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Anniversaires du 22 février

De l’ami Charles VII, c’est l’anniversaire…
Le 22 février 1431, c’était le deuxième jour du pro­cès de Jeanne d’Arc mais c’était aussi le 28ème anni­ver­saire de Charles VII qu’on a un peu vite accusé d’avoir lâché la pucelle lors de son procès.

Bien­tôt le prin­temps
Consta­tant qu’on est déjà au mois de février, les Pari­siens se réveillent et se sou­lèvent contre la Monar­chie de Juillet le 22 février 1848.

Scholl au monde
Bien avant d’évoquer les célèbres san­dales blanches, le nom de Scholl évo­quait la Rose Blanche, mou­ve­ment d’opposition à Hit­ler crée par Hans et Sophie Scholl déca­pi­tés (le mou­ve­ment et les Scholl) le 22 février 1943.

Après cet épi­sode, Roger est dési­gné d’office pour annon­cer tous les décès de sa famille. Il en gar­dera un grand traumatisme.

Voca­tion
Enten­dant la nou­velle à la Radio, c’est le petit Roger Gic­quel qui annonce la nou­velle de la mort des Scholl à ses parents le jour même de ses dix ans. Il a l’air tel­le­ment triste que ses parents décident du coup de rejoindre la résis­tance pour essayer de le consoler.

De la part du beau-père dés­œu­vré
Le 22 février 1948, c’était la nais­sance de Linda de Suza, qui a importé en France la mode des loi­sirs créa­tifs, comme celui de fabri­quer des tubes avec une valise en car­ton. À noter que suite au suc­cès inat­tendu de ses chan­sons en France, des mil­lions de petits por­tu­gais immi­grés devront jus­ti­fier a chaque ren­trée des classes leur non filia­tion avec l’illustre artiste. Il faut sou­li­gner que les Sousa se sont déjà fait un nom dans la musique, puisque l’on doit l’invention du Sou­sa­phone au com­po­si­teur John Phi­lip Sousa, ins­tru­ment mal­heu­reu­se­ment renié par la chan­teuse contem­po­raine : Le Tou­bach, il ren­traich pach dans la valiche aurait elle fait remar­quer fort a propos.

Le mau­vais mot du jour
Le 22 février 1759, voyant les Anglais arri­ver, les Fran­çais se sauvent de Madras. Les per­fides enne­mis vont se livrer au pillage de la ville Indienne ou en d’autre termes, c’est la curée du curry.

Petite cho­pine devien­dra grande
Il y a aujourd’hui 203 ans exac­te­ment nais­sait Fré­dé­ric Cho­pin, qui à l’instar de Mozart fut un génie de la musique puisqu’à 7 ans, on se bous­cu­lait pour aller écou­ter le Petit Cho­pin. Bien plus tard George Sand deve­nue son amante prit l’habitude de l’appeler sa grosse cho­pine[1]

[1] Le fait que Fré­dé­ric Dard ait sou­vent uti­lisé le terme de cho­pine pour qua­li­fier l’énorme attri­but de Béru­rier est fina­le­ment un hom­mage rendu à George Sand.

Alfred de Musset

T’as l’bonjour d’Alfred
Alfred de Mus­set naquit le 11 décembre 1810, de Victor-Donatien de Musset-Pathay homme de lettres et cultivé et de Edmée-Claudette-Christine Guyot-des-Herbiers femme de lettres et culti­vée. Ces der­niers eurent trois enfants, Paul éga­le­ment homme de lettres et cultivé et Charlotte-Amélie-Hermine dont on sait peu mais tout laisse à sup­po­ser qu’elle fut aussi femme de lettres et cultivée.

Dans un tel envi­ron­ne­ment on com­prend que le petit Alfred s’intéressa dès son plus jeune âge au vers. Mais il s’intéressa aussi très vite  aux verres. En effet, plus que son œuvre elle-même, ce qui frappe chez Alfred c’est sa pré­co­cité. Il rentre en sixième à Henri IV à l’âge de 9 ans et la même année il prend sa pre­mière cuite. C’est là qu’il se lia d’amitié avec le prince de Chartres fils du duc d’Orléans et qu’il per­dit ses pre­mières éco­no­mies ainsi que son pucelage.

Son bac­ca­lau­réat en poche, par pur esprit de rébel­lion, il essaya d’étudier la méde­cine, le droit et la pein­ture, mais l’hérédité était trop forte, il se résigne à  deve­nir à son tour un homme de lettres et cultivé.

Pen­dant que de Mus­set boit, Sainte-Beuve rit
Alfred de Mus­set fut un écri­vain roman­tique, en pleine époque roman­tique. Si aujourd’hui il n’est connu que par son œuvre lit­té­raire, à  son époque il était sur­tout connu dans les bor­dels pari­siens où il aimait à se pava­ner nu dési­gnant fiè­re­ment ses Trois Glo­rieuses, en hom­mage à la révo­lu­tion de juillet qui dura 3 jours et qui per­met­tra l’instauration de la Monar­chie de Juillet au mois d’août 1830. C’est là qu’il se lia d’amitié avec Sainte-Beuve et Vigny avec qui il par­ta­geait l’alcool, les femmes et quelques mycoses. Mais res­tant tou­jours rebelle, il renâ­clait au cénacle, cour sans la nom­mer qui s’était consti­tué autour de Vic­tor Hugo.

Sa pre­mière grosse décep­tion lui vient de sa pre­mière pièce de théâtre qui fut un échec cui­sant. Alfred est d’autant plus désem­paré qu’il ne peut se mettre à boire puisqu’il est déjà alcoo­lique confirmé depuis sa puberté.

Elle aimait se faire Mus­set
Une des ren­contre déci­sives d’Alfred de Mus­set fut celle avec George Sand. Est-ce ses grands yeux noirs ? Ce large visage blanc ? Ou parce qu’elle était une femme de lettres et culti­vée.  Mus­set fut l’amant de George Sand avec qui il vécu une véri­table pas­sion. Ces deux-là étaient fait pour se ren­con­trer car le roman­tisme était toute leur vie.

Pen­dant plu­sieurs mois, les amants furent tout bête­ment heu­reux  ce qui ne se fai­sait pas en pleine période roman­tique. Evi­dem­ment pour tout roman­tique qui se res­pect, l’amour ne sau­rait être qu’une source de grande souf­france et non de féli­cité.  C’est d’ailleurs à cette époque, que Bau­de­laire qui détes­tait déjà George Sand qui avait repoussé ses avances, se mit à détes­ter Alfred de Mus­set qui affi­chait trop son bon­heur à son gout.

Sou­cieux d’être dans l’air du temps, Alfred et George partent à Venise afin d’améliorer leur rela­tion roman­tique. Par chance, George tombe malade dès son arri­vée per­met­tant à Alfred d’aller tran­quille­ment pas­ser ses soi­rées dans les bor­dels véni­tiens pen­dant que le doc­teur Pagello soigne sa maî­tresse  Puis c’est au tour d’Alfred de tom­ber malade ce qui per­met au bon doc­teur Pagello de soi­gner Alfred et de jouer au doc­teur avec George. Les amants sont contents et peuvent se déchi­rer d’une belle manière romantique.

La pas­sion super-romantique qui les ani­mait causa moult rup­tures et sépa­ra­tions ce qui per­mit à Mus­set et à Sand d’écrire leurs plus beaux textes roman­tiques, même si ce qu’ils avaient écrit aupa­ra­vant n’était pas de la merde non plus. George Sand décida de par­faire sa dimen­sion roman­tique en se tapant, mais de manière roman­tique, le musi­cien polo­nais mais néan­moins roman­tique Fré­dé­ric Cho­pin. Ce der­nier est méprisé par Mus­set car bien que cultivé il n’est pas homme de lettres ce qui trans­pa­raît dans le bref échange épis­to­laire entre les deux. C’est la rup­ture définitive.

Et Mus­set s’émoussa
On a beau être roman­tique, ça ne nour­rit pas son monde au XIXème siècle, c’est la rai­son pour laquelle Alfred ren­tra  à l’Académie Fran­çaise à seule­ment 45 ans. Mal­heu­reu­se­ment le sta­tut d’immortel ne lui vau­dra pas grand chose puisqu’il mou­rut seule­ment deux ans plus tard.

Même s’il eut ten­dance à se la jouer roman­tique, il ne devint pas insup­por­table contrai­re­ment à Bau­de­laire. Et n’oublions pas ces paroles  de W.C. Fields : Quelqu’un qui est autant détesté pas Bau­de­laire ne peut pas être tout à fait mauvais. 

Anniversaires du 21 octobre

Pas évident de tra­cer la ligne de front dans la flotte.

Yser à boire
Tou­jours lors de la bataille de l’Yser, afin de frei­ner la pro­gres­sion des troupes alle­mandes, le Géné­ral Dos­sin décide le 21 octobre 1914 d’ouvrir les vannes  de l’Yser pour inon­der le Nieu­wen­damme qui boira la tasse.

L’Ampoulé réci­dive
Le 21 octobre 1879, l’abject Tho­mas Edi­son, pré­tend avoir inventé la lampe à incan­des­cence, alors que ce salaud sait bien qu’elle fut inven­tée par Joseph Swan.

Le Père Nobel
Il y a exac­te­ment 178 ans nais­sait Alfred Nobel, qui créa les prix décer­nées remis chaque année à ceux qui ont ren­dus de grand ser­vices à l’Humanité, ce qui laisse peu de chance à  Pas­cal Obispo. C’est aussi la rai­son pour laquelle il n’existe pas de prix Nobel pour les chancres de l’humanité que sont les éco­no­mistes, car le soit-disant prix Nobel d’économie est en fait le prix de la Banque Royale de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel. Par contre, profitons-en pour réta­blir la vérité à pro­pos du l’inexistence d’un prix Nobel de mathé­ma­tiques. S’il n’existe pas, ce n’est pas en rai­son d’un infi­dé­lité sup­posé de sa femme avec un mathé­ma­ti­cien. Non, s’il n’existe pas c’est sim­ple­ment qu’Alfred Nobel avait tou­jours détesté les maths à l’école.
Notons que ce fut Alfred Nobel qui posa la pre­mière pierre de l’usine de dyna­mite de Pau­lilles, à Banyuls sur Mer.

Nel­son of a bitch
C’est le jour de la bataille de Tra­fal­gar, le  21 octobre 1805 que meurt l’Amiral Nelson.

Coquille de l’ossuaire de Saint-Jacques
Il y a 10 ans était décou­vert un ossuaire por­tant l’inscription «Jacques fils de Joseph, le frère de Jésus» ayant réveillé l’espoir d’être enfin une preuve his­to­rique de l’existence de Jésus, puisque s’il avait un frère…Mais l’espoir retomba lorsque la tota­lité de l’inscription révéla «…et beau-frère de Ger­maine».

11 000 vierges
C’est aujourd’hui la Saint-Ursule qui ensemble avec ses autres 10999 vierges et un pape, deux évêques et quelques autres qui pas­saient par là furent mar­ty­ri­sés en 220. Avec toutes ses vierges qui se retrouvent au para­dis, on com­prend qu’Allah consente à en offrir 7 à ses martyrs.

Était-ce bien rai­son­nable ?
Le 21 octobre 1945 les femmes votaient pour la pre­mière fois en France et comme par hasard cinq ans plus tard jour pour jour, la Chine enva­his­sait le Tibet.

Jalou­sie
Le 21 octobre 2005 alors que le jeune pia­niste Rafał Ble­chacz rem­por­tait à  l’occasion du concours inter­na­tio­nal de Cho­pin trois  prix : meilleure per­for­mance pour un concerto, meilleure per­for­mance pour une mazurka, meilleure per­for­mance pour une polo­naise, Rocco Sif­fredi rem­por­tait au même ins­tant à l’occasion d’un concours de cho­pine le prix de la meilleur per­for­mance sur 3 polo­naises, 5 ita­liennes,  2 fran­çaises et 4 portugaises.

Crainte
C’est le 21 octobre 1848 que sont publiées les Mémoires d’Outre Tombe de Cha­teau­briand, écrites par Cha­teau­briand et publiées après sa mort confor­mé­ment à son sou­hait. Pour­tant à l’époque il n’avait rien à craindre de Zem­mour et Naulleau.

Oh My Gode !
C’est aujourd’hui la Sainte-Céline vierge au con sacré, par­don, vierge consa­crée. Elle fut consa­crée épouse du Christ lors d’une très jolie céré­mo­nie et reçu un joli cru­ci­fix souple et vibrant pour sa nuit de noces.

Anniversaires du 17 octobre

Les Alle­mands cher­chant déses­pé­ré­ment Dixmude.

L’Yser sera rude
C’est le 17 octobre 1914 que débute la bataille de l’Yser. Les Belges et les Fran­çais tien­dront face aux Alle­mands quelque peu désor­ga­ni­sés. En effet suite à une erreur de typo­gra­phie, le gros des troupes alle­mandes est parti à l’assaut de Six­mude au lieu de Dixmude.

La vie dure d’Alacoque
On fête aujourd’hui Sainte-Marguerite Ala­coque, éro­to­mane hys­té­rique qui fut pour­tant cano­ni­sée. La décence m’interdit d’en racon­ter plus sur cette femme dont le seul nom évoque pour­tant les mouillettes beur­rées déli­ca­te­ment trem­pées dans un jaune d’œuf encore liquide bai­gnant dans ce blanc doux mais ferme, consti­tuant pour beau­coup le cli­max du petit déjeu­ner domi­ni­cal. Il faut juste savoir que mal­gré son nom Mar­gue­rite Ala­coque man­geait de la merde. La sienne.

Stu­peur
Afin de ne pas res­ter sur une mau­vaise impres­sion, pré­ci­sons quand même que  Sainte-Marguerite Ala­coque est, avec le concours du père Jean Eudes, à l’origine du culte du Sacré-Coeur . Je me demande pour­quoi on ne l’a appelé le culte de Eudes-Alacoque. Si j’étais pieux, je m’auto-flagellerais.

Double-arnaque
Le per­fide anglais, arrive à vendre à la France le 16 octobre 1664 la ville fla­mande de Dun­kerque. Un siècle plus tard, la France achè­tera la Corse, île ita­lienne à la Répu­blique de Gènes. À peu près au même moment où elle céde la Loui­siane au per­fide ennemi.

A rebrousse-poil
Le 17 octobre 1244, les croi­sées se font écra­ser près de Gaza, par les troupes du sul­tan égyp­tien As-Salîh Ayyûb com­po­sées essen­tiel­le­ment de mer­ce­naires pro­ve­nant de Kha­rezm. Signa­lons qu’on ne les appellent pas les Kha­rez­mois mais les Kharezmiens.

À bas la pau­vreté et les pauvres
La ville de Nice n’a pas été rete­nue pour l’organisation de la confé­rence de l’ONU à l’occasion de la jour­née du refus de la misère. Le maire Chris­tian Estrosi avait pour­tant rap­pelé les efforts conti­nuels de la ville pour refu­ser la misère, en par­ti­cu­lier dans le centre-ville.

Bare­sex
Il y a exac­te­ment 34 ans, le pape Jean-Paul II annon­çait qu’il condui­rait un minis­tère d’amour. Ceci ins­pi­rera la Cic­cio­lina en 1987, qui pro­posa un minis­tère de l’amour. Ce n’est pas le seul point com­mun d’ailleurs, car à l’instar du Pape, elle avoue ne pas beau­coup aimer le préservatif.

Nobel prize
C’est le 17 octobre 1987 que Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la Paix. Ayant copieu­se­ment arrosé la remise du prix, Mère Térésa eut ce cri du cœur   à l’adresse de la jour­na­liste qui lui demanda ce qu’elle comp­tait faire de l’argent reçu avec le prix : J’aurais bien aimé me faire refaire les seins. 

La cho­pine à Cho­pin
Le 17 octobre 1849 mour­rait Fré­dé­ric Cho­pin, bien qu’enterré au Père Lachaise son cœur fut trans­féré à Var­so­vie, quant à sa cho­pine qu’on disait phé­no­mé­nale, George Sand l’a récla­mée, mais en vain.

Baudelaire

Des débuts inquié­tants : Bau­de­laire effraie
À sa nais­sance la 9 avril 1821 Bau­de­laire  au lieu de pous­ser un cri per­çant comme tous les nour­ris­sons, pousse un long gémis­se­ment avant de s’endormir. À son réveil téter le sein lui deman­dant trop d’effort il le repousse et contraint sa mère à le nour­rir au bibe­ron. Durant toute sa petite enfance, il ne ces­sera de geindre et de se plaindre pour un rien. Pour­tant comme toutes les mamans, sa mère refusa tou­jours de le voir tel qu’il était une grosse fei­gnasse, et lui vouait une admi­ra­tion exces­sive, attri­buant son carac­tère insup­por­table à une roman­tisme nais­sant très en vogue à l’époque.

Spleen le jeune
Une fois à l’école, Bau­de­laire n’en fout pas une et se réfu­gie dans une pos­ture rebelle, pour jus­ti­fier les com­men­taires assas­sins de ses pro­fes­seurs. Plu­tôt que de recon­naître une fai­néan­tise monu­men­tale il s’invente une excuse qu’il uti­li­sera ad nau­seam  : il a le spleen, mot qu’il a lu par hasard dans un livre anglais. Gageons que s’il était tombé sur un livre por­tu­gais, il aurait raconté qu’il avait la sau­dade.

On peut affir­mer sans crainte (de pro­cès, puisqu’il est mort) que le carac­tère atra­bi­laire de Bau­de­laire se retrou­vait dans ses yeux de fouine et son men­ton fuyant.

Bau­de­laire du temps
L’image des bar­ri­cades lui sem­blant très roman­tique, il par­ti­cipe aux sou­lè­ve­ments 1848 et décide de publier un jour­nal dans la fou­lée :  Le Salut Public. Mais se ren­dant compte que c’est quand même du bou­lot, il aban­donne au bout de 2 numéros.

Bau­de­laire rime avec atra­bi­laire
Donc plu­tôt que d’étudier à l’école afin de trou­ver un métier à la hau­teur de ses capa­ci­tés intel­lec­tuelles comme comp­table, par exemple,  Bau­de­laire se tourne les pouces et comme il  a une haute opi­nion de lui-même il décide de deve­nir poète, ça ne lui semble pas trop com­pli­qué et on peut bien gagner sa vie. Mais seule­ment voilà, il s’avère que comp­ter les pieds et trou­ver des rimes lui est extrê­me­ment fas­ti­dieux. Il décide d’écrire en prose des poèmes consa­crés au spleen. Mais comme les choses ne marchent pas comme il le sou­haite, il com­mence à déve­lop­per ce carac­tère bilieux qui se trans­pi­rera dans la majeure par­tie de son oeuvre. Son manque de talent conju­gué à sa paresse légen­daire ne l’empêche pas d’être envieux de tout et de tous. Il ren­contre George Sand, qui venait de la cho­pine de Mus­set pour aller se faire mous­ser par Cho­pin, mais qui refuse ses avances ce qui se trans­for­mera par une haine farouche de Bau­de­laire pour la roman­cière, qu’il retrans­crira  dans son livre Mon âme mise à nu, où plu­tôt que son âme c’est son cul qu’il montre. Ce carac­tère aca­riâtre ne fera que se déve­lop­per qu’avec l’âge. Espé­rant tou­jours per­cer il consa­cra une par­tie impor­tante de sa vie à essayer de publier Les Fleurs du Mal, ce qui explique la pau­vreté de son oeuvre littéraire.

Bau­de­laire absent
Dési­reux de pous­ser son image de poète mau­dit il s’exile en Bel­gique plu­tôt que l’Espagne. Il faut dire que c’est moins cher et aussi plus pra­tique  pour mettre une touche finale à son image de poète mau­dit et tor­turé. Il est plus facile à culti­ver cette image dans les esta­mi­nets gris enfu­més de la nou­velle capi­tale, qu’en jouant des cas­ta­gnettes dans les bras d’une pros­ti­tuée andalouse.

Bau­de­laire avec une autre cra­vate, mais tou­jours les même yeux de…ah non j’ai rien dit.

Bau­de­laire malade
Comme il se doit, il déteste la Bel­gique mais la Bel­gique le lui ren­dra puisqu’il sera tou­ché par la para­ly­sie et il mourra infirme inca­pable d’écrire quoi que ce soit. Il meurt de la syphi­lis le 31 août 1867. Bien fait pour sa gueule.

Conclu­sion

Mais dans un cer­tain sens Bau­de­laire a réussi car en cachant l’indigence lit­té­raire de son oeuvre sous une couche épaisse d’âme tor­tu­rée, ce qui est plus ven­deur que d’afficher la joie de vivre, ses niai­se­ries d’adolescent attardé sont aujourd’hui plus popu­laires que les écrits de Rabelais.