Pascal aimait tellement l’Auvergne qu’il naquit à Clermont-Ferrand. Alexandre Vialatte
Naissance de Pascal Blaise Pascal naquit en Auvergne pas très loin du centre de la France dans la ville très moyenne à l’époque, de Clairmont, qui allait devenir Clermont-Ferrant, ville devenue insupportablement moyenne offrant presque autant de distractions que Montargis, ville de la région Centre située légèrement au Nord-Ouest de la France. On peut alors s’étonner que dans un univers moyen au-delà des limites du raisonnable et insipide à l’extrême, un tel génie ait pu émerger. Précocité de Pascal Car à l’instar de Mozart, Blaise Pascal fut aussi un enfant précoce, un véritable génie. Cette précocité lui valait l’admiration sans bornes de la part de sa mère, admirable femme qui savait charmer son entourage par sa voix enchanteresse, la douceur de ses yeux et sa poitrine magnifique. La précocité de Pascal se manifesta alors qu’il n’avait pas un an. Il se réveilla en pleine nuit en hurlant affolé d’avoir perdu sa tétine, accessoire indispensable à son sommeil et par voie de conséquence à la sérénité des ébats amoureux de ses parents. Sa mère accourut et se mit à chercher sa tétine tout en lui murmurant afin de l’apaiser: Mais où-est-elle la tututte à Blaise, où est-elle tombée la tututte à Blaise ?
La colère du nourrisson redoubla et il se mit à hurler en agitant frénétiquement dans le vide ses bras et ses jambes : On dit pas la tututte à Blaise, on dit la tututte de Pascal, DE PASCAL !
. Signalons que même en cette époque reculé où l’école servait encore à apprendre, entre autre, à lire[1] , il était tout de même rare de trouver des bambins aussi pointilleux sur la grammaire. La mère de Pascal Par cet événement les parents de Pascal constatèrent pour la première fois la précocité de leur rejeton. Si tout le monde connait la tendance qu’ont certains parents à considérer leur enfant surdoué dès qu’il arrête de confondre un chien avec un tournevis ou qu’il ne cherche plus à manger ses excréments, dans le cas avéré de Pascal l’admiration maternelle se transforma en véritable dévotion.Convaincue que le génie s’accompagne nécessairement d’une certaine force de caractère, elle pensait que toute contrariété pouvait freiner le développement exceptionnel de son rejeton et du coup se refusait à toute forme de discipline. Ainsi du matin au soir on pouvait entendre le petit-déjeuner de Pascal est prêt
à il faudrait que tu manges la soupe de Pascal mon chéri
. L’effet fut tel que lorsqu’il appris à écrire à l’âge de 2 ans, il se mit à étiqueter de manière obsessionnelle tout ce qui lui appartenait : le pull de Pascal, le slip de Pascal, le savon de Pascal. L’école de Pascal On imagine ainsi que son intégration à l’école ne fut pas de tout repos. Les professeurs et les élèves d’abord amusés de voir ainsi étiquetés la règle de Pascal, la trousse de Pascal ou encore la gomme de Pascal, comprirent bien vite que cette obsession n’était pas aussi inoffensive qu’elle y paraissait. Ainsi lors d’un récréation, alors qu’un petit groupe hilare était en train de chanter une chanson paillarde il déboula rouge de colère et se mit à crier : c’est pas la grosse bite à Dudule c’est la grosse bite de Pascal. DE PASCAL !!!
tout en trépignant frénétiquement. Les autres enfants agacés de se voir interrompus dans leur chanson, se ruèrent sur lui au en hurlant : On va lui faire sa fête à Pascal !
. Le directeur de l’école de Pascal Cet épisode valut à sa mère d’être convoquée à l’école, afin de la notifier de l’exclusion temporaire de son fils qui deviendrait permanente si jamais cela venait à se reproduire. «Mais que voulez-vous monsieur le directeur, un grand génie tel que celui de mon fils s’accompagne bien souvent d’un caractère hors du commun, plaida sa mère». Le directeur subjugué par tant d’amour filial, cette voix si douce, ces beaux yeux bleus et surtout cette poitrine à faire damner un saint, décida alors d’annuler sur le champ la sanction même s’il était peu convaincu par les arguments de la mère à Blaise[2] . Les premiers écrits de Pascal Cette décision allait cependant causer bien des soucis aux des enseignants, qui devaient endurer les accès de colère de Pascal. Le directeur lui y voyait l’occasion de convoquer régulièrement la mère de Pascal[3] . Il est vrai que son attitude embarrassait les professeurs qui s’accordait cependant sur le génie de cet enfant à forte tête. Ainsi, alors qu’un jour il devait apprendre à jouer Le petit quinquin à la flûte, il rendit un pavé de feuilles ayant pour titre le Traité des Sons de Pascal. Une autre fois, au cours de géométrie, lorsque le professeur aborda le Théorème de Pythagore, arguant qu’il l’avait démontré, chez lui tout seul, il y a bien des années, il exigea que l’on l’appela désormais le Théorème de Pascal . La mort de la mère de Pascal C’est alors que survint une terrible épreuve pour Pascal : la mort de sa mère alors qu’il n’a que trois ans. Lors du service funèbre, il surprit une conversation entre les enseignants et le directeur de l’école «Ah les nibards à la mère à Blaise», écumant de douleur et de rage, à moins que ce ne soit le contraire, il se jeta sur le directeur en hurlant : on dit les seins DE la mère DE Pascal. DE PASCAL !!!
Pensées de Pascal La disparition de cette mère à l’affection sans limite et l’admiration sans bornes, à moins que ce soit le contraire, affecta durablement Pascal,qui privé de celle à qui il pouvait tout dire[9] et tout confier se mit à noter méthodiquement tout ce qui lui passait par la tête. Il ne sortait jamais sans son cahier sur la couverture duquel il avait écrit sobrement : Pensées de Pascal . Il prit ainsi l’habitude de tout consigner et c’est ainsi qu’il rempli au cours de sa vie près de 3000 cahiers, dont les originaux en ma possession, constituent la principale source de cette biographie[4] . Le triangle de Pascal Nous pouvons d’ailleurs lire à la date du 17 juillet 1631, alors qu’il est tout juste âgé de huit ans : il est temps de perdre le pucelage de Pascal
et c’est ainsi qu’ayant suivi une fois son père, inconsolable depuis la disparition de la mère[5], il se retrouve dans un des bordels de Clairmont. Cet épisode le marqua profondément. S’il fut relativement déçu par les seins de la prostitué, ce qui lui fit d’ailleurs noter dans son cahier les seins de la mère de Pascal étaient bien plus jolis
[6] il fut en revanche subjugué par le toison pubienne de la dame qu’il découvrait pour la première fois. C’est ainsi qu’il consigna : lorsqu’elle me dévoila la partie inférieure de son anatomie je fus subjugué par ce triangle sombre, vers lequel je me sentait attiré, je devais le toucher, le sentir, le goûter. Je devais le posséder, il fallait qu’il soit mien ! Il devait devenir le triangle de Pascal.
Habituée à toute sortes d’excentricité mais professionnelle avant tout, il s’entendit répliquer : si tu veux mon lapin, tu peux l’avoir mais je te préviens c’est 200 francs la demi-heure.
Un minute plus tard, dépité, il découvrit un nouvel aspect de sa précocité. Les paris de Pascal Il se mit à écumer les bordels de Clairmont. Se rendant vite compte qu’il allait devoir faire face à des problèmes de trésorerie, il utilisa son talent pour les mathématiques pour se mettre au calcul des probabilités en l’appliquant aux paris. Il put ainsi de se constituer rapidement un joli pactole lui permettant de poursuivre son train de vie. Signalons que les méthodes qu’il développa et dont il révéla quelques secrets à ses professeurs lui permirent de ne pas être éjecté de l’école malgré l’absence de sa mère. Les MST de Pascal Il passait donc de femmes en femmes, consignant toutes ses expériences dans les pensées, effectuant des comparaisons donnant des notes etc. La diversité des poitrines qu’il vit lui inspira d’ailleurs son traité sur les coniques, si l’on en croit ses notes[7] . Il va sans dire qu’à l’époque, un tel train de vie s’accompagnait de nombreuses maladies, ce qui donnait des dialogues cocasses qu’il retranscrit fidèlement dans son cahier : - Dis mon lapin, tu sais que tu as refilé la bléno à Chantal ? — Non j’ai refilé la bléno de Pascal à Chantal, la blénno de PASCAL !!! Le Lycée de Pascal Il continua ainsi sa jeunesse, entre l’école, le bordel et les tripots. Lorsqu’il termina le lycée à l’âge de 12 ans, il exigea que l’on changea le nom en Lycée de Pascal, ce qui lui fut évidemment refusé. Bien plus tard, la faveur lui fut finalement accordée et on baptisa le Lycée Blaise Pascal comme des milliers d’autres lycées en France. Le reste de la mort de Pascal C’est à partir de ce moment là, que Pascal fut touché par la grâce et consacra le reste de sa vie à la foi et à la philosophie, autant dire qu’il ne fit plus rien digne d’intérêt ayant finalement accompli l’essentiel de son œuvre jusque là[8] . Il est mort le 19 août 1662 à l’âge de 39 ans. Lors de ses funérailles lorsque le prêtre démarra son hommage par C’est une bien triste nouvelle que la mort à Pascal
, ce dernier se retourna dans sa tombe. …Pardon…se retourna dans la tombe de Pascal. DE PASCAL !!!
Notes :
[1] J’aurais pu digresser sur l’utilité de l’école aujourd’hui, mais d’une part ça m’ennuie et d’autre part ça m’emmerde. [2] Non ! La mère de Pascal. DE PASCAL !!! [3] Voilà, voila. [4] Des éditeurs peu scrupuleux tels La Pléiade prétendent en avoir publié l’intégralité. [5] de Pascal ! DE PASCAL !!! Faut vous le dire combien de fois ? [6] Seins qu’il n’avait jamais cessé de téter provoquant une certaine jalousie de son père qui voyait ce territoire jadis conquis, désormais réservé à l’usage exclusif de son fils. [7] C’est marrant les notes de bas de pages, ça fait aussi sérieux qu’un article de wikipedia. [8] Juste une dernière petite note pour faire joli. [9] Le directeur de l’école quant à lui sombra dans une dépression. Oui je sais les notes ne sont pas dans l’ordre. Et alors ?