert à travers la production pornographique particulière à cette époque. Grâce à sa position priviliégiée, il lui était permis de se procurer de nombreux films amateurs qui on fait la gloire du cinéma pornographique germanique pendant les années 60–70. L’Allemagne qui fut un véritable précurseur du genre gonzo et proposa très tôt des films divers aux styles extrêmes : zoophilie, scatohilie, gérontophile, ce dernier étant le genre favori de Brejnev.
C’est à l’occasion de l’anniversaire du Parti Communiste de la RDA, que particulièrement ému il se laissera aller en embrassant un orateur. Pour Honecker c’est le coup de foudre et une grande passion qu’il éprouvera jusqu’à la fin. Ces années sont pour lui les plus rouges (le mot rose car pouvant désigner ces traitres de la social-démocratie), comme il l’écrivit dans ses mémoires non censurées et il nageait dans le bonheur. Il attendait chaque anne avec impatience l’anniversaire du SED car celà signifiait avoir son Leonid pour lui seulement. Pour Brejnev, en revanche, s’il nourrit une obsession envers le dirigeant de la RDA aux débuts, cette passion s’émoussera avec le temps pour laisser place à un vertaines tendresse caractéristique des vieux amants. Les photos souvenirs de l’amour naissant est présenté dans la gallerie ci-dessous;
Mais le pouvoir suprême attisant l’appétit Brejnev ne peut s’empêcher des infidélités, discrètes certes avec les dirigeants des pays du pacte de Varsovie qui se montrent encore plus dociles après la répression du printemps de Prague, où Dubček comprit ce qu’il en coutait de refuser les avances du maître de Moscou. Cet appétit était encore plus grand lorsqu’il commença à rencontrer les chefs d’États du monde occidental. Ceci se traduit par une période de détente dans les relations entre les deux blocs sans précédent, n’en témoignent les rencontres avec Richard Nixon, Gérald Ford et finalement Jimmy Carter. Ces rencontres mèneront aux accords SALT I et SALT II sur la limitation de l’arsenal nucléaire. Bien qu’aucun des trois présidents n’aient cédés aux avances, ils ont toujours cherché toujours à repousser les avances du Jabba soviétique avec diplomatie ne sachant pas à quoi s’attendre de la part du vieil ours ukrainien. Les politologues les plus reconnus, parmi lesquels figure mon boulanger, se demandent même s’il n’a pas envahi l’Afghanistan par dépit.
Bien qu’intérieurement blessé par ce comportement, Erich Honecker n’en pris pas ombrage, comprenant tout ceci se passait entre maîtres du monde et que par ces incartades, il récupérerait un peu du prestige de son amant. Eric prit par contre très mal, l’obsession que nourrit Brejnev envers le chancelier est-allemand Willy Brandt. Il faut dire que Willy Brandt correspond aux gouts de Brejnev à savoir les vieux Allemands mais encore vigoureux. Leonid eut du mal à supporter les rebuffades du chancelier. Intransigeant, Willy Brandt ne cèdera jamais : «Il y a des limites à la Ostpolitik» avait-il dit à Brejnev. Pourtant Brejnev, ne se découragea jamais, mais tous ses efforts furent vains.
Honecker pris d’autant plus ombrage de cette passion, que Willy Brandt ne manquait pas une occasion de se moquer des Ossies. Il vivait donc de manière extrêmement humiliante la passion du boudha du Kremlin. C’est donc un Brejnev triste et aigri qui retournera un temps vers son vieil amant, ce dernier espérant ranimer la flamme de leur passion des débuts.
Aujourd’hui la jeune génération ne se souvient plus de Brejnev, alors qu’il influença son époque plus qu’il n’y parait. Il n’y a qu’à citer ce que nous révève l’essai intitulé De l’influence de la doctrine Brejnev sur la pensée intellectuelle française et ses retombées sociales sur l’économie de la Seine-Saint-Denis entre avril 1976 et décembre 1978 : étude comparative des oeuvres de Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut et Carlos publié par l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales sous la direction de Jacques Juilliard. En effet, il semblerait que la chanson Big Bisou du chanteur Carlos serait en fait un hommage au poussah de la Place Rouge.
C’est pas rien.
Plutôt que de vous faire un résumé de la vie de BHL voici une vidéo qui résume assez bien le personnage. ///html
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Antoine le cumulard
On a beaucoup écrit à propos de Saint-Antoine de Padoue (à confondre avec Saint-Antoine de Lisbonne puisqu’il s’agit du même). D’ailleurs ce simple fait nous nous en dit déjà pas mal sur une des caractéristiques du personnage qui consistait à occuper l’espace. Avec cette assurance qui faisait qu’il se sentait à l’aise partout et partout comme chez lui. En effet, il ne se contenta pas seulement de rajouter à son nom Lisbonne et de Padoue mais bien de toutes les villes où il passa un jour au l’autre. À Toulouse, il est connu comme Saint-Antoine de Toulouse, à Montpellier comme Saint-Antoine de Montpellier, à Cuges-les-pins comme Saint-Antoine de Cuges-les-pins , à Brive-la-Gaillarde comme Saint-Antoine de Brive-la-Gaillarde[1], etc., etc. D’autant plus qu’il s’appellait en réalité Ferdinand.
Des débuts difficiles
Le petit Ferdinand est né d’une famille de nobles militaires. Aux récits de son père, il aspirait à une carrière militaire, couvert de récompenses et de titres de gloires. Mais, manque de chance, comme il est le cadet de la famille, c’est décidé d’avance, pour Ferdinand, ce sera la prêtrise. Contrarié de devoir faire un métier qui amène bien peu de possibilités de gloire, Ferdinand se promit pourtant de devenir le membre de sa famille le plus célèbre. Pour cela il n’existait qu’un seul moyen à l’époque: devenir Saint. Il s’attela alors à se construire un plan de carrière qui lui apporterait à coup sûr, célébrité et canonisation. Tout d’abord il décida de changer son nom, car il faut le reconnaître que c’est difficile de prétendre atteindre le panthéon des saints en s’appelant Ferdinand. Ce sera donc Antoine. Déjà ça a une autre allure. Ensuite, il se résolu à adopter un ordre mendiant, allant à l’encontre de son aversion naturelle pour la pauvreté mais c’était ce qui était en vogue à l’époque. Sa décision fut prise lorsqu’en 1220, après que les restes de moines franciscains martyrs furent ramenés du Maroc au Portugal. Il décida de partir pour le Maroc, afin de se faire martyr lui-même, convaincu que ce serait là le meilleur moyen de devenir célèbre. Mais en débarquant à Messine il trébucha sur un pavé et se cassa l’ongle du petit orteil. Il prit tout d’abord la décision de se couper plus régulièrement les ongles maintenant qu’il se promenait en sandales et il décida finalement de rentrer, echaudé par la douleur en se disant que martyr ça risquait de faire quand même vachement mal. Mais plutôt que d’affronter le jugement de sa famille, le voyant rentrer en un seul morceau, il se dirigea vers Sicile, afin de se faire oublier pour un temps.
Le Saint omniprésent
Il aurait très bien pu alors couler des jours heureux dans le monastère de Montepaolo où il débarqua, mais son ambition démesurée ne pouvait se satisfaire d’un vie tranquille retiré du monde. Il y resta un an, et à l’occasion d’un discours, il se fit remarquer par Saint-François d’Assise qui l’envoya alors en tournée en Italie et en France. Antoine saisi cette opportunité pour lancer sa carrière. C’est lors de ses pérégrinations qu’il devint célèbre, prenant le soin de laisser son nom et sa trace à chaque endroit où il passait. Qu’un cas d’hérésie véritable ou prétendu et l’on trouvait Antoine sur place dans les jours suivants. Si les distances le lui permettait, il visitait plusieurs villes, à la foi vacillante, dans la même journée. Il donnait l’impression parfois de posséder le don d’ubiquité. Ce qu’il prenait soin de ne jamais démentir, par ailleurs. Et pour être certain de laisser une trace, il prenait soin d’accomplir un miracle dans chaque ville ou village où il passait.
Le Garcimore des franciscains
Faire la liste des miracles accomplis par Saint-Antoine rallongerait inutilement la longueur de cette biographie. Il faut dire qu’il ne reculait devant rien. Si l’on faisait une liste exhaustive, il aurait accompli plus de miracles que Jésus, ce qui aurait pu poser problème car à l’époque on prenait très au sérieux le péché d’orgueil. Son coup de génie consista alors à faire croire qu’il avait tenu l’enfant Jésus dans ses bras, se donnant une légitimité malgré l’anachronisme. Aux sceptiques, peu nombreux, qui lui faisait remarquer que le Christ est mort adulte , il rétorquait que Jésus n’a pas d’âge, puisqu’éternel, donc il est à la fois adulte et enfant. Il poussait même très loin cette logique tordue lorsque quelqu’un osait supposer que les miracles de Jésus avaient une autre classe et plus de portée que les siens.
Les miracles de Jésus ? Mais c’est moi qui lui ai tout appris quand il était tout gosse.
Saint-Antoine
L’un de ses premiers miracles connu est la conversion de la mule, qui en fait appartenait à Saint-François d’Assise, abusant de la pauvre bête qu’il avait séduite et enlevée à son légitime propriétaire, comme révélé plus loin par la découverte de la lettre de ce dernier à Saint-Antoine.
Le pauvre animal avait malgré lui et ses longues dents un don exceptionnel pour les choses de l’amour qui permettait à Saint-François de mieux supporter le voeu de chasteté. La pauvre mule, voyant Saint-Antoine brandir son goupillon, se mit à genoux prête à effectuer sa gâterie habituelle. La foule en délire applaudit.
Le vrai miracle, c’est qu’on ne sent pas ses dents
Saint-François d’Assise
Un autre mirace attesté est la conversion du tyran Ezzelino, qui séduit par les talents exceptionnelles de la mule de Saint-François, accepta de se convertir en échange de la pauvre bête. Saint-Antoine le fit sans aucun remords.
Il convertit aussi un jour une foule d’infidèles, en parlant aux poissons, ce qui n’a rien d’extraordinaire, car ce n’est pas parce qu’on est muet comme une carpe que l’on est forcément sourd.
Quant au miracle qui consista faire parler un nouveau-né, c’est encore grace à l’immense crédulité de la foule incapable de reconnaître un nain d’un enfant.
En résumé, nous pouvons conclure que le vrai miracle de Saint-Antoine c’est d’avoir toujours face à lui, une foule terriblement crédule.
La petite entreprise
Ses voyages firent beaucoup pour sa notoriété mais un jour il se décida à s’installer et fonda un monastère à Brive. Sur place il développa son art de la conversion des hérétiques et des guérisons comme le témoigne ce chant de l’époque.
Au marché de Brive-la-Gaillarde,
pour un” p’tite histoire de pognon,
Des lépreux vétus de simples hardes,
se battaient à coups de moignons
Majestueux, dans sa robe de bure,
Saint-Antoine bien inspiré,
Parvint car c’est dans sa nature
à guérir les handicapés.Mais voilà que ces presque-charognes,
retrouvant l’usage de leur vit
au lieu d’aller comme les ivrognes,
gonfler la foule des convertis.
Donnèrent dans la démesure
usant de leurs nouvelles guibolles
Mais on le sait, la vie est dure :
il moururent de la p’tite vérole
Patron cumulard
Il aurait aussi bien pu se contenter de gérer son petit monastère et y terminer des jours heureux. Mais être le patron d’un monastère ne lui suffisait pas. C’est la raison pour laquelle il devint le Saint-Patron des marins, des pêcheurs, des naufragés et des prisonniers, des pauvres, des oppressés, des femmes enceintes, des affamés, des cavaliers, des amérindiens, contre la stérilité, des objets perdus. Il devint même comme son mentor Saint-François le Saint patron des animaux, ce qui montre bien son ambition sans limite.
Pour se justifier de toute, il se promenait avec la fameuse lettre de Saint-François d’Assise connue sous la forme suivante :
Au frère Antoine, mon évêque, frère François, salut.
Il me plaît que tu enseignes aux frères la sainte théologie, à condition qu’en te livrant à cette étude tu n’éteignes pas en toi l’esprit de prière et de dévotion, ainsi qu’il est marqué dans la Règle.
Seulement voilà, nous sommes en possession de l’original de la lettre, qu’Antoine avait corrigée de manière maladroite, et qui fut reproduite par les moines copistes, qui avaient déjà gobée l’histoire du petit Jésus.
Au frère Antoine,
espèce demoine de mes deux prétendant être unévêque, frère François, salutconnard.Il me
vient aux oreilles que tu te complais dans l’usurpation la plus méprisable etque tu enseignessoit-disant,auxpauvres imbéciles defrèresprêts à croire la moindre de tes conneries, non seulementla sainte théologie,ce qui n’est pas si grave, mais que tu diffuses en te les attribuant tous les trucs que je t’ai enseigné, te faisant ainsi passer pour le champion des miracles,je te rappelle que je t’ai confié mes secretsà condition que l’usage que tuenfasses soit modéré.Or j’apprend que non seulement monsieur se met à parler aux oiseaux mais qu’histoire d’en rajouter il parle aussi aux poissons ? Ente livrant àdecettepratique sans respecter la Règle que je t’avais enseigné pendant tesétudestu n’as fait que confirmer ce que j’avais déjà préssenti quand tu avais séduit ma mule Ursule, la pauvre et que tu me l’as enlevée. J’ai eu vent que tu as utilisé son don naturel pour les gâteries, pour faire croire à la foule qu’elle voulait recevoir le sâcrement. Tu n’es vraiment qu’une saleteignesansscrupules. Il n’y apasgrand chose à récupéreren toi. Il ne te manque ni l’air nil’espritpour m’avoir usurpé le titre de patron des animaux que j’avais eu tant de mal à obtenir qui m’attiraient tantde prièreset de dévotion,tu n’es vraiment qu’une pauvre merde. Mais si tu crois que je vais me laisser faire, tu te fourres le doigt dans l’oeil (si ce n’est pas ailleurs). Je vais repartir moi aussi en tournée et on verraainsi qui est le patron. J’ai plus d’un tour dans ma besace que dans ton sac à merde. Et le monde verra bienla médiocrité dont tu as fait preuve.
J’espère pourtoi que je ne te croiserai pas un jour sur les routes, car après que tu auras eu la gueulemarquéà coups de sandalesdansla gueule tu auras compris qu’on ne déconne pas avecla Règlede Saint François. Tu pourras toujours demander à tes poissons de voler à ton secours ou t’amuser à recoller ton nez que je t’aurais éclaté.
Je te méprise Saint-Antoine de mon cul[2]
Passé la surprise sur le style un peu direct de Saint-François, on est surpris d’apprendre la réalité de rapports qui unissaient Antoine et François. On constate aussi que les moines copistes n’avaient pas vraiment le sens critique.
La fin
Sentant la fin approcher, il décida que le meilleur endroit pour finir ses jours et mettre les plus grandes chances de son côtépour la canonisation serait l’Italie, peuple particulièrement crédule et croyant aux miracles. N’ont-ils pas mis au pouvoir Berlusconi par trois fois ?
[1]je précise aux mauvais esprits qui s’agitent déjà qu’il évita de passer parle village de Moncuq
[2]Je répète, Saint-Antoine n’est jamais passé par Moncuq, cette lettre rageuse de Saint-François ne constitue en aucun cas une preuve.
Des débuts difficilles
La idées révolutionnaires étant assez répandues aux alentours de 1789, il essaie de percer en rédigeant un livre pronant une doctrine de partage des terres agricoles et de de distribution égalitaire des récoltes. Il remet ainsi en cause le principe de propriété privée, mais à la campagne seulement. Faut pas déconner non plus. L’ouvrage intitulé : Cadastre perpétuel, ou Démonstration des procédés convenables à la formation de cet important ouvrage, pour assurer les principes de l’Assiette et de la Répartition justes et& permanentes, et de la perception facile d’une contribution unique, tant sur les possessions territoriales, que sur les revenus personnels ; Avec l’exposé de la Méthode d’arpentage de M. Audiffred, par son nouvel instrument, dit graphomètre-trigonométrique ; Dédié à l’Assemblée nationale» est, soyons juste, un véritable bide. De dépit Babeuf sombre dans le journalisme et dégouté du monde paysan, monte à Paris.
La gloire
Une fois dans la capitale, il se distingue en s’opposant aux Girondins, ce qui semble être une constance pour les babouvistes) et crée le Journal de la Liberté de la Presse qui ne fut jamais interdit. Comme quoi. Maintenant qu’il est loin de la campagne, il se lance d’autant plus facilement dans la défense du peuple qu’il n’a plus à le cotoyer, car il se borne à fréquenter les clubs de reflexion pour diffuser ses idées.
Cette posture de rebelle, lui permet un succès auprès de la gent féminine bourgeoise, qui trouve là le moyen de se procurer des frissons à peu de frais. C’est à cete fin que Babeuf milite pour l’ouverture des clubs aux femmes. Ce qu’il appliqua à son propre club : le Club du Panthéon. La création de ce club est considéré comme la naissance du Babouvisme, nom qu’il attribua peu modestement à son courant de pensée. Ce club draine la fine fleur de la bourgeoisie décadente de Paris pour des activités de groupe autant condammnées par la morale (autant chrétienne que révolutionnaire).
La chute
Devant les scandales et les protestations de nombreux cocus, le Club du Panthéon est fermé et Babeuf est contraint de s’enfuir. N’acceptant pas sa déchéance, il tente de renverser le Directoire avec la tristement célèbre Conjuration des Egaux. Plutôt que de faire appel au peuple, il s’adjoint l’aide de ses amis bourgeois révolutionnaires : il est arrêté et guillotiné le 27 mai 1797.
La postérité
Par ses écrits sur la collectivisation des terres, il est considéré comme un précurseur du communisme. Il fut par exemple cité comme modèle par Marx et Engels ainsi que par Rosa Luxembourg, mais pas par Georges Marchais. Certains le voit comme un des fondateurs de l’extrême-gauche. Non seulement par ses idées elle-mêmes mais aussi par cette constance de l’extrême-gauche de défendre la souffrance du peuple, sans trop l’approcher.
La légende
On raconte que nombre de ses idées lui furent inspirées par le grand amour de sa vie Arlette. Ses compagnons de route, ne s’expliquent pas comment cet homme capable de séduire les plus belles femmes de la capitale, put tomber amoureux de cette femme dont la laideur n’avait d’égale que son caractère acariatre. C’est d’ailleurs par ironie, qu’elle avait le surnom d’Arlette la Guillerette.
Le Babouvisme en 2009
Aujourd’hui le babouvisme a totalement disparu. On parle bien quelques irréductibles mais rien qui ne puisse en désigner On en dénombre encore une babouviste non loin du panthéon mais à notre connaissance, c’est plus en raison de ses attribut physiques que politiques.