Archives de : septembre 2012

Anniversaires du 13 septembre

Chat échaudé craint l’eau froide. Ade­nauer fut depuis cet inci­dent très crispé lors des acco­lades, y com­pris avec le Géné­ral de Gaulle qui n’aurait pour­tant jamais embrassé un boche sur la bouche.

Rétrou­vailles
Le 13 sep­tembre 1955 est un grand jour dans l’histoire de la guerre froide puisque depuis la guerre l’URSS et la RFA reprennent des rela­tions diplo­ma­tiques. On a cepen­dant frôlé la catas­trophe lorsque Khroucht­chev emporté par son enthou­siamse empoi­gna Ade­nauer dans ses bras afin de mar­quer ces retrou­vailles d’un bai­ser humide sur la bouche.

Pré­cau­tion
Pour ma part je recom­man­de­rais de dépla­cer la jour­née inter­na­tio­nale du pre­mier secours trois jours plus tôt, au moment de la jour­née inter­na­tio­nale de pré­ven­tion du sui­cide. On n’est jamais trop prudent.

Jacques a dit : cou­ché !
Le 15 sep­tembre 2003, his­toire de fêter le débar­que­ment de 1943, les Corses obligent le pré­fet Pierre-Jean Mas­sini à se cou­cher, aidé de deux balles dans la tête .

Ça fait froid dans le dos
Le 13 sep­tembre 1922 il fait 58°C à l’ombre à Al Azi­zyah en Libye. Comme il y a deux ans il n’y fai­sait que 25°C, Claude Allègre y trouva un argu­ment de plus pour nier le réchauf­fe­ment climatique.

Hom­mage
Il y a qua­torze ans, nous quit­tait le chan­teur Georges Gué­tary soit plus de neuf ans après Pierre Des­proges qui lui ren­dit le plus vibrant des hom­mages le 10 avril 1981

Bouche d’or
C’est aujourd’hui la Saint Jean Chry­so­stome, mort en 407. Son nom Chry­so­stome signi­fie «bouche d’or» lui aurait été attri­bué en rai­son de son élo­quence. Saman­tha du 21 de la rue Saint-Denis (que l’on fête le 9 octobre) porte le même sur­nom. Même si elle parle bien, c’est pour d’autres raisons.

Jour de mal­chance
Mme Henry Bliss se serait bien passé de cette jour­née du 13 sep­tembre 1899. Non seule­ment elle per­dit son mari, qui fut la pre­mière vic­time connue de l’histoire d’un acci­dente mor­tel d’automobile et elle dut payer les frais de répa­ra­tion car la police éta­blit que son mari s’était jeté sous les roues du véhicule.

Un grand com­bat
Une grande avan­cée pour la cause homo­sexuelle fut le pre­mier divorce de l’histoire pro­noncé au Canada le 13 sep­tembre 2004 entre deux les­biennes cinq jours après leur mariage.

Les Athé­niens tel­le­ment cho­qués par l’absence de cale­çon n’entendent même pas la bonne nou­velle appor­tée par Phil­li­pi­dès qui s’époumone en vain.

Course de Mèdes
C’est lors de la pre­mière guerre médique qu’eut lieu la légen­daire bataille de Mara­thon, le 13 sep­tembre –490. La légende veut que Phi­lip­pi­dès par­cou­rut 42 kms pour pré­ve­nir les Athé­niens de la vic­toire et y perdu son souffle, son cale­çon puis sa vie.

Anniversaires du 12 septembre

Lemaire de Belges
Non ce n’est pas une faute de frappe, nous célé­brons aujourd’hui la nais­sance du poète Jean Lemaire en 1473. Il se fit appe­ler Lemaire de Belges en hom­mage à Bel­gius chef gau­lois. Alors que Lemaire de Belges était convaincu mais sans trop de preuves de l’ascendance troyenne des Rois Francs, il est aisé de prou­ver les ori­gines grecques de Lemaire de Bègles.

Abi­mael Guz­man se cache dans cette photo, sauras-tu le retrouver ?

Arres­ta­tion sans fron­tale
C’est le 12 sep­tembre 1992 et sur un che­min mal éclai­rée que fut arrêté Abi­mael Guz­man, chef du «Sen­tier Lumi­neux». La honte.

Méprise
Rap­pe­lons que lorsque Ken­nedy déclara le 12 sep­tembre 1961, We choose to go to the moon (nous choi­sis­sons d’aller dans la Lune),  il ne fai­sait pas son coming-out.

La tête dedans
En Bel­gique on fête la Saint-Guidon.

Vienne
Alors que 17 ans plus tôt un bou­lan­ger anglais met­tait le feu à Londres un bou­lan­ger vien­nois invente le crois­sant pour com­mé­mo­rer la défaite et la déca­pi­ta­tion du grand vizir turc Kara Mus­tafa Pacha.

Biko assas­siné
Ste­ven Biko est assas­siné dans sa cel­lule le 12 sep­tembre 1977 dans une pri­son d’Afrique du Sud. Le ministre de la jus­tice d’alors Jimmy Kru­ger décla­rera “Ça me laisse froid” pro­vo­quant l’indignation inter­na­tio­nale. Les décla­ra­tions simi­laires de Mau­rice Papon, seize ans plus tôt “La mort d’un bicot, ça me laisse froid”  ne pro­vo­quèrent pas la même indignation.

Le gay rite
Depuis exac­te­ment dix ans, les homo­sexuels Néer­lan­dais ont obtenu le droit de divorcer.

Simon Golfières

Intro­duc­tion
Une fois n’est pas cou­tume, nous sommes contraints de réta­blir la vérité his­to­rique bafouée par le détes­table Anglais et rendre la pater­nité du golf à son véri­table inven­teur : Simon Golfières.

Gol­fières de ses boules
Simon Gol­fières est né le 11 sep­tembre 1808 dans une grande famille bour­geoise des quar­tiers chics de Mar­seille. Enfant unique, il n’y a pas grand-chose à dire sur sa jeu­nesse sinon qu’il s’ennuie ferme. Une longue vie d’oisiveté lui étant offerte grâce à la for­tune de sa famille, Simon ne s’intéresse pas aux études qu’il juge autant ennuyeuses qu’inutiles. Dès qu’il le peut, il s’échappe de la demeure fami­liale pour aller traî­ner dans les quar­tiers popu­laires. Il se lie alors avec les gens du peuple dont l’accent coloré l’amuse. C’est lors d’une de ses esca­pades sur le Vieux-Port qu’il décou­vrit ce qui allait deve­nir une pas­sion chez lui : la pétanque.

Il pas­sait de longues heures à obser­ver ce sport si par­ti­cu­lier, jusqu’au jour où trem­blant il se ren­dit à la Fédé­ra­tion de Pétanque du Vieux-Port afin de s’inscrire comme membre, fiè­re­ment pourvu de sa paire de boules neuves et clin­quantes qu’il n’arrêtait pas d’astiquer fiévreusement.

D’abord méfiants par les manières un peu pré­cieuses du per­son­nage, les membres de la Fédé­ra­tion regar­dèrent avec inté­rêt ce jeune gar­çon à l’accent pointu qui sou­hai­tait se joindre à eux. L’enthousiasme de Simon était tel qu’il fut fina­le­ment accepté et put se lan­cer à corps perdu dans la pra­tique de ce noble sport. En dehors de la pra­tique même du jeu, il appré­ciait tout autant l’ambiance qui y régnait mais aussi tout le rituel autour : les longs moments pas­sés à lus­trer ses boules,  les sou­pe­ser, les cares­ser dou­ce­ment pour trou­ver d’éventuelles aspé­ri­tés et pro­cé­der de même avec les boules de ses com­pa­gnons de jeux afin de les com­pa­rer. La pétanque repré­sen­tait sa seule et unique pas­sion., il ne vivait plus que pour ça.

Seul héri­tier de la for­tune de ses parents, il pût à la mort de ceux-ci consa­crer ses jour­nées  à jouer, deve­nant un des membres les plus actifs et res­pecté de la Fédération.

Simon sucre les fraises avec sa canne
Mais le poids de ses boules et des années com­mença à peser et affecta de plus en plus la jovia­lité du pétu­lant sep­tua­gé­naire qu’il était devenu. S’il arri­vait encore à sor­tir et bien tenir ses boules il lui était était presque devenu impos­sible de tirer et sa pré­ci­sion en poin­tage s’en res­sen­tait. Mais le Pèreu Simong comme l’appelaient affec­tueu­se­ment ses com­pa­gnons était un obs­tiné. Il finit par se faire accom­pa­gner par son domes­tique Jean-Jacques Cad­dit qui l’aidait à por­ter son lourd maté­riel, ses mains étant occu­pée à tenir sa canne, acces­soire désor­mais indis­pen­sable,  et se main­te­nir le dos.

Un jour, alors qu’une boule lui échappa des mains, dans un accès de rage, il prit sa canne à l’envers et donna un violent coup dans sa boule. La canne se brisa net, mais Simon Gol­fières eut un éclair de génie et se fit fabri­quer une canne en acier afin de l’utiliser pour lan­cer ses boules. Il espé­rait ainsi pou­voir reprendre la pra­tique de son sport. Ses com­pa­gnons bien qu’un peu sur­pris et amu­sés le lais­sèrent jouer et n’osèrent rien à celui qui fut un des meilleurs joueurs de Mar­seille. Mais la beauté du jeu et la pré­ci­sion  s’en trou­vaient affec­tées à tel point qu’ils durent se résoudre, la mort dans l’âme, à l’exclure de la Fédération.

Dégoûté, Simon se retira dans la demeure fami­liale. Il pas­sait ses jour­nées dans son jar­din à taper rageu­se­ment dans ses boules avec sa canne. Mais les rhu­ma­tismes s’accommodèrent mal du choc entre sa canne métal­lique et ses boules faites du même bois. C’est alors que par dépit il com­mença à taper dans le cochon­net, qu’il envoyait hors des limites de sa pro­priété pour­tant immense, pro­vo­quant des dégâts alen­tours ainsi que la démis­sion de son domes­tique, fati­gué de pas­ser ses jour­nées  à recher­cher le cochon­net. Il prit alors à son ser­vice un valet écos­sais Jack O’Caïdy séduit par la simi­la­rité patro­ny­mique. Il put conti­nuer à consa­crer ses jour­nées à taper dans le cochon­net, pre­nant un plai­sir gran­dis­sant à cau­ser des dégâts chez ceux qui l’avaient rejeté. Les dégâts des balles de Gol­fières ampli­fièrent tant le mécon­ten­te­ment que la popu­la­tion fit alors pres­sion pour chas­ser l’octogénaire enragé.

L’Écosse tard
Il par­tit sans regret devant l’ingratitude de ceux qui l’avaient encen­sés et à qui il avait payé un nombre consé­quent de pas­tis. Il com­prit la dure leçon que l’on doit naître Mar­seillais pour pou­voir être tota­le­ment accepté. Dési­reux de s’éloigner le plus pos­sible de cette ville ingrate, il acquit sur les conseils de Jack O’Caïdy un immense domaine dans les High­lands d’Écosse.

Devant l’immensité du pay­sage, et n’ayant plus fenêtres à bri­ser Simon Gol­fières se fit faire plu­sieurs plu­sieurs trous ou il ten­tait de mettre le cochon­net, bien que dans la plu­part des cas il devait s’y reprendre à plu­sieurs fois. Sa vue n’étant plus ce qu’elle était, Jack O’Caïdy ins­talla des petits dra­peaux près de chaque trou. Ce der­nier, que Simon appe­lait affec­tueu­se­ment désor­mais “mon Cad­dit” en sou­ve­nir de son ancien valet, ne le quit­tait désor­mais plus et l’accompagnait des jour­nées durant por­tant ses cannes ses balles et le reste tout en gar­dant ce flegme et ce silence si carac­té­ris­tique des domes­tiques anglo-saxons.

La fin, O’Caïdy, O’Caïda
Simon Gol­fières conti­nua encore de nom­breuses années, mais à 97 ans il dut se résoudre à aban­don­ner. Il s’éteignit peu de temps après le 2 février 1901 en léguant toute sa for­tune à Jack O’Caïdy. Se retrou­vant ainsi désoeu­vré O’Caïdy repris l’activité de son défunt maître s’étant adjoint lui-même d’un valet nomme Henry O’Caïda. Lorsque ce der­nier lui demanda “Mais quel est donc cet étrange sport ? “ O’Caïdy hésita et en double hom­mage à son ancien maître qui ne sut jamais pro­non­cer cor­rec­te­ment son nom, il répon­dit : “le Golf”.

Le reste fait par­tie de l’histoire.

Anniversaires du 11 septembre

N’oublions pas
Il serait indé­cent de ne pas men­tion­ner le 11 sep­tembre 2001 qui mar­qua le tren­tième anni­ver­saire de la mort de Nikita Khrouchtchev.

N’oublions pas
Est-ce un simple oubli ou bien la honte d’y avoir impli­qué la CIA qui poussa les amé­ri­cains, le 11 sep­tembre 2001,  à ne rien men­tion­ner sur l’assassinat de Sal­va­dor Allende sur­ve­nue 28 ans plus tôt ?

N’oublions tou­jours pas
Pour beau­coup d’entre nous, la date du 11 sep­tembre est syno­nyme de tra­gé­die. En effet com­ment oublier ce 11 sep­tembre de triste mémoire durant lequel Céline Dion pro­fi­tant de la visite du pape chan­tat Un colombe. C’était en 1984 et on dénom­bra pas moins de 65 000 victimes.

Le manie­me­ment d’une manche d’hélicoptère lui aurait été plus utile.

Pierre qui roule…
Jamais content, les Grecs trouvent encore un moyen de se plaindre le 11 sep­tembre 2004, trou­vant que les com­mé­mo­ra­tions du 11 sep­tembre 2001 éclipsent  la mort de Petros VII dans un acci­dent d’hélicoptère, le patriarche ortho­doxe ayant refusé de mon­ter à pied le mont Athos.

Feta fière
Il y a dix-sept ans jour pour jour, la Grèce, qui fit toute une salade lors de l’indépendance de l’ancienne répu­blique de la fédé­ra­tion you­go­slave, signait un entente avec la Macé­doine : les Macé­do­niens qui le dési­rent pour­ront aller se faire voir chez les Grecs. Tout ça n’est pas sans rap­pe­ler les déboires  du dépar­te­ment du Cal­va­dos que les Grecs refusent tou­jours de recon­naître sous pré­texte qu’il porte le nom d’un île grecque.  Quant à la bois­son épo­nyme, elle fut long­temps inter­dite d’importation au pro­fit de la bois­son locale, sorte de sous-ouzo. Alors que le calva, excusez-moi mais c’est pas une bois­son de tar­louzes grecques.

Sho­cking, encore et tou­jours
Le 11 sep­tembre 2008, on apprend que l’Anglais reven­dique la pater­nité du base-ball. Il n’y a vrai­ment pas de quoi s’étonner, car l’Anglais croit, et sur­tout dans le domaine du sport, avoir tout inventé. Il reven­dique déjà à tort la pater­nité du rugby et du foot­ball ces deux sports trou­vant leur ori­gine dans la soule pra­ti­quée en France au XIIéme siècle. La colo­ni­sa­tion de l’Écosse lui per­met lui a per­mit de s’approprier la pater­nité d’un autre sport  : le golf  dont on croit à tort qu’il fut inventé par les écos­sais. Mais , hasard du calen­drier, c’est aujourd’hui que l’on fête le bi-centenaire de la nais­sance du véri­table inven­teur du golf, le bien-nommé Simon Gol­fières.

Saint-Sacerdos
On fête aujourd’hui à Lyon, Saint-Sacerdos qui en fut l’évêque en 522 à une époque où l’on se trans­met­tait la fonc­tion de père en fils, puisqu’il était fils de Saint-Rustique pré­cé­dent évêque. Il ne put nom­mer son propre fils puisque celui-ci était déjà évêque d’Arles, il se rési­gna à dési­gner son neveu Nizier, fils de l’abbé Tizier. C’est indigne, lamen­table et j’ai un peu honte.

Anniversaires du 10 septembre

Là, c’est moi sur la plage avec des copains. J’ai mis mon maillot de bain bleu sur la tête pour déconner.

Igor emballe
Cinq jours après sa défec­tion et seule­ment deux jours après que ses exi­gences aient été rem­plies, Igor Gou­zenko se déclare satis­fait : avec une che­mise blanche j’emballe comme un fou.

Je vous mets 25 000 sucres ?
Il y a 10 ans, l’Équateur aban­don­nait sa mon­naie natio­nale le sucre au pro­fit de l’US-dollar. Le taux de change fut fixé à 25 000 sucres pour 1 dol­lar. Les équa­to­riens trouvent la note un peu salée.
Ginette
Le 10 sep­tembre 1803 nais­sait à Paris la célèbre chan­teuse lyrique muette Ginette Lacarpe, qui déclen­cha la révo­lu­tion belge de 1830 dont la vie est retra­cée ici.

Arrêt de la Guerre du Nord
C’est le 10 sep­tembre 1721 que fut signé le traité de Nys­tad, met­tant fin à la grand guerre nor­dique, pré­sen­tant peu d’intérêt puisqu’elle n’impliqua ni le Fran­çais, ni l’Anglais.

Appel à mani­fes­ta­tion
S’il vous plaît, venez nom­breux à la jour­née inter­na­tio­nale de pré­ven­tion du sui­cide. Devant le fiasco de l’année der­nière, l’organisteur a mis fin à ses jours alors que per­sonne n’avait pris au sérieux ses mises en garde Se cas­ser le cul pour des ingrats pareils, il y a de quoi se flinguer

Obsédé
Alors que William Parry, pénètre le 10 sep­tembre 1824 dans le détroit de Lan­cas­ter à la recherche du pas­sage du Nord-Ouest, son voi­sin à Londres vient de trou­ver le pas­sage qui mène à la face Nord de Mme Parry.

Lugi Galvani

Luigi Gal­vani

Luigi Gal­vani fait par­tie de ses grands génies qui ont mar­qué l’humanité. Ce der­nier fut tel que son nom devint un verbe, une méthode : la galvanisation.

Afin de cou­per court à toute méprise, nous ne par­lons pas de la méthode qui consiste à recou­vrir de zinc un métal et qui fut crée bien après. On sup­pose que l’obscur inven­teur de ce pro­cédé tech­nique, a sciem­ment uti­lisé à son pro­fit le nom du génial inven­teur afin d’attirer l’attention sur sa propre invention.

Mais reve­nons à Gal­vani, le sou­ve­nir qu’il laissa était celui d’un petit gar­çon enthou­siaste, enjouée et si gen­til si l’on se réfère au jour­nal de sa mère  : «mon petit Luigi est un petit gar­çon enthou­siaste enjouée et si gen­til.»  Mais rien ne pré­dis­po­sait cet enfant, à la limite ennuyeux, à un des­tin hors du com­mun. Mais alors qu’il n’avait que six ans, un évé­ne­ment allait faire bas­cu­ler sa vie. Encore enfant unique, son désir d’avoir un petit frère était deve­nait de plus en plus fort et ne le voyant pas venir, il se glissa un soir dans la chambre de ses parents où ces der­niers occu­pés jus­te­ment à com­bler ce désir ne l’entendirent pas entrer. Voyant ses parents affai­rés, et croyant bien faire, il s’approcha de du lit et hurla ses encou­ra­ge­ments à l’oreille de son père, «Vas-y papa ! Mets-là au fond ! Tu peux y arri­ver ! Je crois en toi !».

La fes­sée mémo­rable qu’il reçut, au lieu des féli­ci­ta­tions aux­quels il s’attendait au lieu de le refroi­dir déclen­cha chez lui une véri­table vocation.

Il mit des années à amé­lio­rer sa méthode d’encouragement, cher­chant à com­prendre la meilleure manière d’exalter un indi­vidu, le meilleur ton pour enflam­mer un groupe, les mots justes pour enfié­ver une foule. Ce ne fut pas facile tous les jours si l’on en croit la lettre qu’il adressa à sa mère le 12 jan­vier 1757 où l’on peut lire  «Ce n’est pas facile tous les jours». Les raille­ries de ses cama­rades de classe, l’agacement de ses pro­fes­seurs, la las­si­tude de sa famille, n’entamèrent pas sa voca­tion. Y com­pris le décès tra­gique de son petit frère tant désiré (ses parents ayant pris soin de vérouiller la porte de leur chambre) qu’il exhorta à faire du para­chute avec un para­pluie du haut du cam­pa­nile de Bologne.

Bien vite sa répu­ta­tion gran­dit et l’on fit appel à lui pour encou­ra­ger les réti­cents à tra­vailler plus pour gagner plus, les sol­dats à mettre de côté leur petite per­sonne devant l’intérêt de la patrie. Son suc­cès pris un telle ampleur que très vite le verbe gal­va­ni­ser ne tarda pas à faire son appa­ri­tion pour carac­té­ri­ser sa méthode si par­ti­cu­lière. La consé­cra­tion fut son entrée à l’Université de Bologne où il put ensei­gner l’art de gal­va­ni­ser, ayant obtenu la pre­mière chaire de galvanisation.

Mal­gré le suc­cès, Gal­vani, resta mal­gré tout et durant toute sa vie un homme de convic­tion. Il le démon­tra de manière écla­tante lorsqu’il refu­sera de gal­va­ni­ser les troupes d’un Napo­léon Bona­parte alors au som­met de sa puis­sance. Ce qui lui valu d’être exclu de l’Unversité. Il per­dit alors sa joie de vivre. N’arrivant même plus à se gal­va­ni­ser lui-même il mou­rut peu après le 4 décembre 1798.

Anniversaires du 9 septembre

Vérité his­to­rique ou Caen-Caen ?
Il y a 924 ans s’éteignait Guillaume le Conqué­rant, qui fut le der­nier homme à avoir pû enva­hir l’Angleterre. Il resta mal­gré tout contesté en Nor­man­die et notam­ment à Caen où ses obsèques à l’Abbaye-aux-Hommes don­nèrent lieu à de nom­breux inci­dents. Il faut dire que ses frasques et ses nom­breux enfants illé­gi­times n’ont pas laissé un très bon sou­ve­nir, les Caen­nais n’ayant pas digéré qu’il fasse des enfants dans le dos des Caennaises.

En plus à cet âge là, la fron­tière ente le jeu et le tra­vail est tenue. Ici on peut admi­rer une repro­duc­tion de la «Cité des Enfants» de la Vilette au Pakis­tan per­met­tant aux enfants de gagner un peu d’argent de poche tout en s’amusant.

Fête du tra­vail
Il y a exac­te­ment 163 ans, l’Assemblée fraî­che­ment élue abro­geait la loi du 2 mars qui devait limi­ter la durée du tra­vail quo­ti­dien à 10 heures, péna­li­sant for­te­ment les enfants qui sou­hai­te­raient tra­vailler plus pour gagner plus. Les patrons conscients de cette injus­tice, obtienne que la durée soit fina­le­ment rame­née à 12 heures.

Jacques à dit : assis !
Le 9 sep­tembre 1943, les Corses se sou­lèvent devant l’occupant…histoire d’avoir atteint la sta­tion debout pour le débar­que­ment allié prévu le 13 sep­tembre suivant.

Embargo enta­ché
Il y a treize ans exac­te­ment, sous la hou­lette du séna­teur Ken­neth Starr, le monde consterné appre­nait que le pré­sident des Etats-Unis d’Amérique, Bill Clin­ton avait violé l’embargo sur les cigares cubains.

Luigi Gal­vani
S’il vivait encore Luigi Gal­vani aurait aujourd’hui 274 ans. Et si c’était vrai­ment le cas, on le connaî­trait comme doyen de l’humanité et non pas comme l’inventeur de la gal­va­ni­sa­tion. Vous pou­vez lire la vie de ce génial inven­teur ici.

Sho­cking !
Le grand incen­die de Londres démarré le 2 sep­tembre 1666 se ter­mine après huit jours de des­truc­tions. L’Anglais qui non content d’être fourbe,rancunier et de mau­vaise foi, ce qui méri­te­rait déjà une émas­cu­la­tion en règle, exhi­bera sa lâcheté légen­daire quatre-vingt-treize ans plus tard en incen­diant les 56 mai­sons de Kamou­raska au Canada.

Séoul, la Corée du Nord ?
C’est le 9 sep­tembre 1948 que la Corée du Nord déclare son indépendance.Malgré cer­tains dif­fé­rents avec la Corée du Sud, on peut dire qu’il n’existe pas de pro­blème de nom contrai­re­ment à la Macé­doine dont nous par­lions hier. Gageons que si la Macé­doine s’était appelé la Macé­doine du Nord, les Grecs n’en feraient pas toute une salade.

La Corée du Nord

Afin de ne pas com­pli­quer inuti­le­ment les choses, nous n’avons pas men­tion­née les Centre-Coréens encer­clés par les Nord-Coréens et les Sud-Coréens.

Si vous dési­rez situer la Corée du Nord, elle se trouve au nord de la Corée du Sud, qui est elle aussi très facile à trou­ver car on la trouve exac­te­ment au Sud de la Corée du Nord. La habi­tants du Nord de la Corée du Nord s’appellent les Nord-Coréens tan­dis que les habi­tants de la Corée du Sud s’appellent les Sud-Coréens. Ce qui est vécu comme une très grand injus­tice pour les Est-Coréens et Ouest-Coréens qui s’estiment les grand per­dants puisque leur iden­tité propre n’est pas prise en compte.

On peut se per­mettre un paral­lèle avec la Flandre où il existe une Flandre occi­den­tale et une Flandre orien­tale, même si en vrai les Fla­mands de l’ouest sont à Lille en France tan­dis que les Fla­mands de l’est se trouvent à Ter­neu­zen aux Pays-Bas. Mais contrai­re­ment  à la Macé­doine, aucune vel­léité de séces­sion  n’est actuel­le­ment à l’ordre du jour, ce n’est donc pas demain que nous aurons une Corée de l’Est et une Corée de l’Ouest.

Signa­lons pour plus de clarté que si un Nord-Coréen reste Nord-Coréen va s’installer en Corée du Sud, il reste Nord-Coréen à moins de se faire natu­ra­li­ser dans lequel cas il devient Sud-Coréen même s’il retourne vivre en Corée du Nord. Afin de ne pas com­pli­quer la situa­tion les pays ne recon­naissent pas la double natio­na­lité, et il est par consé­quent impos­sible d’être à la fois Nord-Coréen et Sud-Coréen, ce que contestent évi­dem­ment les Est-Coréens et Ouest-Coréens.

Signa­lons encore que la rai­son de la par­ti­tion fut le ter­rain du début de la Guerre Froide il aurait été plus logique de par­ta­ger le Pays selon un méri­dien per­met­tant ainsi la repro­duc­tion de la par­ti­tion de l’Allemagne. Il y avait les Est-Allemands et les Ouest-allemands, même si pour le camp occi­den­tal les Ouest-Allemands étaient les Allemands.

Mises à part ces quelques consi­dé­ra­tions, la Corée du Nord pré­sente très peu d’intérêt y com­pris pour les grandes puis­sances du monde, puisque mal­gré la pos­ses­sion avé­rée d’armes de des­truc­tion mas­sive, de fré­quentes pro­vo­ca­tions, aucune inva­sion amé­ri­caine n’est à l’ordre du jour, aucune guerre ne semble se pro­fi­ler à l’horizon. À peine une place de choix dans l’axe du mal. On peut sup­po­ser que c’est ce manque d’intérêt de la part des occi­den­taux qui pousse les diri­geants Nord-coréens à des décla­ra­tions de plus en plus incen­diaires dans le seul désir d’exister. En vain.

Même les orga­ni­sa­tion huma­ni­taires boudent ce pays mal­gré les efforts des auto­ri­tés qui ont réussi à orga­ni­ser une famine plu­tôt bien réus­sie et une pros­ti­tu­tion à des prix défiant toute concurrence.

Anniversaires du 8 septembre

C’est déjà plus seyant comme ça.

Semaine du blanc
Trois jours après sa défec­tion Igor Gou­zenko pose les condi­tions de sa coopé­ra­tion avec les auto­ri­tés cana­diennes : Je vous dis tout ce que vous vou­lez si vous me met­tez une che­mise blanche sur la tête.

Un Pape au Tage
Le 8 sep­tembre 1276, Pedro Julião  Rebello connu aussi comme Petrus His­pa­nus (Pierre d’Espagne) devient le pre­mier et der­nier pape por­tu­gais sous le nom de Jean XXI. Il se fit d’ailleurs plus connaître comme méde­cin et spé­cia­liste des yeux que comme Pape. Il mit au point plu­sieurs trai­te­ments à base de jus de divers fruits ou légumes, mais aussi à base de lait de femme ou d’urine de vierge. L’application de ces der­niers trai­te­ments était par­ti­cu­liè­re­ment déli­cate car il fal­lait viser juste.  On lui pré­fé­rait donc des décoc­tions à base de sang de colombe ou de crête de coq dis­sous dans du vin blanc, on peut dire sans craindre de se trom­per que l’on ne fai­sait peu de col­lyre à base de Col­lioure qui est majo­ri­tai­re­ment rouge, comme cha­cun le sait.

Sai­sis­sant
Il y a exac­te­ment onze ans, la bri­gade des douanes de Gra­ve­lines, effec­tuait une sai­sie record en appré­hen­dant un camion anglais conte­nant 150 000 cachets d’ecstasy, 369 kg d’herbe de can­na­bis et 50 kg d’amphétamines et 300 disques de Pas­cal Obispo.

Tâton­ne­ment
Après quelques années de ter­gi­ver­sa­tions, la Bul­ga­rie décide de décla­rer la guerre à l’Allemagne le 8 sep­tembre 1944.

Volem rien foutre al pais
Le 8 sep­tembre 1920 le Congrès Natio­nal Indien adopte le pro­gramme de Gandhi prô­nant la non-violence, la déso­béis­sance civile et le boy­cott des pro­duits anglais ou com­ment deve­nir indé­pen­dant tout en étant une grosse feignasse.

Flu­shed in the wind
Il y a 24 ans étaient ven­dues à Sotheby’s pour près de 700 euros, un paire de lunettes ayant appar­tenu à Elton John, lunettes qui s’allument en épe­lant le nom du chan­teur. Et encore, c’est de très bon goût par rap­port à ses chansons.

Piqûre de rap­pel
C’est aujourd’hui la jour­née mon­diale de l’alphabétisation. Une grande cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion mènera vers l’amer constat des pré­cé­dentes années : très peu d’analphabètes lisent la presse, même gratuite.

Nom et non
Il y a exac­te­ment 21 ans, la Macé­doine décla­rait son indé­pen­dance et per­met­tait de faire un constat amer : les Grecs sont vrai­ment des chieurs. Ils refusent de recon­naître le pays tant qu’il por­tera le nom d’une des régions de Grèce. C’est un peu comme si la France et les Pays-Bas refu­sait de recon­naître la Flandre le jour où elle décla­rera son indé­pen­dance au pré­texte qu’elles ont des régions por­tant le même nom.

On nous cache tout, on nous dit rie
On célèbre aujourd’hui la nais­sance de la Marie le 8 sep­tembre 16 ans avant son fils. On com­prend mieux pour­quoi elle avait plu­tôt inté­rêt à dire qu’elle était vierge.

Anniversaires du 7 septembre

On a gagné !

France : 50 000 — Rus­sie 35 000
Le 7 sep­tembre 1812 eut lieu la bataille de la Mos­kowa qui fut l’une des plus impor­tantes de la Cam­pagne de Rus­sie de Napo­léon. Elle a ceci de par­ti­cu­lier qu’elle est consi­dé­rée comme une vic­toire par les deux camps en pré­sence. Les quelques 85 000 morts apprécieront.

Oh Nikita you’ll never know.
Il y a tout juste 59 ans, Nikita Khroucht­chev deve­nait pre­mier secré­taire du Parti Com­mu­niste Sovié­tique. Le monde, stu­pé­fait, qu’un homme peut s’appeler Nikita. Fort impres­sioné Elton John ne put s’empêcher de com­po­ser une chan­son lui ren­dant hom­mage 15 ans après sa mort.

Mise au poing
Le 7 sep­tembre 1892, pour la pre­mière fois se déroule un match de boxe avec des gants, met­tant ainsi fin à l’usage des poings amé­ri­cains qui offrait des matchs plus rigo­los mais  mal­heu­reu­se­ment trop courts.

Mise au Cloud
C’est la Saint-Clodoald plus connu sous le nom de Saint-Cloud, patron des cloutiers.

Enc-c-c-c-Encore
Louis II le Bègue est cou­ronné pour la deuxième fois à Troyes le 7 sep­tembre 878.

Il y avait de la place, mais il fal­lait quand même faire très atten­tion au moment de s’asseoir.

His­toire d’eau
Le 7 sep­tembre 1776 eut lieu la pre­mière attaque d’un engin sub­mer­sible, crée par David Bush­nell, l’engin est manœu­vré par un seul  homme pour évi­ter toute pro­mis­cuité gênante.

Papa-poule
C’est le 7 sep­tembre 1888 que fut mise en route la pre­mière cou­veuse pour nouveau-né au State Emi­grant Hos­pi­tal. Mal­gré son effi­ca­cité, son inven­teur eut fort à faire avec les par­ti­sans de la méthode natu­relle consis­tant à faire cou­ver le nouveau-né par un autruche, mal­gré le fort taux de mor­ta­lité ren­con­tré (parmi les nouveaux-nés uniquement).

Miss Mamie
C’est le 7 sep­tembre 1921, que fut élue la pre­mière Miss Ame­rica, Mar­ga­ret Gor­man. Elle fit de nou­veau par­ler d’elle lorsque Miss Ame­rica 1984 posa nue pour Play­boy. En effet Mar­ga­ret pro­posa au maga­zine de poser nue elle aussi. Hugh Hef­ner lui aurait alors répondu : Désolé, le seul vioque auto­risé dans les pages du maga­zine, c’est moi..

La com­pé­ti­tion la plus déso­pi­lante reste mal­gré tout le 100 mètres crawl des manchots.

Il faut le voir pour le croire
Il y a exac­te­ment quatre ans, au jeux para­lym­piques de Bei­jing, les trois pre­mières au 100 mètres papillon défi­cient visuel sont toutes cana­diennes. Signa­lons que pour cette dis­ci­pline l’entraîneur doit pré­ve­nir la nageuse des virages, ce qui a valu à la nageuse fran­çaise de ne pas ter­mi­ner la course car elle était aussi sourde-muette. Elle fut éva­cuée aux urgences tout comme la nageuse belge fran­co­phone qui ne com­pre­nait pas les ins­truc­tions de son entrai­neur qui s’exprimait en Néerlandais.