Archives du tag : Pascal

Anniversaires du 24 mars

Livre de Pas­cal
Le 24 mars 1657 Blaise Pas­cal publiait dix-huit lettres sous forme de recueil afin de sou­te­nir les jan­sé­nistes. Afin  de ne pas être pour­suivi il signa sous le pseu­do­nyme de Louis de Mon­talte, mais tou­jours aussi orgueilleux il n’a pu s’empêcher de titre l’ouvrage : Les Pro­vin­ciales de Louis de Mon­talte de Pas­cal. La police pour­tant ne fit jamais le rapprochement.

Leçons du passé
Le 24 mars 1720, les éta­blis­se­ment ban­caires de la rue Quin­cam­poix res­pon­sables de la crise ban­caire sont … sim­ple­ment fermés.

Leçons du passé (bis)
Jusqu’au Vème siècle, les Romains avaient cou­tume de célé­brer les San­gui­na­ria fêtes reli­gieuses durant les­quelles les aspi­rants galles (équi­va­lents des prêtres) se cas­traient eux-mêmes. Cette cou­tume fut abo­lie avec l’apparition du Chris­tia­nisme : aujourd’hui le Vati­can le regrette mais pas autant que les enfants de chœur.

La minute blonde
Pour une fois que l’on parle de sexe ici, profitons-en pour sou­hai­ter un joyeux anni­ver­saire  à la déli­cieuse Fré­dé­rique Bel qui fête aujourd’hui ses 38 ans.   

Ça passe mieux avec la Val­se­rine
Le 24 mars 1760 était signé un des onze Trai­tés de Turin. Celui-ci défini le par­tage de la Savoie entre la France et le Royaume de Sar­daigne. La France cède la rive gauche du Rhône en échange de la Valserine.

Comme un phoque
Alexandre Popov né à Perm fut un grand inven­teur russe. Alors qu’il n’est âgé que de 18 ans, il laisse Perm pour bri­co­ler son antenne à l’aide d’un conduc­teur de Branly. Celle-ci lui per­met­tra d’établir la pre­mière liai­son radio­élec­trique en morse le 24 mars 1896.

Sans-papier
Le cos­mo­naute russe Ser­gueï Kri­ka­liov est bien embêté le 24 mars 1992 en redes­cen­dant sur terre après 10 mois pas­sés dans l’espace. En effet ses papiers ne sont plus en règle puisqu’il est parti sovié­tique et revient russe.

Sha­zam
Le 24 mars 1874 Ceci­lia Stei­ner se rend à la mater­nité pour accou­cher, arri­vée en salle de tra­vail la sage-femme constate qu’il n’y a aucun bébé dans le ventre. Un moment pani­quée, Céci­lia retrouve son reje­ton qui se repose tran­quille­ment dans un couf­fin. Harry Hou­dini vient de naître.

Scan­dale fer­ro­viaire
Il y a 14 ans jour pour jour, le train Ram­sgate — Londres effec­tue son tra­jet sans s’arrêter aux arrêts inter­mé­diaires pour arri­ver à l’heure pré­vue afin de faire plai­sir aux diri­geants de Vivendi. Aucun risque que cela n’arrive en Belgique.


Anniversaires du 16 mars

Comme chaque année, la fête à Bac­chus a fini par dégénérer.

Ah ! Les belles bac­chantes !
Selon le calen­drier romain c’est aujourd’hui que débutent tra­di­tion­nel­le­ment les Bac­cha­nales, fêtes en l’honneur de Bac­chus dieu du vin et des débor­de­ments en tout genre. Des sources infaillibles confirment que Chris­tine Bou­tin ne les célèbrent pas.


Per­fide stu­pi­dité
On ne peut rai­son­na­ble­ment pas impu­ter aux Anglais la res­pon­sa­bi­lité du temps de merde qui sévit sur leur ter­ri­toire. On ne donc que saluer l’initiative de de la construc­tion le 16 mars 2001 de la plus grande serre du monde devant leur ouvrir des hori­zons agri­coles jusqu’alors inac­ces­sible. Mais c’est avec décep­tion que l’on découvre que dans ces 15 hec­tares, on ne trouve pas un plan de vigne. 

This is My Lai
Le 16 mars 1968, entre 300 et 500 habi­tants du vil­lage de My Lai étaient assas­si­nés par des sol­dats et offi­ciers amé­ri­cains, seul un des accu­sés sera condamné à 20 ans de pri­son mais sor­tira en 1972. Depuis les États-Unis ont pris des mesures pour ne pas être accu­sés de crimes contre l’humanité : ils ne recon­naissent pas le Tri­bu­nal Pénal International.

Faux scep­tique
Le 16 mars 1867, Joseph Lis­ter pré­sen­tait la méthode anti­sep­tique, en rap­port à l’antisepsie, qui consis­tait à trai­ter les ins­tru­ments et les plaies au phé­nol. Il aura fallu attendre que le taux de mor­ta­lité opé­ra­toire passe de 50% à 15% pour que sa méthode éli­mine les sceptiques.

Ohm essai bien sûr
Le 16 mars 1789 nais­sait en Alle­magne Georg Ohm, qui poussé par l’ambition de son père qui lui répé­tait à l’envi : Tu seras un Ohm, mon fils, devint phy­si­cien et éta­blit la loi reliant la ten­sion, l’intensité et la résis­tance, connue sous le nom de loi d’Ohm. Je pré­cise pour les obsé­dés qu’il s’agit d’électricité et pas d’autre chose.

La veste de Pas­cal
Le 16 mars 1662, était crée le pre­mier trans­port en com­mun dont Blaise Pas­cal eu l’idée après avoir été repoussé par une jeune fille qu’il entre­pre­nait au Jar­din du Luxem­bourg. En effet, celle-ci repoussa ses avances en lui décla­rant : je n’aime pas les trans­ports amou­reux publics.

Double sur­prise
Le 16 mars 2001, on apprend avec éton­ne­ment que le gou­ver­ne­ment Séné­ga­lais vient de signer un cessez-le-feu avec les sépa­ra­tistes de Casa­mance. On apprend avec encore plus d’étonnement l’existence de ce conflit qui durait depuis 13 ans.

Blaise Pascal

Pas­cal aimait tel­le­ment l’Auvergne qu’il naquit à Clermont-Ferrand. Alexandre Via­latte

Por­trait de Pascal

Nais­sance de Pas­cal Blaise Pas­cal naquit en Auvergne pas très loin du centre de la France dans la ville très moyenne à  l’époque, de  Clair­mont,  qui allait deve­nir Clermont-Ferrant, ville deve­nue insup­por­ta­ble­ment moyenne offrant presque autant de dis­trac­tions que Mon­tar­gis, ville de la région Centre située légè­re­ment au Nord-Ouest de la France. On peut alors s’étonner que dans un uni­vers  moyen au-delà des limites du rai­son­nable et  insi­pide à l’extrême, un tel génie ait pu émer­ger. Pré­co­cité de Pas­cal Car à l’instar de Mozart,  Blaise Pas­cal fut aussi un enfant pré­coce, un véri­table génie. Cette pré­co­cité lui valait l’admiration sans bornes de la part de sa mère, admi­rable femme qui savait char­mer son entou­rage par sa voix enchan­te­resse,  la dou­ceur de ses yeux et sa poi­trine magni­fique. La pré­co­cité de Pas­cal se mani­festa alors qu’il n’avait pas un an. Il se réveilla en pleine nuit en hur­lant affolé d’avoir perdu sa tétine, acces­soire indis­pen­sable à son som­meil et par voie de consé­quence à la séré­nité des ébats amou­reux de ses parents. Sa mère accou­rut et se mit à cher­cher sa tétine tout en lui mur­mu­rant afin de l’apaiser: Mais où-est-elle la tututte à Blaise, où est-elle tom­bée la tututte à Blaise ? La colère du nour­ris­son redou­bla  et il se mit à hur­ler en agi­tant fré­né­ti­que­ment dans le vide ses bras et ses jambes : On dit pas la tututte à Blaise, on dit la tututte de Pas­cal, DE PASCAL !. Signa­lons que même en cette époque reculé où l’école ser­vait encore à apprendre, entre autre, à lire[1] , il était tout de même rare de trou­ver des bam­bins aussi poin­tilleux sur la gram­maire. La mère de Pas­cal Par cet évé­ne­ment les parents de Pas­cal consta­tèrent pour la pre­mière fois la pré­co­cité de leur reje­ton. Si tout le monde connait la ten­dance qu’ont cer­tains  parents à consi­dé­rer leur enfant sur­doué dès qu’il arrête de confondre un chien avec un tour­ne­vis ou qu’il ne cherche plus à man­ger ses excré­ments, dans le cas avéré de Pas­cal l’admiration mater­nelle se trans­forma en véri­table dévotion.Convaincue que le génie s’accompagne néces­sai­re­ment d’une cer­taine force de carac­tère, elle pen­sait que toute contra­riété pou­vait frei­ner le déve­lop­pe­ment excep­tion­nel de son reje­ton et du coup se refu­sait à toute forme de dis­ci­pline. Ainsi du matin au soir on pou­vait entendre le petit-déjeuner de Pas­cal est prêt à il fau­drait que tu manges la soupe de Pas­cal mon chéri . L’effet fut tel que lorsqu’il appris à écrire à l’âge de 2 ans, il se mit à éti­que­ter de manière obses­sion­nelle tout ce qui lui appar­te­nait : le pull de Pas­cal, le slip de Pas­cal, le savon de Pas­cal. L’école de Pas­cal On ima­gine ainsi que son inté­gra­tion à l’école ne fut pas de tout repos. Les pro­fes­seurs et les élèves d’abord amu­sés de voir ainsi éti­que­tés la règle de Pas­cal, la trousse de Pas­cal ou encore la gomme de Pas­cal, com­prirent bien vite que cette obses­sion n’était pas aussi inof­fen­sive qu’elle y parais­sait. Ainsi lors d’un récréa­tion, alors qu’un petit groupe hilare était en train de chan­ter une chan­son paillarde il déboula rouge de colère et se mit à crier : c’est pas la grosse bite à Dudule c’est la grosse bite de Pas­cal. DE PASCAL !!! tout en tré­pi­gnant fré­né­ti­que­ment. Les autres enfants aga­cés de se voir inter­rom­pus dans leur chan­son, se ruèrent sur lui au en hur­lant : On va lui faire sa fête à Pas­cal !. Le direc­teur de l’école de Pas­cal Cet épi­sode valut à sa mère d’être convo­quée à l’école, afin de la  noti­fier de l’exclusion tem­po­raire de son fils qui devien­drait per­ma­nente  si jamais cela venait à se repro­duire. «Mais que voulez-vous mon­sieur le direc­teur, un grand génie tel que celui de mon fils s’accompagne bien sou­vent d’un carac­tère hors du com­mun, plaida sa mère». Le direc­teur sub­ju­gué par tant d’amour filial, cette voix si douce, ces beaux yeux bleus et sur­tout cette poi­trine à faire dam­ner un saint, décida alors d’annuler sur le champ la sanc­tion même s’il était peu convaincu par les argu­ments de la mère à Blaise[2] . Les pre­miers écrits de Pas­cal Cette déci­sion allait cepen­dant cau­ser bien des sou­cis aux des ensei­gnants, qui devaient endu­rer les accès de colère de Pas­cal. Le direc­teur lui y voyait l’occasion de convo­quer régu­liè­re­ment la mère de Pas­cal[3] . Il est vrai que son atti­tude embar­ras­sait  les pro­fes­seurs qui s’accordait cepen­dant sur le génie de cet enfant à forte tête. Ainsi, alors qu’un jour il devait apprendre à jouer Le petit quin­quin à la flûte, il ren­dit un pavé de feuilles ayant pour titre le Traité des Sons de Pas­cal. Une autre fois, au cours de géo­mé­trie, lorsque le pro­fes­seur aborda le Théo­rème de Pytha­gore, arguant qu’il l’avait démon­tré, chez lui tout seul, il y a bien des années, il exi­gea que l’on l’appela   désor­mais le Théo­rème de Pas­cal . La mort de la mère de Pas­cal C’est alors que sur­vint une ter­rible épreuve pour Pas­cal : la mort de sa mère alors qu’il n’a que trois ans. Lors du ser­vice funèbre, il sur­prit une conver­sa­tion entre les ensei­gnants et le direc­teur de l’école  «Ah les nibards à la mère à Blaise», écu­mant de dou­leur et de rage, à moins que ce ne soit le contraire, il se jeta sur le direc­teur en hur­lant :  on dit les seins DE la mère DE Pas­cal. DE PASCAL !!! Pen­sées de Pas­cal La dis­pa­ri­tion de cette mère à l’affection sans limite et l’admiration sans bornes, à moins que ce soit le contraire, affecta dura­ble­ment Pascal,qui privé de celle à qui il pou­vait tout dire[9] et tout confier se mit à noter métho­di­que­ment tout ce qui lui pas­sait par la tête. Il ne sor­tait jamais sans son cahier sur la cou­ver­ture duquel il avait écrit sobre­ment : Pen­sées de Pas­cal . Il prit ainsi l’habitude de tout consi­gner et c’est ainsi qu’il rem­pli au cours de sa vie près de 3000 cahiers, dont les ori­gi­naux en ma pos­ses­sion,  consti­tuent la prin­ci­pale source de cette bio­gra­phie[4] . Le tri­angle de Pas­cal Nous pou­vons d’ailleurs lire à la date du 17 juillet 1631, alors qu’il est tout juste âgé de huit ans  : il est temps de perdre le puce­lage de Pas­cal et c’est ainsi qu’ayant suivi une fois son père, incon­so­lable depuis la dis­pa­ri­tion de la mère[5], il se retrouve dans un des bor­dels de Clair­mont. Cet épi­sode le mar­qua pro­fon­dé­ment. S’il fut rela­ti­ve­ment déçu par les seins de la pros­ti­tué, ce qui lui fit d’ailleurs noter dans son cahier les seins de la mère de Pas­cal étaient bien plus jolis[6il fut en revanche sub­ju­gué par le toi­son pubienne de la dame qu’il décou­vrait pour la pre­mière fois. C’est ainsi qu’il consi­gna : lorsqu’elle me dévoila la par­tie infé­rieure de son ana­to­mie je fus sub­ju­gué par ce tri­angle sombre, vers lequel je me sen­tait attiré, je devais le tou­cher, le sen­tir, le goû­ter. Je devais le pos­sé­der, il fal­lait qu’il soit mien ! Il devait deve­nir le tri­angle de Pas­cal. Habi­tuée à toute sortes d’excentricité mais pro­fes­sion­nelle avant tout, il s’entendit répli­quer : si tu veux mon lapin, tu peux l’avoir mais je te pré­viens c’est 200 francs la demi-heure. Un minute plus tard, dépité, il décou­vrit un nou­vel aspect de sa pré­co­cité. Les paris de Pas­cal Il se mit à écu­mer les bor­dels de Clair­mont. Se ren­dant vite compte qu’il allait devoir faire face à des pro­blèmes de tré­so­re­rie, il uti­lisa son talent  pour les mathé­ma­tiques pour se mettre au cal­cul des pro­ba­bi­li­tés en l’appliquant aux paris. Il put  ainsi de se consti­tuer rapi­de­ment un joli pac­tole lui per­met­tant de pour­suivre son train de vie. Signa­lons que les méthodes qu’il déve­loppa et dont il révéla quelques secrets à ses pro­fes­seurs lui per­mirent de ne pas être éjecté de l’école mal­gré l’absence de sa mère. Les MST de Pas­cal Il pas­sait donc de femmes en femmes, consi­gnant toutes ses expé­riences dans les pen­sées, effec­tuant des com­pa­rai­sons don­nant des notes etc. La diver­sité des poi­trines qu’il vit lui ins­pira d’ailleurs son traité sur les coniques, si l’on en croit ses notes[7] . Il va sans dire qu’à l’époque, un tel train de vie s’accompagnait de nom­breuses mala­dies, ce qui don­nait des dia­logues cocasses qu’il retrans­crit fidè­le­ment dans son cahier : - Dis mon lapin, tu sais que tu as refilé la  bléno à Chan­tal ? — Non j’ai refilé la bléno de Pas­cal à Chan­tal, la blénno de PASCAL !!! Le Lycée de Pas­cal Il conti­nua ainsi sa jeu­nesse, entre l’école, le bor­del et les tri­pots. Lorsqu’il ter­mina le lycée à l’âge de 12 ans, il exi­gea que l’on chan­gea le nom en Lycée de Pas­cal, ce qui lui fut évi­dem­ment refusé. Bien plus tard, la faveur lui fut fina­le­ment accor­dée et on bap­tisa le Lycée Blaise Pas­cal comme des mil­liers d’autres lycées en France. Le reste de la mort de Pas­cal C’est à par­tir de ce moment là, que Pas­cal fut tou­ché par la grâce et consa­cra le reste de sa vie à la foi et à la phi­lo­so­phie, autant dire qu’il ne fit plus rien digne d’intérêt ayant fina­le­ment accom­pli l’essentiel de son œuvre jusque là[8] . Il est mort le 19 août 1662 à l’âge de 39 ans. Lors de ses funé­railles lorsque le prêtre démarra son hom­mage par C’est une bien triste nou­velle que la mort à Pas­cal, ce der­nier se retourna dans sa tombe. …Pardon…se retourna dans la tombe de Pas­cal. DE PASCAL !!!

Notes :

[1] J’aurais pu digres­ser sur l’utilité de l’école aujourd’hui, mais d’une part ça m’ennuie et d’autre part ça m’emmerde. [2] Non ! La mère de Pas­cal. DE PASCAL !!! [3] Voilà, voila. [4] Des édi­teurs peu scru­pu­leux tels La Pléiade pré­tendent en avoir publié l’intégralité. [5] de Pas­cal ! DE PASCAL !!! Faut vous le dire com­bien de fois ? [6] Seins qu’il n’avait jamais cessé de téter pro­vo­quant une cer­taine jalou­sie de son père qui voyait ce ter­ri­toire jadis conquis, désor­mais réservé à l’usage exclu­sif de son fils. [7] C’est mar­rant les notes de bas de pages, ça fait aussi sérieux qu’un article de wiki­pe­dia. [8] Juste une der­nière petite note pour faire joli. [9] Le direc­teur de l’école quant à lui som­bra dans une dépres­sion. Oui je sais les notes ne sont pas dans l’ordre. Et alors ?

Anniversaires du 19 août

Sans ses deux boules, la machine à vapeur par­ti­rait en couille.

Watt the F…
Il y a exac­te­ment 193 ans, s’éteignait James Watt, inven­teur de l’unité du même nom. Il consa­cra une grande par­tie de sa vie à amé­lio­rer la machine à vapeur. Il inventa notam­ment le régu­la­teur à boules qui per­met­tait aux machines à vapeur de ne pas par­tir en couille.

Back to the USSR
Il y a 52 ans exac­te­ment, Spout­nik 5 pre­nait son envol avec à son bord deux chiens, un lapin, vingt sou­ris et deux rats, qui firent le tour de la terre avant de ren­trer sains et saufs. C’est pas ton­nant, il n’y avait pas de chats.

Lemaire de Bègles
En 1969, le 19 août nais­sait le célèbre acteur Mat­thew Perry qui allait se dis­tin­guer dans Friends (amis en Fran­çais), au même moment nais­sait un autre ami jus­te­ment à Mon­tar­gis, le deuxième être excep­tion­nel à naître ce mois-là au même endroit (un troi­sième lar­ron impa­tient devait naître trois jours plus tard, mais on en par­lera jus­te­ment dans trois jours).
Il pos­sède l’avantage non négli­geable de nos jours d’être pra­ti­que­ment intra­çable sur inter­net sans pour autant devoir s’appeler Fran­çois Dupont. Il a de la veine. En tout cas moi je peux le retrou­ver faci­le­ment parce que c’est mon ami. J’ai de la veine. Là où j’ai pas de chance, c’est qu’il est parti s’exiler à Bègles, alors que le maire c’est pas lui mais Mamère.

Le der­nier truc de Pas­cal
Après les Pen­sées de Pas­cal, le Tri­angle de Pas­cal, et bien d’autres choses de Pas­cal, le 19 août 1932 arri­vait  la mort de Pas­cal. En hom­mage vous pour­rez lire la vie de Pas­cal.

Des anni­ver­saires dont on se pas­se­rait
Juste pour le signa­ler : Marco Mate­razzi fête aujourd’hui ses 38 ans.

Les barres de faire.

Fal­lait pas le fer
Le 19 août 2002, c’est en voyant l’état d’un de ses anciennes oeuvres, que le temps avait trans­formé en déco­ra­tion monu­men­tale digne des plus beaux rond-points de pro­vince que le sculp­teur Eduardo Chil­lida s’éteignit.

Ne m’appellez plus jamais
C’est le 19 août 1974 que le paque­bot géant France était rebap­tisé Nor­way. On aurait aussi du en pro­fi­ter pour rebap­ti­ser Michel Sardou.

Hache­ment dur
Le 19 août 1627, a lieu à Nantes l’exécution de Henri de Talleyrand-Périgord, Comte de Cha­lais . Il se fit connaître pour avoir été l’unique condamné dans la ten­ta­tive d’assassinat de Riche­lieu plus connue sous le nom de Conspi­ra­tion de Cha­lais. Il fut mal­chan­ceux jusqu’au bout car le bour­reau en vacances ce jour-là grâce aux bons offices de Gas­ton d’Orléans fut rem­placé au pied levé par un autre condamné à mort. Il fallu au moins 20 coups de hache avant que Henri ne suc­combe. Au bour­reau impro­visé qui s’excusait pour le contre-temps, Henri aurait répondu Ce sont les dix pre­miers coups qui font le plus mal, après on s’habitue.

Sur le fil du rasoir
Le 19 août 1859, le funam­bule Blon­din tra­ver­sait les chutes du Nia­gara sur un fil avec son mana­ger sur le dos. Blon­din avoua avoir craint pour sa vie la pre­mière fois de sa vie mais le mana­ger se déclara satis­fait de la re-négociation du contrat et de son pour­cen­tage sur les cachets qui furent dis­cu­tés au milieu de la performance.

Auguste tombe au mois d’août
L’empereur Auguste pou­vait mou­rir tran­quille, le 19 août 14. Non seule­ment il fut le pre­mier empe­reur Romain, il mar­qua tel­le­ment son époque que l’on nomme ce pre­mier siècle, le siècle d’Auguste mais en plus il mou­rut au mois d’Août qui est aussi le mois d’Auguste.

Absence remar­quée
Alors que l’Église catho­lique, apos­to­lique et romaine fête le mil­lier de mar­tyrs de la guerre civile espa­gnole en juillet et sep­tembre, on peut s’étonner de l’absence parmi eux de l’écrivain Fede­rico Garcia-Llorca fusillé par les troupes fran­quistes le 19 août 1936.