Archives du tag : Napoléon

Anniversaires du 17 décembre

Mon­gol fier
Il y a exac­te­ment six siècles plus une décen­nie plus quatre ans que Tamer­lan, mon­gol fier, à l’instar de celui dont il se pré­tend le des­cen­dant :Gen­gis Khan rem­por­tait la bataille de Pani­pat. Son pré­nom Timur signi­fie fer en turco-mongol ce qui lui valu le sur­nom d’Émir de fer. Sa pre­mière épouse était la dame de fer.

Louis Joseph “Kuifje” Papineau.

Fier Cana­dien
Le 17 décembre 1844 était fondé l’Institut Cana­dien. Je sais, ça n’a aucun inté­rêt mais ça me donne  juste une excuse pour mon­trer la photo d’un de ses membres fondateurs.

Chan­ge­ment d’air
His­toire de lais­ser le temps aux Fran­çais de pré­pa­rer la révo­lu­tion, et ayant gardé un sou­ve­nir fâcheux de la guerre de cent ans, les Anglais déclarent la guerre à l’Espagne le 17 décembre 1777.

Petit mais grand par­fois
Napo­léon n’a pas fait que des conne­ries, le 17 décembre 1807, il signe le décret de Milan qui inter­dit tout com­merce avec le per­fide Anglais.

Bhou­tan
Il y a 104 ans, le Bhou­tan deve­nait indé­pen­dant. Le Bhou­tan est un minus­cule  pays si on le com­pare avec ses voi­sins la Chine et l’Inde, mais quand même légè­re­ment plus grand que la Bel­gique. En rai­son de son relief escarpé il moins pro­pice à la pra­tique du vélo contrai­re­ment à la Bel­gique qui est un plat pays, wal­loné par endroits. Le Bhou­tan s’enorgueillit de ne pas avoir bétonné ses côtes, mais c’est plus facile quand on coincé dans l’Himalaya. Pour les tou­ristes qui seraient arri­vés à pied par la Chine, ils ver­ront qu’il est plai­sant de faire le Bhou­tan en train. Ça y est, je l’ai dit.

News of the World
Il y a trois ans, suite à l’hospitalisation du chan­teur à Los Angeles, la Gazette de Timi­soara, titrait : Nico­las Ceau­cescu rend visite à Johnny Hal­ly­day ! reçoit Après véri­fi­ca­tion, ils l’avaient confondu avec Line Renaud.

Mise au point 
Fina­le­ment la vraie actua­lité du 17 décembre 1989, ce n’était pas le faux char­nier de Timi­soara mais bien la réelle pre­mière dif­fu­sion des Simspon.

Il se marre Sturme
C’est aujourd’hui la Saint-Sturme, saint rigolo.

Anniversaires du 15 décembre

À force de che­vau­cher à lon­gueur de jour­née, Sit­ting Bull était vic­time de crises d’hémorroïdes aiguës, qui lui don­naient cette mine ren­fro­gnée et l’empêchaient de s’asseoir.

Stan­ding Bull !
C’est debout que meurt Sit­ting Bull le 15 décembre 1850.

Du beurre dans les épi­nards
C’est une pla­quette de beurre per­mit à Ber­to­lucci de deve­nir célèbre lors de la sor­tie du Der­nier Tango à Paris le 15 décembre 1972.

Force de dis­sua­sion
Il y a treize ans jour pour jour, Céline Dion était nom­mée chan­teuse pour la paix par l’UNESCO avec le fol espoir de l’occuper suf­fi­sam­ment pour qu’elle ne puisse plus chanter.

Cho­king
Il y a cinq ans, l’homme le plus grand du monde, Bao Xishun sauve deux dau­phins en allant cher­cher les mor­ceaux de plas­tiques qu’ils avaient avalé, grâce à son bras de plus de un mètre. Bao reçut après cet exploit de nom­breuses sol­li­ci­ta­tions, notam­ment pour ani­mer les soi­rées du Queens Club.

L’homme qui tire plus vite que son ombre
Comme bien sou­vent, ce sont leurs femmes qui défi­nissent le mieux les grands inven­teurs. Ainsi la femme d’Uzi Gal, l’inventeur de la mitraillette du même nom, né il y a exac­te­ment 89 ans, avait cou­tume de décla­rer : elle était si minus­cule et tirait si vite que je n’en reve­nais pas qu’il m’ait mise en cloque.

Décep­tion
Une légende veut que Gus­tave Eif­fel, né le 14 décembre 1832,  soit l’inventeur du porte-jarretelle. Se plai­gnant de voir les les bas de sa femme se plis­ser, celle-ci lui aurait rétor­qué qu’il n’avait qu’à mettre son talent d’inventeur à pro­fit pour régler le pro­blème. Mais tout ça n’est qu’une légende car lorsque que Gus­tave fit remar­quer à son épouse que ses bas plis­saient, elle lui répon­dit en pleu­rant : Mais je ne porte pas de bas !

Dura lex, c’est de l’extase
L’empereur Jus­ti­nien était dési­reux de réfor­mer le droit romain, ne sachant com­ment s’y prendre, il crée une Com­mis­sion char­gée d’émettre des pro­po­si­tions pour réfor­mer le droit romain le 15 décembre 500. C’est la nais­sance de la poli­tique moderne. Ses pairs dés­œu­vrés met­tront 3 ans à pondre le nou­veau code.

Par pur plai­sir
Le 15 décembre 1796, un révolte éclate en Irlande contre les per­fides Anglais. Bien que révo­lu­tion­naire, la France décide de ne pas chan­ger de bonnes pra­tiques et de sou­te­nir la révolte.

Restes in peace
Le 15 décembre 1840, les restes de Napo­léon sont trans­fé­rés aux Inva­lides : un tro­gnon de pomme et des hari­cots qu’il lais­sait tou­jours de côté.

Maple
Le 15 décembre 1964, les Cana­diens adoptent leur nou­veau dra­peau qui ne contient pas de repro­duc­tion de l’Union Jack. On pour­rait s’en foutre, mais comme ça agace les Anglais…

Des­cen­dance
Le 15 décembre 1960, Bau­doin Ier cin­quième roi des Belges, se marie avec Fabiola. Lors du repas de noces, dési­reux de res­pec­ter les tra­di­tions fami­liales, il décla­rera «ça s’arrose» en levant sa tasse de camomille.

Obses­sion dés­œu­vrienne
C’est avec regret que le père plus tel­le­ment dés­œu­vré appre­nait le 15 décembre 1995 que l’Union Euro­péenne décide d’appeler fina­le­ment sa mon­naie unique l’Euro car il aime beau­coup l’Ecu.

Anniversaires du 12 novembre

Au pro­chain essai on uti­lise l’opium les gars, ça file pas la gueule de bois…

Recherches asso­mantes
Seule­ment un peu plus d’un mois après la pre­mière anes­thé­sie à l’éther, James Young Simp­son, obs­té­tri­cien, pro­cède à la pre­mière anes­thé­sie au chlo­ro­forme, le 12 novembre 1847. Conscien­cieux, il a pris soin d’expérimenter avec son équipe toutes les sub­stances possibles.

Jus­tice sociale
Il n’y en a pas que pour les riches. Ainsi, le 12 novembre 2001, un Air­bus 300 de la com­pa­gnie Ame­ri­can Air­lines perd un de ses réac­teurs et s’écrase dans le Queens, quar­tier popu­laire de New-York, fai­sant en plus des 260 occu­pants 6 vic­times au sol. La société Tupo­lev se féli­cite que ce ne soit pas un de ses avions.

Inti­fada ver­sion bêta
Le 12 novembre 1793, le pre­mier maire de Paris Jean Syl­vain Bailly était guillo­tiné pour avoir don­ner l’ordre à la garde natio­nale de tirer sur les mani­fes­tants qui avaient jeté des pierres sur La Fayette.

Pla­giat
On célèbre aujourd’hui le vingt-deuxième anni­ver­saire de la mort de la Pasio­na­ria, qui s’est ren­due célèbre en pla­giant ses cita­tions Mieux vaut mou­rir debout, que mou­rir à genoux de Zapata ou encore ¡ No Pasaràn ! qu’elle piqua au Géné­ral Nivelle ou le moins connu Bor­del qu’est-ce qu’on se les gèlent à Mos­cou, emprunté à Napoléon.

Chô­mage tech­nique
À la Direc­tion des Appli­ca­tions Mili­taires du CEA, comme hier, on ne tra­vaille pas . Aujourd’hui c’est parce qu’on célèbre la fin de la paix.

Dans com­mu­ni­quer, n’y-a-t-il pas niquer entre autre ?
Le 12 novembre 1981, le ministre en charge de la com­mu­ni­ca­tion au Canada confirme que les locaux de la télé­vi­sion publique ont bien servi au tour­nage de films por­no­gra­phiques, dont le fameux Calice, fais-moi sau­ter l’hostie ou encore Arrête ton char, et vient me me brouiller l’écoute qui aurait du mettre la puce à l’oreille.

Si j’aurais su…
Lorsque Léon Trotsky fut exclu du Parti Com­mu­niste le 12 novembre 1927, il ne savait pas qu’il per­drait le droit d’entrée gra­tuite à la Fête de l’Humanité lors sa créa­tion en 1930.

Il est des nôôôôtres
Nous fêtons aujourd’hui la Saint Nil dit l’Ascète car il aurait mené une vie ascé­tique, ce dont on peut dou­ter car de nom­breux amis le sur­nom­maient Saint Nil l’Ascète à boire qu’il nous faut.

Anniversaires du 14 septembre

Disque dur à transporter.

Disque très dur
Il ya 55 ans, IBM sor­tait le pre­mier disque dur de l’histoire. Un disque très dur à trans­por­ter sur­tout puisqu’il pesait plus d’une tonne.

Une étrange coïn­ci­dence
Le 14 sep­tembre 1812, Napo­léon entre dans Mos­cou entiè­re­ment déser­tée. Il ne reste que quelques étran­gers dont un bou­lan­ger anglais. Le len­de­main, la ville est rava­gée par les flammes. On soup­çonne en pre­mier lieu le gou­ver­neur de la ville. Per­son­nel­le­ment j’ai ma petite idée.

Euro-sceptiques
Il y a huit ans, jour pour jour, les Sué­dois par voie de réfé­ren­dum mon­traient qu’ils avaient une dent contre l’Euro en gar­dant leur Cou­ronne comme monnaie.

La grosse scep­tique
Le per­fide Anglais répugne sou­vent à faire comme ses voi­sins. Ainsi c’est seule­ment le 14 sep­tembre 1752 que la Grande-Bretagne adopte le calen­drier gré­go­rien pro­vo­quant moult pro­tes­ta­tions car la veille on était le 4 sep­tembre. S’ils n’avaient pas attendu aussi long­temps ils n’auraient perdu que 10 jours au lieu de 11 comme leur voi­sins portugais.

Big apple
Le 14 sep­tembre 1658, dans le calen­drier julien ou gré­go­rien, on s’en fout, New­ton essaie de cal­cu­ler le vitesse du vent, en lan­çant une pomme contre le vent et dans la direc­tion du vent par jour de tem­pête. Trop légère, il se prend la pomme en pleine poire. Il décide de remettre l’expérience à plus tard et se demande si l’étude de la gra­vi­ta­tion serait moins dangereuse.

Boum !
Geiry Bécha­mel est l’anagramme de Béchir Gemayel, pré­sident du Liban élu le 23 août 1982. C’est rigolo, non ? Ce qui l’est moins c’est qu’il est mort dans une explo­sion le 14 sep­tembre de la même année.

Real­po­li­tik
Après l’épisode  mal­heu­reux du bai­ser d’Adenauer dont nous par­lions hier, il a fallu attendre le 14 sep­tembre 1972 pour que la R.F.A. réta­blisse des rela­tions diplo­ma­tiques avec un autre pays du bloc de l’est, en l’occurrence la Pologne. Mais comme le déclara le Chan­ce­lier Willy Brandt : «Après ce qu’on leur en a mis dans le cul au Polo­nais, c’est pas un pou­tou qui devrait me faire peur.»

Pas Vlof, Pas Vlof
Il y a 162 ans nais­sait Ivan Pav­lov, qui mou­rut sans jamais com­prendre pour­quoi dès que l’on pro­non­çait son nom, Sta­line devait faire une purge. Purges aux­quelles il échappa mal­gré ses cri­tiques réité­rées à l’encontre du régime socia­liste. Le petit père des peuples ne put s’y résoudre car comme il le déclara “Quelqu’un qui fait souf­frir un chien par pure curio­sité scien­ti­fique ne peut pas être tout à fait mau­vais

Lugi Galvani

Luigi Gal­vani

Luigi Gal­vani fait par­tie de ses grands génies qui ont mar­qué l’humanité. Ce der­nier fut tel que son nom devint un verbe, une méthode : la galvanisation.

Afin de cou­per court à toute méprise, nous ne par­lons pas de la méthode qui consiste à recou­vrir de zinc un métal et qui fut crée bien après. On sup­pose que l’obscur inven­teur de ce pro­cédé tech­nique, a sciem­ment uti­lisé à son pro­fit le nom du génial inven­teur afin d’attirer l’attention sur sa propre invention.

Mais reve­nons à Gal­vani, le sou­ve­nir qu’il laissa était celui d’un petit gar­çon enthou­siaste, enjouée et si gen­til si l’on se réfère au jour­nal de sa mère  : «mon petit Luigi est un petit gar­çon enthou­siaste enjouée et si gen­til.»  Mais rien ne pré­dis­po­sait cet enfant, à la limite ennuyeux, à un des­tin hors du com­mun. Mais alors qu’il n’avait que six ans, un évé­ne­ment allait faire bas­cu­ler sa vie. Encore enfant unique, son désir d’avoir un petit frère était deve­nait de plus en plus fort et ne le voyant pas venir, il se glissa un soir dans la chambre de ses parents où ces der­niers occu­pés jus­te­ment à com­bler ce désir ne l’entendirent pas entrer. Voyant ses parents affai­rés, et croyant bien faire, il s’approcha de du lit et hurla ses encou­ra­ge­ments à l’oreille de son père, «Vas-y papa ! Mets-là au fond ! Tu peux y arri­ver ! Je crois en toi !».

La fes­sée mémo­rable qu’il reçut, au lieu des féli­ci­ta­tions aux­quels il s’attendait au lieu de le refroi­dir déclen­cha chez lui une véri­table vocation.

Il mit des années à amé­lio­rer sa méthode d’encouragement, cher­chant à com­prendre la meilleure manière d’exalter un indi­vidu, le meilleur ton pour enflam­mer un groupe, les mots justes pour enfié­ver une foule. Ce ne fut pas facile tous les jours si l’on en croit la lettre qu’il adressa à sa mère le 12 jan­vier 1757 où l’on peut lire  «Ce n’est pas facile tous les jours». Les raille­ries de ses cama­rades de classe, l’agacement de ses pro­fes­seurs, la las­si­tude de sa famille, n’entamèrent pas sa voca­tion. Y com­pris le décès tra­gique de son petit frère tant désiré (ses parents ayant pris soin de vérouiller la porte de leur chambre) qu’il exhorta à faire du para­chute avec un para­pluie du haut du cam­pa­nile de Bologne.

Bien vite sa répu­ta­tion gran­dit et l’on fit appel à lui pour encou­ra­ger les réti­cents à tra­vailler plus pour gagner plus, les sol­dats à mettre de côté leur petite per­sonne devant l’intérêt de la patrie. Son suc­cès pris un telle ampleur que très vite le verbe gal­va­ni­ser ne tarda pas à faire son appa­ri­tion pour carac­té­ri­ser sa méthode si par­ti­cu­lière. La consé­cra­tion fut son entrée à l’Université de Bologne où il put ensei­gner l’art de gal­va­ni­ser, ayant obtenu la pre­mière chaire de galvanisation.

Mal­gré le suc­cès, Gal­vani, resta mal­gré tout et durant toute sa vie un homme de convic­tion. Il le démon­tra de manière écla­tante lorsqu’il refu­sera de gal­va­ni­ser les troupes d’un Napo­léon Bona­parte alors au som­met de sa puis­sance. Ce qui lui valu d’être exclu de l’Unversité. Il per­dit alors sa joie de vivre. N’arrivant même plus à se gal­va­ni­ser lui-même il mou­rut peu après le 4 décembre 1798.

Anniversaires du 7 septembre

On a gagné !

France : 50 000 — Rus­sie 35 000
Le 7 sep­tembre 1812 eut lieu la bataille de la Mos­kowa qui fut l’une des plus impor­tantes de la Cam­pagne de Rus­sie de Napo­léon. Elle a ceci de par­ti­cu­lier qu’elle est consi­dé­rée comme une vic­toire par les deux camps en pré­sence. Les quelques 85 000 morts apprécieront.

Oh Nikita you’ll never know.
Il y a tout juste 59 ans, Nikita Khroucht­chev deve­nait pre­mier secré­taire du Parti Com­mu­niste Sovié­tique. Le monde, stu­pé­fait, qu’un homme peut s’appeler Nikita. Fort impres­sioné Elton John ne put s’empêcher de com­po­ser une chan­son lui ren­dant hom­mage 15 ans après sa mort.

Mise au poing
Le 7 sep­tembre 1892, pour la pre­mière fois se déroule un match de boxe avec des gants, met­tant ainsi fin à l’usage des poings amé­ri­cains qui offrait des matchs plus rigo­los mais  mal­heu­reu­se­ment trop courts.

Mise au Cloud
C’est la Saint-Clodoald plus connu sous le nom de Saint-Cloud, patron des cloutiers.

Enc-c-c-c-Encore
Louis II le Bègue est cou­ronné pour la deuxième fois à Troyes le 7 sep­tembre 878.

Il y avait de la place, mais il fal­lait quand même faire très atten­tion au moment de s’asseoir.

His­toire d’eau
Le 7 sep­tembre 1776 eut lieu la pre­mière attaque d’un engin sub­mer­sible, crée par David Bush­nell, l’engin est manœu­vré par un seul  homme pour évi­ter toute pro­mis­cuité gênante.

Papa-poule
C’est le 7 sep­tembre 1888 que fut mise en route la pre­mière cou­veuse pour nouveau-né au State Emi­grant Hos­pi­tal. Mal­gré son effi­ca­cité, son inven­teur eut fort à faire avec les par­ti­sans de la méthode natu­relle consis­tant à faire cou­ver le nouveau-né par un autruche, mal­gré le fort taux de mor­ta­lité ren­con­tré (parmi les nouveaux-nés uniquement).

Miss Mamie
C’est le 7 sep­tembre 1921, que fut élue la pre­mière Miss Ame­rica, Mar­ga­ret Gor­man. Elle fit de nou­veau par­ler d’elle lorsque Miss Ame­rica 1984 posa nue pour Play­boy. En effet Mar­ga­ret pro­posa au maga­zine de poser nue elle aussi. Hugh Hef­ner lui aurait alors répondu : Désolé, le seul vioque auto­risé dans les pages du maga­zine, c’est moi..

La com­pé­ti­tion la plus déso­pi­lante reste mal­gré tout le 100 mètres crawl des manchots.

Il faut le voir pour le croire
Il y a exac­te­ment quatre ans, au jeux para­lym­piques de Bei­jing, les trois pre­mières au 100 mètres papillon défi­cient visuel sont toutes cana­diennes. Signa­lons que pour cette dis­ci­pline l’entraîneur doit pré­ve­nir la nageuse des virages, ce qui a valu à la nageuse fran­çaise de ne pas ter­mi­ner la course car elle était aussi sourde-muette. Elle fut éva­cuée aux urgences tout comme la nageuse belge fran­co­phone qui ne com­pre­nait pas les ins­truc­tions de son entrai­neur qui s’exprimait en Néerlandais.

Anniversaires du 15 août

Le bon jour d’Alfred
Jour char­nière dans l’été, mar­quant le début de la fin de l’été,  le 15 août est un jour férié dans la plu­part des pays euro­péens puisque c’est la Saint-Alfred et qu’ils sont nombreux.

Chez les sau­vages
Bien qu’on n’y dénombre qu’un nombre négli­geable d’Alfred, on ne tra­vaille pas non plus dans les pays sui­vants : la Répu­blique du Congo, la Corée du Sud, l’Inde et Bah­rein, mais sim­ple­ment pour fêter  l’indépendance. Même au  Liech­ten­stein où l’on célèbre bien l’indépendance et non pas Alfred de Liech­ten­stein, fils de Jean Ier de Liechtenstein.

Vive la Répu­blique
Depuis 1927, la Répu­blique Libre d’Outremeuse (asso­cia­tion wal­lone) orga­nise le XV août en Outre­meuse, fête reli­gieuse et popu­laire à Liège. Reli­gieuse car on y dit la messe en wal­lon et la pro­ces­sion y célèbre comme il se doit la Saint Alfred.

Vive l’Empire !
Il fût même un temps où on célé­brait le 15 août la Saint-Napoléon ins­ti­tué par Napo­léon lui-même en l’honneur de lui-même et coïn­ci­dant avec le jour de son annviersaire.

Roi des Belges.
Appre­nant l’indépendance du Congo à la radio le 15 août 1960, Le roi Bau­doin ne peut s’empêcher de s’écrier : Quoi ! Encore ? avant de réa­li­ser qu’il s’agissait du Congo français.

À bout de souffle
La com­mé­mo­ra­tion de la bataille de Ron­ce­veaux ayant eu lieu le 15 aout 778 est une occa­sion pour nous de rap­pe­ler qu’avant d’expirer, Roland exprima le regret d’avoir mis toute ses forces à souf­fler dans l’olifant au lieu de s’astiquer la clarinette.

In your face
Le 15 août 2003, le Canada décide d’interdire le sou­rire sur les pho­tos d’identité, mesure aujourd’hui géné­ra­li­sée dans de nom­breux pays. Les auto­ri­tés cana­diennes décla­rèrent que cette mesure  fut pro­po­sée par Bat­man qui espé­rait ainsi enfin arrê­ter le Joker au cas où il essaie­rait de pas­ser la frontière.

Sans com­men­taires.

Blonde ou brune ? 
Sans la nais­sance le même jour de Nata­sha Hens­tridge la Cana­dienne et Tasha de Vas­con­ce­los la Por­tu­gaise nous n’aurions pas eu de jolie image à pré­sen­ter pour aujourd’hui.

HelloTM
C’est le 15 août 1877 que Tho­mas Edi­son aurait inventé le terme Hello pour répondre au télé­phone. Il alla par reflexe dépo­ser un bre­vet qui à sa grande décep­tion, lui fut refusé.

Signé Furax
Il y a quatre ans on fétait le cen­te­naire des 12 ans de Pierre Dac.

Juste à temps
Le 15 août 1969, démar­rait le fes­ti­val de Wood­stock dont un des mor­ceaux les plus célèbres est l’hymne amé­ri­cain exe­cuté à la gui­tare élec­trique par Jimmy Hen­drix. Heu­reu­se­ment que l’un des amis du père n’était pas encore né à ce moment là.

Séoul la capi­tal de la Corée ? 
Le 15 août célèbre l’indépendance de le Corée du Sud en 1848 enté­ri­nant ainsi la par­ti­tion de la Corée déci­dée arbi­trai­re­ment par les États-Unis et l’Union Sovié­tique de part et d’autre du 38ème paral­lèle. Les Coréens se divi­sèrent donc désor­mais en Nord-Coréens et Sud-Coréens alors que si on avait choisi un méri­dien nous aurions eu les Est-Coréens et les Ouest-Coréens.



Anniversaires du 29 juillet

La honte
Le 29 juillet  1789, l’Assemblée Natio­nale se donne un nou­veau règle­ment : On est prié de s’abstenir de péter losqu’un citoyen parle à la tri­bune. Il y a des jours où c’est dur une révolution.

Indé­cis
Tan­dis que le mois d’août se rap­proche dan­geu­reu­se­ment, le 29 juillet 1830 qui marque la fin des Trois Glo­rieuses marque aussi le début de l’hésitation entre monar­chie et répu­blique en France. Il faut dire que l’anniversaire du pre­mier règle­ment de l’Assemblée Natio­nale (voir ci-dessus) ne joue pas en faveur du camp républicain.

Au Nord rien de nou­veau
Le 29 juillet 1831 en Bel­gique il ne se passe rien. C’est aussi ce que se dit Léo­pold Ier roi des Belges, en se réveillant en mileu d’après-midi dans ses écu­ries. Se déga­geant des bras de son pale­fre­nier avec qui il vient de pas­ser la nuit, il se lève et déclare :«Enfin une jour­née tran­quille, ça s’arrose !».

Place de l’Étoile à mate­las
Voulu par Napo­léon, qui aban­donna l’idée car il n’aurait jamais tenu sur l’île Sainte-Hélène, l’Arc de Triomphe  fut inau­guré par Adolphe Thiers  le 26 juillet 1836. Comme on n’a jamais réussi à connaitre l’identité du sol­dat inconnu, on décida de don­ner le nom de la place à un mili­taire connu : Charles de Gaulle.

Hunt toi d’là
La nais­sance de Wal­ter Hunt, le 29 juillet 1796 est pour nous l’occasion de dire une fois de plus du mal du tur­pide Edi­son. En effet Hunt est le père de nom­breuses inven­tions parmi les­quelles la machine à coudre qu’il ne bre­veta pas par crainte de mettre de nom­breuses cou­tu­rières au chô­mage. Une pré­oc­cu­pa­tion que n’eut jamais Edison.

Son of a Bich
Curieux hasard du calen­drier, le 29 juillet 1914 naquit Mar­cel Bich, le pro­prié­taire de la marque Bic qui n’inventa rien en fait. Mais contrai­re­ment à l’écœurant Edi­son, il ne piquait pas les bre­vets mais se conten­tait de les racheter.

Sous-entendu
Le 29 juillet 1987, lors de la signa­ture par Fran­çois Mit­te­rand et Mar­ga­ret That­cher de l’accord don­nant le coup d’envoi du Tun­nel sous la manche, la rumeur cir­cule sous le man­teau que de nom­breuses enve­loppes pas­se­ront sous la table.

Et si je me penche comme ça ? C’est suffisant ?

Loup-brifié
Nous fêtons aujourd’hui la Saint-Loup en l’honneur de l’évêque de Troyes qui mou­rut en 478 réputé pour avoir convaincu Attila de ne pas enva­hir la cham­pagne. Cer­tains témoi­gnages indi­que­raient qu’il se soit fait péter la cap­sule pour ça.

Brejnev

Le rouge et le rose

Contrai­re­ment à ce qu’affirme Sté­phane Cour­tois, tout ce qui est rouge n’est pas noir. En effet, dans l’histoire du com­mu­nisme il y a aussi du rose.  Si l’histoire de l’humanité  est pavée d’atrocités, l’amour fut et sera tou­jours pré­sent. Les pires dica­teurs ont été bien sou­vent autant influen­cés par leur cœur que par leur (de-)raison. Ils ont connu, l’amour avec ses joies et ses décep­tions, ses pas­sions et ses déchi­re­ments. On pense tout natu­rel­le­ment à Jules César et Cléo­pâtre, Napo­léon et José­phine, Hit­ler et Eva Brown, Ken­nedy et Mari­lyn ou encore Fran­çois Mit­te­rand et Cathe­rine Lan­geais et beau­coup d’autres. Pour­tant dans cette liste qui pen­se­rait  y inclure Leo­nid Brejnev.

Bien qu’ayant été le maître absolu de l’Union Sovié­tique pen­dant près de 18 ans, il n’a pas laissé la même trace dans l’histoire que ses pré­dé­ces­seurs Khroucht­chev et Sta­line. Et pour­tant, si le grand public ne ne sou­vient pas très bien de Bre­j­nev, il a mar­qué, sinon trau­ma­tisé, bon nombre de diri­geants ren­con­trés au cours de sa vie.

Nous n’allons pas retra­cer ici la vie de Bre­j­nev depuis sa tendre enfance, en reve­nant sur chaque étape de son par­cours poli­tique et son ascen­sion dans l’appareil sovié­tique. D’une part ça n’aurait pas d’intérêt et ça me ferait de la peine de vous faire rater Zem­mour et Naul­leau. Mais pour résu­mer rapi­de­ment, Bre­j­nev fut le pou­lain de Khroucht­chev. Dans la nomenk­la­tura les mau­vaise langues par­laient de favori, bien que ce mot fut pros­crit en rai­son de sa conno­ta­tion monar­chique qui était plu­tôt mal vue depuis les évé­ne­ments de Novembre 1917 (la Révo­lu­tion d’Octobre). Si on ne peut pas à pro­pre­ment par­ler de pas­sion entre ces deux–là, Bre­j­nev sen­tit après quelques années une cer­taine las­si­tude de la part du maître du Parti Com­mu­niste, las­si­tude se tra­dui­sant par un perte d’intérêt pour son mignon, et des marques d’effusion publiques envers les autres un peu trop appuyées.

Renâ­clant aux scènes de ménage, Bre­j­nev se bor­nera sim­ple­ment à écar­ter son­vieux men­tor du pou­voir et deve­nir à son tour maître de l’Union Soviétique.

Une fois au som­met du parti, Bre­j­nev décou­vrant le pou­voir qu’il détient voit ses désirs décu­plées comme celà arrive bien sou­vent et n’aura de cesse de les assou­vir. Bre­j­nev à l’instar de son pré­dé­ces­seur aimait pra­ti­quer le bai­ser à la Russe, mais aussi l’étreinte à la Russe, la brouette à la Russe. Par contre il n’aimait pas beau­coup l’omelette à la Russe, mais c’est un autre sujet.

Gonzo

Sa liai­son la plus célèbre fut celle qu’il entre­tenu avec Erich Hone­cker et qui dura pra­ti­que­ment jusqu’à sa mort. Bre­j­nev dès son arri­vée au pou­voir mani­festa un inté­rêt tout par­ti­cu­lier envers la RDA. Il était de manière natu­relle atti­rée par l’Allemagne qu’il avait décou­vert à tra­vers la pro­duc­tion por­no­gra­phique par­ti­cu­lière à cette époque. Grâce à sa posi­tion pri­vi­lié­giée, il lui était per­mis de se pro­cu­rer de nom­breux films ama­teurs qui on fait la gloire du cinéma por­no­gra­phique ger­ma­nique pen­dant les années 60–70. L’Allemagne qui fut un véri­table pré­cur­seur du genre  gonzo et pro­posa très tôt des films divers aux styles extrêmes : zoo­phi­lie, sca­to­hi­lie, géron­to­phile, ce der­nier étant le genre favori de Brejnev.

Même très jolies, les Alle­mandes lais­se­ront Bre­j­nev de marbre.…

…tan­dis qu’avec ses cama­rades, il se lais­sera plus faci­le­ment aller.

C’est à l’occasion de l’anniversaire du Parti Com­mu­niste de la RDA, que par­ti­cu­liè­re­ment ému il se lais­sera aller en embras­sant un ora­teur. Pour Hone­cker c’est le coup de foudre et une grande pas­sion qu’il éprou­vera jusqu’à la fin. Ces années sont pour lui les plus rouges (le mot rose car pou­vant dési­gner ces traitres de la social-démocratie), comme il l’écrivit dans ses mémoires non cen­su­rées et il nageait dans le bon­heur. Il atten­dait chaque anne avec impa­tience l’anniversaire du SED car celà signi­fiait avoir son Leo­nid pour lui seule­ment. Pour Bre­j­nev, en revanche,  s’il nour­rit une obses­sion envers le diri­geant de la RDA aux débuts, cette pas­sion s’émoussera  avec le temps pour lais­ser place à un ver­taines ten­dresse carac­té­ris­tique des vieux amants. Les pho­tos sou­ve­nirs de l’amour nais­sant est pré­senté dans la gal­le­rie ci-dessous;

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Bre­j­nev et Hon­ne­cker ont com­mencé leur idylle à l’abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Brejnev et Honnecker ont commencé leur idylle à l'abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Les deux amants se font dis­crè­te­ment de timides et tendres pou­tous à l’abri des regards…
Les deux amants se font discrètement de timides et tendres poutous à l'abri des regards...
…qui nous rap­pellent les tendre bai­sers des amants de Rodin.
...qui nous rappellent  les tendre baisers des amants de Rodin.
Mais très vite, la pas­sion prend le pas…
Mais très vite, la passion prend le pas...
…les bai­sers se font passionés…
...les baisers se font passionés...
…sans se pré­oc­cu­per du public et du qu’en dira-t-on.
...sans se préoccuper du public et du qu'en dira-t-on.

 

A fond dans la détente

Bre­j­nev : — On est d’accord alors ? Après la signa­ture on se roule une pelle ? Nixon : — Bof…ben…heu,.., je sais pas trop.…

La répu­ta­tion de Bre­j­nev n’étant plus à faire, Car­ter se tient à bonne distance.

Mais le pou­voir suprême atti­sant l’appétit Bre­j­nev ne peut s’empêcher des infi­dé­li­tés, dis­crètes certes avec les diri­geants des pays du pacte de Var­so­vie qui se montrent encore plus dociles après la répres­sion du prin­temps de Prague, où Dubček com­prit ce qu’il en cou­tait de refu­ser les avances du maître de Mos­cou. Cet appé­tit était encore plus grand lorsqu’il com­mença à ren­con­trer les chefs d’États du monde occi­den­tal. Ceci se tra­duit par une période de détente dans les rela­tions entre les deux blocs sans pré­cé­dent, n’en témoignent les ren­contres avec  Richard Nixon, Gérald Ford et fina­le­ment Jimmy Car­ter. Ces ren­contres mène­ront aux accords SALT I et SALT II sur la limi­ta­tion de l’arsenal nucléaire. Bien qu’aucun des trois pré­si­dents n’aient cédés aux avances, ils ont tou­jours cher­ché tou­jours à repous­ser les avances du Jabba sovié­tique avec diplo­ma­tie ne sachant pas à quoi s’attendre de la part du vieil ours ukrai­nien. Les poli­to­logues les plus recon­nus, parmi les­quels figure  mon bou­lan­ger, se demandent même s’il n’a pas envahi l’Afghanistan par dépit.

Une ren­contre décisive

«Enchanté Willy. Ce serait pas plus sympa de s’embrasser plutôt ?»

«Vrai­ment, il n’y a aucune chance que tu changes d’avis ?»

Bien qu’intérieurement blessé par ce com­por­te­ment, Erich Hone­cker n’en pris pas ombrage, com­pre­nant tout ceci se pas­sait entre maîtres du monde et que par ces incar­tades, il récu­pé­re­rait un peu du pres­tige de son amant.  Eric prit par contre très mal, l’obsession que nour­rit  Bre­j­nev envers le chan­ce­lier est-allemand Willy Brandt. Il faut dire que Willy Brandt cor­res­pond aux gouts de Bre­j­nev à savoir les vieux Alle­mands mais encore vigou­reux. Leo­nid eut du mal à sup­por­ter les rebuf­fades du chan­ce­lier. Intran­si­geant, Willy Brandt ne cèdera jamais : «Il y a des limites à la Ost­po­li­tik» avait-il dit à Bre­j­nev. Pour­tant Bre­j­nev, ne se décou­ra­gea jamais, mais tous ses efforts furent vains.

Tur­lute finale

Mais oui mon Erich, je t’aime tou­jours. Bien sûr que je pense à toi. Mais tu dois me lâcher main­te­nant, compris ?

Hone­cker pris d’autant plus ombrage de cette pas­sion, que Willy Brandt ne man­quait pas une occa­sion de se moquer des Ossies. Il vivait donc de manière extrê­me­ment humi­liante la pas­sion du boudha du Krem­lin. C’est donc un Bre­j­nev triste et aigri qui retour­nera un temps vers son vieil amant, ce der­nier espé­rant rani­mer la flamme de leur pas­sion des débuts.

Aujourd’hui la jeune géné­ra­tion ne se sou­vient plus de Bre­j­nev,  alors qu’il influença son époque plus qu’il n’y parait. Il n’y a qu’à citer ce que nous révève l’essai inti­tulé De l’influence de la doc­trine Bre­j­nev sur la pen­sée intel­lec­tuelle fran­çaise et ses retom­bées sociales sur l’économie de la Seine-Saint-Denis entre avril 1976 et décembre 1978 : étude com­pa­ra­tive des oeuvres de Bernard-Henri Lévy, Alain Fin­kiel­kraut et Car­los publié par l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales sous la direc­tion de Jacques Juilliard. En effet, il sem­ble­rait que la chan­son Big Bisou du chan­teur Car­los serait en fait un hom­mage au pous­sah de la Place Rouge.
C’est pas rien.