Anniversaires du 28 janvier

C’était ça ou la cui­sine anglaise.

Peste ou cho­léra ?
Le 28 jan­vier 1870 Paris tom­bait aux mains de Prus­siens après avoir été assié­gée. Un mal­heur n’arrivant jamais seul, les Anglais pro­posent d’envoyer de la nour­ri­ture pour évi­ter une famine. Les Pari­siens n’ont d’autre choix que de  man­ger leurs ani­maux domestiques.

Fuchs him
Après être né, avoir par­ti­cipé au pro­jet Man­hat­tan, avoir dans la fou­lée per­mis à l’URSS de se doter aussi de la bombe ato­mique,  il fal­lait bien que le phy­si­cien Klaus  Fuchs meure un jour. Ce qu’il fit le 28  jan­vier 1988.

L’armée Rouge en noir et blanc.

Le rouge et le noir
C’est le 28 jan­vier 1918 qu’est crée l’armée inter­na­tio­nale chargé de défendre la révo­lu­tion bol­ché­vique, mais uni­que­ment en URSS : l’armée rouge.

Un digne héri­tier
Lorsque Louis Pau­wels décède le 28 jan­vier 1997, la direc­tion du Figaro se demande com­ment rem­pla­cer cette vieille baderne qui raco­lait si bien les lec­teurs d’extrême-droite. Eric Zem­mour va enfin pou­voir déployer ses ailes de nain.

Danse ardente
On rap­porte que c’est l’épisode tra­gique du Bal des ardents le 28 jan­vier 1393 qui fit perdre défi­ni­ti­ve­ment la rai­son à Charles VI. Des com­pa­gnons du Roi s’étaient fabri­qué des cos­tumes à base de plumes et de poils d’étoupe[1]. Ce der­nier curieux s’approcha avec une torche et enflamma les cos­tumes des dan­seurs. Ces der­niers s’agitaient dans tous les sens dans un danse endia­blée res­sem­blant à la Tek­to­nik. À mon avis, c’est ça qui a rendu fou Charles VI.

Rions un peu
Ludoph van Ceu­len, né le 28 jan­vier 1540, fut un mathé­ma­ti­cien qui consa­cra toute sa vie à cal­cu­ler le nombre π. En effet il réussi à en don­ner les 35 pre­mière déci­males. C’est impres­sion­nant, mais moins que Chuck Nor­ris qui lui en connait la der­nière décimale.

Notes :

[1] Vous croyiez vrai­ment que j’allais vous expli­quer ?  Vous pou­vez pas aller voir wiki­pe­dia comme tout le monde ?

2 commentaires

  1. Benedictus
    Publié le 1 février 2013 à 11 h 07 min | Permalien

    Cher Père,

    fais pas ton malin avec tes petites notes en bas, là, comme ça.

    Parce que je viens d’y aller, moi, sur wiki­pe­dia et j’ai trouvé des choses très inté­res­santes que je suis étonné de ne pas avoir lues ici. C’est l’accident de Colum­bia qui m’a mis la puce à l’oreille. J’en étais resté à l’accident de Chal­len­ger. Preuve que, déjà en 2003, j’avais cessé d’écouter les nou­velles, euh, les sor­nettes des journalistes.

    Alors donc, le 28 jan­vier est la date de l’accident de Chal­len­ger (1986), et ça, je m’en sou­viens (*). L’accident de Chal­len­ger est dû au grand froid, ce qui n’a pas empê­ché la NASA de relan­cer Colum­bia le 16 jan­vier 2003. Heu­reu­se­ment pourrait-on dire, le froid ne semble pas en cause dans le second acci­dent. Pas plus qu’Al-Qaida d’ailleurs, et encore moins l’Union Soviétique.

    C’est là que la boucle se boucle. La preuve du rôle du froid fut appor­tée par Feyn­man, Richard, le phy­si­cien, pas Fran­çois, qui était membre de la com­mis­sion d’enquête. Et Feyn­man avait tra­vaillé avec Fuchs, dans le pro­jet Man­hat­tan. Et ce n’est pas tout, Fuchs mou­rut donc le 28 jan­vier 88 suivi de près par Feyn­man, le 15 février. Eton­nant, non ?

    Evi­dem­ment Feyn­man avait sou­levé un point hon­teux et on essaya de le faire taire, car déjà, en 1986, on n’avait pas le droit de mettre en cause la «culture d’entreprise». C’est pas Mit­ter­rand qui dirait le contraire. Ce qui est plus bizarre, c’est que ces infor­ma­tions capi­tales sont cachées par toi, le père. Bizarre, bizarre, cette opa­cité autour de sciences. C’est comme l’omerta sur le bolo­mètre, en par­ti­cu­lier le bolo­mètre lumi­nes­cent … qui date lui aussi de 1988, tiens, tiens !

    Felix qui potuit rerum cognos­cere causas

    (*) Je m’en sou­viens, c’était peu de temps après la mort de Bala­voine où nous avions ri comme des ado­les­cents sans coeur. Tan­dis que quelques mois plus tard, la mort de Le Luron avait pro­vo­qué notre juste, et mémo­rable hila­rité (il ne m’avait jamais autant fait rire, dom­mage qu’il se soit réin­carné en Laurent Gerra).

  2. peredesoeuvre
    Publié le 1 février 2013 à 18 h 14 min | Permalien

    Cher Bene­dic­tus
    merci pour ton gen­til com­men­taire qui me rap­pelle qu’il y a encore des gens qui lisent mes bêtises après tout ce temps.

    Sache que je ne cherche à rien cacher, si je ne parle pas des curieuses coïn­ci­dences dont tu parles c’est cer­tai­ne­ment que je m’en fous.

    En tout cas je te remer­cie pour le vers des Geor­giques que je n’ai pas lu, mais le titre me plait déjà beau­coup. J’aimerai quand même que tu m’explique de quoi Félix a causé.

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