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Anniversaires du 9 juin

Charles Dickens au comble de la révolte face à la misère.

Une bonne nou­velle
Le XIXéme siècle est celui de la révo­lu­tion indus­trielle qui s’accompagna de la misère et de l’exploitation d’une large par­tie de la popu­la­tion. C’est la dénon­cia­tion de cette misère qui per­mit à Charles Dickens de mou­rir riche et célèbre le 9 juin 1870.

Une bonne et deux mau­vaises nou­velles
Le 9 juin 1537 le pape Paul III créé l’embarras en décla­rant que les Indiens d’Amériques sont des hommes comme tout le monde, inter­di­sant du coup leur mise en escla­vage. Ce qui aurait pu être une bonne nou­velle pour eux a signé leur arrêt de mort, puisque du coup, les colons suc­ces­sifs déci­dèrent de les exter­mi­ner afin de faire de la place pour les esclaves d’Afrique.

Mais il est où son kiki ?
Aujourd’hui Donald Duck fête ses 78 ans. Il a pas pris une ride, porte tou­jours la même redin­gote et n’a tou­jours pas de quéquette.

Et je tue­rais, mon père, ma mère, mes frère et mes soeurs.…
Néron détes­tait tel­le­ment sa famille, qu’après avoir com­man­dité la mort de presque tous les membres de sa famille, il ordonna son propre assas­si­nat le 9 juin 68.

Prime à la casse
On fête aujourd’hui le mar­tyr de Prime qui subit tel­le­ment de tor­tures qu’il était tout cassé au moment d’expirer.

Charles Dickens

En ces temps de grande incer­ti­tudes sociales où la rébel­lion couve un peu par­tout, y com­pris chez les socia­listes, c’est dire, qu’il me soit per­mis  de retra­cer (briè­ve­ment quand même, j’ai pas que ça à foutre non plus) la vie du grand rebelle que fut Charles Dickens.

Car à l’instar de Vic­tor Hugo, Emile Zola, le Sous-Commandant Mar­cos ou Michel Sar­dou, Charles Dickens fut lui aussi un grand révolté.

Dès sa nais­sance Charles avant même d’avoir son nom, se révolta en hur­lant son indi­gna­tion d’être ainsi arra­ché à la dou­ceur et le cha­leur amnio­tique du ventre de sa mère.

Peu après il se révolta lorsqu’on l’arracha au sein mater­nel pour lui don­ner des bibe­rons. Sa force de carac­tère le condui­sit à se révo­le­ter de façon quasi-permanente  contre la soupe qu’on ten­tait de lui faire avaler.

Ce n’est qu’une fois l’âge adulte atteint qu’il se com­mença à publier des romans révol­tés à carac­tère social, qui à defaut de chan­ger la situa­tion sociale des pauvres, finit par lui assu­rer un confor­table revenu.

Une fois devenu riche il s’évertua à dis­sé­mi­ner sa révolte au tra­vers de lec­tures publiques. Il alla même jusqu’à apprendre à sa femme de ménage les fon­de­ments de la révolte en lui défon­çant le fon­de­ment justement.

Riche et repu il tente de se révol­ter contre la mort le 9 juin 1870. En vain.

P.S.: pas la peine de vous révol­ter, je vous avait bien dit que je serais court.