Anniversaires du 28 février

Louise
Le 28 février 1858, nais­sait Louise-Marie-Amélie pre­mière petite-fille de Léo­pold Ier roi des Belges. Appre­nant la nou­velle, il se ser­vit une 15ème Duvel en expri­mant son sou­la­ge­ment que ça ne soit tombé le 29 ce qui l’aurait contraint à arro­ser l’anniversaire seule­ment une fois tous les quatre ans. Per­sonne n’osa lui faire remar­quer que l’année 1858 n’était pas bissextile.

La petite sou­ris
Deux ans plus tard alors que les canines de la prin­cesse Louise sont en train de per­cer, on retrouva à Lierre un gise­ment d’os dont des défenses de mam­mouth. Léo­pold Ier roi des Belges en pro­fite pour expli­quer à sa petite fille l’histoire de la petite sou­ris. Et plus la dent est grosse, plus ça s’arrose, termine-t-il en sor­tant une troi­sième flasque de la poche de sa robe de chambre.

Le roi des gonds
Le 28 février 1758, nais­sait Nico­las Fran­çois Mol­lien. Après de brillantes études Mol­lien passe la porte de la mai­son fami­liale pour aller tra­vailler avec le Contrô­leur Géné­ral des Finances. À la Révo­lu­tion il prend la porte et se retrouve dans le Lot en tant que direc­teur des Domaines et de l’Enregistrement. Pen­dant la Ter­reur, il est mis à la porte et se retrouve empri­sonné. Lors du coup d’État du 18 bru­maire, les portes de la pri­son se referment der­rière lui tan­dis que s’ouvrent celles de la gloire à Napo­léon. Sous la res­tau­ra­tion en 1818, il claque la porte du Minis­tère des Finances. Il se retira ensuite pour se consa­crer à l’écriture de ses mémoires inti­tu­lées : La porte ! S’il vous plait ! et au bri­co­lage. Il tra­vailla sur un méca­nisme consis­tant à amé­lio­rer l’ouverture des portes : le gond Mollien.

Grand qua­train
Quel meilleur hom­mage pour hono­rer la mémoire d’Alphonse de Lamar­tine, dis­paru le 28 février 1869 que de citer son fameux qua­train repris par Pierre Des­proges :

Elle est si minus­cule…
La vie qui passe au cœur des hommes et qui s’enfuit,
Comme sur l’onde amère où l’écume s’estompe
Le vieux marin trop ivre face au ciel à minuit
Secoue sa nouille au vent, en ger­bant sur ses pompes.

Mys­tère
Alors que Mario Andretti fête aujourd’hui ses 63 ans, on se demande com­ment il a pu se trou­ver au Lycée en Forêt de Mon­tar­gis de 1984 à 1987.

Ben­fica
Le club de foot­ball de Ben­fica (un des quar­tiers de Lis­bonne) fête aujourd’hui ses 109 ans et reste le club ayant le plus de sup­por­ters ins­crits : 200 000 socios. Per­son­nel­le­ment je m’en fous mais ça aurait fait plai­sir à ma grand-mère, qui ne ratait pas un match jusqu’à faire parti du groupe des Diables Rouges.

Des pédales aux tar­louzes en short
Le 28 février 1946, le jour­nal entiè­re­ment consa­cré aux ama­teurs de pédales l’Auto-Vélo cesse de paraître au pro­fit de l’Équipe.

Mau­vaise volonté
Le 28 février 2002, l’ONU nous annonce qu’à l’horizon de 2050, le monde comp­tera envi­ron 3,2 mil­lions de cen­te­naires sur une popu­la­tion mon­diale d’environ 9 mil­liards. Dans les cou­loirs de l’ONU, on cri­tique à demi-mots les pays du tiers-monde qui plombent les statistiques.

Mala­die répan­due
Alors que l’on célèbre la jour­née mon­diale des mala­dies rares, des uti­li­sa­teurs de Face­book, en créant la pre­mière jour­née mon­diale sans Face­book, arrivent à point nommé pour nous rap­pe­ler que la conne­rie est une mala­die très lar­ge­ment répandue.

L’offre et la demande
À l’occasion de la jour­née mon­diale contre les mala­dies rares, les repré­sen­tant des grandes indus­tries phar­ma­ceu­tiques clament haut et fort leur volonté de lut­ter contre de telle mala­dies. Ils veille­ront à fabri­quer des médi­ca­ments si l’on s’engagent à dif­fu­ser plus lar­ge­ment ces maladies.

Sans moi ? 
J’ai rien contre la jour­née mon­diale sans Face­book du moment que ça n’implique pas une jour­née sans le père plus tel­le­ment désœuvré.

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