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Anniversaires du 25 juillet

Fonce Alphonse !
Il y a 874 ans, Alphonse Enriques fêtait ses 30 ans en bat­tant les Maures par la célèbre Bataille d’Ourique. À peine le mas­sacre ter­miné, ses sol­dats lui font un triomphe et l’acclament comme Roi du Por­tu­gal. Il acquiesça  et prit le nom d’Alphonse Ier .
Fils d’Henri de Bour­gogne, petit-fils d’Henri de Bour­gogne, lui même petit-fils du roi Robert II le Pieux, ce fils de France comme le célé­bra Luis Camões dans une ses Lusiades fut presque immé­dia­te­ment reconnu par le roi Louis VII afin de cou­per court à une éven­tuelle (bien qu’improbable mais on n’est jamais trop pru­dent) reven­di­ca­tion du Royaume de France. Ce der­nier aurait dit Plu­tôt cre­ver que d’avoir un roi fran­çais dénommé Alphonse.. Appre­nant cela, Alphonse aurait répondu Et Albert, tu trouves ça moins ridi­cule, peut-être ?. [1]

Fort de cette recon­nais­sance puis de celle de sa maman Thé­rèse de Léon, avec qui il eut quelques dis­putes qui cau­sèrent la mort de plu­sieurs cen­taines de sol­dats, mais quand on aime on en compte pas, Alphonse Ier roi du Por­tu­gal, conti­nua sa conquête du mor­ceau de pénin­sule qui consti­tue l’actuel Por­tu­gal, ne vou­lant pas se retrou­ver à la tête d’un royaume encore plus petit que la Bel­gique [2] , comme il l’aurait dit.

Alphonse Ier par un nombre consé­quent de batailles vic­to­rieuses avec à la clef un nombre de vic­times qui force le res­pect peut mettre à son cré­dit une grande par­tie de la Recon­quista de la pénin­sule sur les Maures.
Le seul point néga­tif est à notre sens, le sort des épouses des rois Maures qui, dans leur fuite pré­ci­pi­tée, périrent en ten­tant de tra­ver­ser le Tage à la nage alors que pour­tant nous savons bien il faut prendre garde à ne pas noyer la mau­resque (Pro­verbe Marseillais).

Alphon­sine
Jus­te­ment le 25 juillet, mais en 1966 nais­sait Linda Lemay qui écri­vit une chan­son à la gloire des Alphonse.

Un petit noir, s’il vous plait .
Il y a 78 ans le Chan­ce­lier autri­chien Engel­bert Doll­fuss était assas­siné par des nazis, autri­chiens eux aussi. Ce n’est pas à cause de sa petite taille (1 m 51) (qui lui valut le sobri­quet de Mil­li­Me­ter­nich en réfé­rence à son illustre pré­dé­ces­seur le Chan­ce­lier Von Met­ter­nich) que j’en parle, vous devriez savoir que je n’aime pas me moquer. Sinon je dirais aussi   que dans les cafés vien­nois, on deman­dait un «Doll­fuss» pour avoir un «petit noir» (le noir étant la cou­leur du parti de Doll­fuss). Je ne per­met­trais pas à de telles bas­sesses.  Si je men­tionne cet évé­ne­ment c’est juste pour l’apparente sin­gu­la­rité que repré­sente au pre­mier abord l’assassinat d’un fas­ciste favo­rable à l’Anschluss  par des nazis. Il suf­fit pour­tant de se rap­pe­ler que Doll­fuss avait un défaut rédhi­bi­toire pour Hit­ler : il était lui aussi chancelier.

Le Concorde fran­chit le mur du son de l’hôtel.
Il y a 13 ans, avait lieu le vol le plus rapide jamais effec­tué par un Concorde. Jugez plu­tôt : à 16h42 l’avion super­so­nique décolle de Roissy, à 16h44, il se pose à Gonesse. Mal­gré ce suc­cès, la liai­son Roissy-Gonesse sera sup­pri­mée en rai­son du nombre impor­tant de plaintes des rive­rains survivants.

Par­kin­son tou­jours deux fois
Le 25 juillet 2002, à Toronto, 350 000 jeunes ren­daient un vibrant hom­mage au Pape Jean-Paul II. Grâce à la mala­die de Par­ki­son, put leur retour­ner de vibrants remerciements.

Double exploit
Le 25 juillet 1984, Svet­lana Savits­kaya réa­li­sait deux exploits : ce fut la pre­mière femme à effec­tuer une sor­tie dans l’espace mais ce fut aussi aussi le pre­mier cos­mo­naute à laver les hublots d’une cap­sule spatiale.

Le tireur aveugle aurait déclaré qu’il aurait atteint sa cible même les yeux fermés.

Ega­lité des chances ? 
Après l’ouverture des Jeux Olym­piques à Bar­ce­lone le 25 juillet 1992,  où la flamme fut allu­mée à l’aide d’un flèche enflam­mée (voir photo), les auto­ri­tés espa­gnoles n’ont pas per­mis de répé­ter la céré­mo­nie lors de l’ouverture des jeux Para­lym­piques. L’aveugle qui devait réa­li­ser l’exploit fut très déçu.

Saint vroum-vroum
C’est aujourd’hui la Saint-Christophe dont le nom signi­fie porte-Christ. C’est donc natu­rel­le­ment qu’il devint lui-même porte-clef pour de nom­breux automobilistes.

Notes :

[1] Signa­lons quand même, que beau­coup d’historiens remettent en cause cette der­nière déclaration.

[2] Là encore cer­tains his­to­riens remettent en doute cette décla­ra­tion, met­tant en avant l’argument fal­la­cieux que la Bel­gique n’existait pas encore à l’époque.

Anniversaires du 20 juillet

Habe­mus Papa.
Il y a 1498 exac­te­ment, un nommé Hor­mis­das deve­nait pape, prou­vant que déjà à l’époque les chré­tiens ne crai­gnaient pas le ridi­cule. De nos jours les papes portent des pré­noms banals à en pleurer.

Le roi por­tu­gais aurait déclaré : «je vais quand même pas me marier avec une femme qui res­semble à ma mère»

Nais­sance d’une légende
C’est aujourd’hui la Sainte Wil­ge­forte, qui ne vou­lant pas épou­ser un Roi Por­tu­gais demanda à Dieu de l’enlaidir et eut la sur­prise de se voir pous­ser une barbe. Pour la peine elle fut cru­ci­fiée ce qui per­mit de consta­ter que contrai­re­ment à Jésus-Christ elle ne s’épilait pas les poils sous les bras.

Bottes de cuir.
Men­tion­nons les 74 ans de Diana Rigg, la seule par­te­naire valable de John Steed, qui a mis en émoi plu­sieurs géné­ra­tions d’adolescents.

Atten­tat raté d’un peintre raté
Le 20 juillet 1944 c’est l’attentat man­qué contre Hit­ler. On le regrette mais pas autant que son évic­tion de l’académie des beaux-arts de Vienne.

San­tos Dumont : «regar­dez le bel Airbus !»»

En avance sur son temps
C’est le 20 juillet 1873 que naquit Alberto Santos-Dumont pion­nier de l’aviation, vision­naire et doté d’un grand sens de l’humour. En effet lors d’un de ses pre­miers essais en bal­lon il s’écria Oh ! Regar­dez le bel Air­bus A380 ! , ce qui ne fit rire personne.

Même pas envie de faire de calem­bours
Le même jour mais en 1925, nais­sait Jacques Delors, la baderne molle et fade du parti socia­liste. De la mou­vance de chré­tien de gauche, il fait par­tie des arti­sans qui ont contri­bués à faire du parti socia­liste ce qu’il est aujourd’hui : pas grand-chose. Salué presque una­ni­me­ment pour son «action» à la tête de la Com­mis­sion Euro­péenne, son der­nier acte poli­tique d’envergure fut de se faire cour­ti­ser pour les élec­tions pré­si­den­tielles de 1995, avant jeter l’éponge. Il aurait déclaré : Le traité de Maas­tricht c’est pas de la merde, mais mon pré­féré c’est l’Acte Unique. La pos­té­rité n’a retenu que la seconde partie.

Lard de la révo­lu­tion
Le 20 juillet 1789, sui­vant l’exemple des pari­siens qui man­quant de muni­tions prirent la Bas­tille, les Stras­bour­geois  mettent à sac l’Hôtel de Ville dans l’espoir de trou­ver du lard et des sau­cisses pour la chou­croute. Ils font chou blanc.

Sit­ting Bull consom­mant son humi­lia­tion en posant debout à côté de Buf­falo Bill.

Humi­lia­tion 
Le 20 juillet 1881, le chef indien Sit­ting Bull excédé par l’accent insup­por­table des indiens du Canada, décide de se rendre à l’armée amé­ri­caine. Il sera contraint pour gagner sa vie de se pro­duire à côté de Buf­falo Bill dans la posi­tion la plus humi­liante qu’il soit pour lui : debout.

Petite his­toire
Tout le monde se sou­vient du 20 juillet 1969 et de la phrase célèbre de Neil Arm­strong lorsqu’il posa le pied sur la Lune. Ce que l’on a pas dit c’est qu’avant de poser le pied sur le satel­lite natu­rel de la Terre, il cria par pru­dence en sor­tant la tête de la cap­sule : Y’a quelqu’un ?

Il fal­lait oser, j’ose
Nous célé­brons aujourd’hui les mar­tyrs de Léon-Ignace Man­gin et Paul Denn avec 54 autres en Chine le 20 juillet 1900. Ils furent trans­per­cés, déca­pi­tés par la secte chi­noise de Yihe­tuan et ter­mi­nèrent bai­gnant dans leur propre sang. Ils sont à plaindre certes, mais ils ont cepen­dant échappé au ter­rible sup­plice chi­nois les obli­geant d’arriver à chier par la pine.

Saint Aurèle l’hardi
Nous fêtons aujourd’hui la Saint Aurèle, évêque de Car­thage qui fut l’un des piliers de l’Église en Afrique. Inflexible, il orga­nisa plus de trente conciles qu’il pré­si­dait avec son ami Saint-Augustin qui lui écri­vait tou­jours en ces termes : C’est toi l’Aurèle, c’est toi l’hardi…

Anniversaires du 18 juillet

Un incen­die sus­pect
Le grand incen­die de Rome, le 1 juillet 64,  fut attri­bué un peu rapi­de­ment à tort à Néron, de récentes recherches indique que la piste de bou­lan­gers bre­tons ne peut être défi­ni­ti­ve­ment écartée.

Cara­vage de l’âge
Le 18 juillet 1810 après Jésus-Christ, le Cara­vage passe… l’arme à gauche.

Uru­guay 1 — Bel­gique 0
Dès le début de son exis­tence l’Uruguay a voulu mar­quer sa dif­fé­rence avec la Bel­gique (voir le 16 juillet), En effet c’est  le 18 juillet 1830 que fut adop­tée la pre­mière consti­tu­tion Uru­guayenne alors que les Belges devront attendre le 7 février 1831 pour reve­nir au score.

Voca­tion contra­riée (bis)
Il y a exac­te­ment 84 ans, sor­tait en librai­rie Mein Kampf. A sa lec­ture le rec­teur de l’Aca­dé­mie des Beaux-Arts de Vienne regrette sa sévé­rité à son encontre.

Merci Lupe
On ne remer­ciera jamais assez Lupe Vélez, actrice mexi­caine, née en 1908 et qui il y a quatre ans exac­te­ment nous per­mat­tait de fêter ici pour la pre­mière fois le pre­mier cen­te­naire de la nais­sance de quelqu’un.

J’m’ai jamais gouré.
Le 18 juillet 1870, le pre­mier concile du Vati­can décrète l’infai­li­bité papale, per­sonne n’ayant osé lui faire remar­quer qu’il man­quait un l man­quant dans le titre.

Bien fait !
Au lieu de tuer tran­quille­ment le temps en hono­rant sa femme ou en allant pêcher le hareng en Mer du Nord, Gode­froy de Bouillon choisi d’aller tuer le Sar­ra­sin jusque dans Jéru­sa­lem, où lui même se fera tuer le 18 juillet 1100. C’est bien fait pour sa gueule.

Mise au point
Pro­fi­tons de l’anniversaire de la décou­verte  par Marie Curie, le 18 juillet 1898, du Polo­nium, en hom­mage à son pays d’origine et bien qu’il existe un élé­ment du nom de Fran­cium, pour pré­ci­ser que Bel­gium désigne uni­que­ment la Bel­gique dans la langue du per­fide Anglais. Signa­lons aussi que contrai­re­ment aux élé­ments pré­cé­dem­ment cités, il pré­sente un faible taux d’activité mais beau­coup d’activisme.

Il n’a peut-être pas violé l’infirmière, mais por­ter des ten­nis aussi laides consti­tue quand même un crime, non ?

La jus­tice n’est pas tou­jours aveugle
C’est le 18 juillet 1997, à la faveur d’un test ADN, que la jus­tice cana­dienne inno­cente défi­ni­ti­ve­ment David Mil­gaard empri­sonné en 1969 pour le viol et le meurtre d’une infir­mière. Libéré en 1992 par la Cour Suprême, il n’avait cepen­dant pas été inno­centé en rai­son des ten­nis ridi­cules qu’il por­tait à l’époque.
La vie dans un trou
On fête aujourd’hui Jean l’endurant, non pas sur­nommé ainsi pour ses per­for­mances sexuelles mais parce qu’il vécut 30 ans de sa vie dans un trou. Son enter­re­ment fut bref et simple il a suffi de lui recou­vrir la tête.

Brejnev

Le rouge et le rose

Contrai­re­ment à ce qu’affirme Sté­phane Cour­tois, tout ce qui est rouge n’est pas noir. En effet, dans l’histoire du com­mu­nisme il y a aussi du rose.  Si l’histoire de l’humanité  est pavée d’atrocités, l’amour fut et sera tou­jours pré­sent. Les pires dica­teurs ont été bien sou­vent autant influen­cés par leur cœur que par leur (de-)raison. Ils ont connu, l’amour avec ses joies et ses décep­tions, ses pas­sions et ses déchi­re­ments. On pense tout natu­rel­le­ment à Jules César et Cléo­pâtre, Napo­léon et José­phine, Hit­ler et Eva Brown, Ken­nedy et Mari­lyn ou encore Fran­çois Mit­te­rand et Cathe­rine Lan­geais et beau­coup d’autres. Pour­tant dans cette liste qui pen­se­rait  y inclure Leo­nid Brejnev.

Bien qu’ayant été le maître absolu de l’Union Sovié­tique pen­dant près de 18 ans, il n’a pas laissé la même trace dans l’histoire que ses pré­dé­ces­seurs Khroucht­chev et Sta­line. Et pour­tant, si le grand public ne ne sou­vient pas très bien de Bre­j­nev, il a mar­qué, sinon trau­ma­tisé, bon nombre de diri­geants ren­con­trés au cours de sa vie.

Nous n’allons pas retra­cer ici la vie de Bre­j­nev depuis sa tendre enfance, en reve­nant sur chaque étape de son par­cours poli­tique et son ascen­sion dans l’appareil sovié­tique. D’une part ça n’aurait pas d’intérêt et ça me ferait de la peine de vous faire rater Zem­mour et Naul­leau. Mais pour résu­mer rapi­de­ment, Bre­j­nev fut le pou­lain de Khroucht­chev. Dans la nomenk­la­tura les mau­vaise langues par­laient de favori, bien que ce mot fut pros­crit en rai­son de sa conno­ta­tion monar­chique qui était plu­tôt mal vue depuis les évé­ne­ments de Novembre 1917 (la Révo­lu­tion d’Octobre). Si on ne peut pas à pro­pre­ment par­ler de pas­sion entre ces deux–là, Bre­j­nev sen­tit après quelques années une cer­taine las­si­tude de la part du maître du Parti Com­mu­niste, las­si­tude se tra­dui­sant par un perte d’intérêt pour son mignon, et des marques d’effusion publiques envers les autres un peu trop appuyées.

Renâ­clant aux scènes de ménage, Bre­j­nev se bor­nera sim­ple­ment à écar­ter son­vieux men­tor du pou­voir et deve­nir à son tour maître de l’Union Soviétique.

Une fois au som­met du parti, Bre­j­nev décou­vrant le pou­voir qu’il détient voit ses désirs décu­plées comme celà arrive bien sou­vent et n’aura de cesse de les assou­vir. Bre­j­nev à l’instar de son pré­dé­ces­seur aimait pra­ti­quer le bai­ser à la Russe, mais aussi l’étreinte à la Russe, la brouette à la Russe. Par contre il n’aimait pas beau­coup l’omelette à la Russe, mais c’est un autre sujet.

Gonzo

Sa liai­son la plus célèbre fut celle qu’il entre­tenu avec Erich Hone­cker et qui dura pra­ti­que­ment jusqu’à sa mort. Bre­j­nev dès son arri­vée au pou­voir mani­festa un inté­rêt tout par­ti­cu­lier envers la RDA. Il était de manière natu­relle atti­rée par l’Allemagne qu’il avait décou­vert à tra­vers la pro­duc­tion por­no­gra­phique par­ti­cu­lière à cette époque. Grâce à sa posi­tion pri­vi­lié­giée, il lui était per­mis de se pro­cu­rer de nom­breux films ama­teurs qui on fait la gloire du cinéma por­no­gra­phique ger­ma­nique pen­dant les années 60–70. L’Allemagne qui fut un véri­table pré­cur­seur du genre  gonzo et pro­posa très tôt des films divers aux styles extrêmes : zoo­phi­lie, sca­to­hi­lie, géron­to­phile, ce der­nier étant le genre favori de Brejnev.

Même très jolies, les Alle­mandes lais­se­ront Bre­j­nev de marbre.…

…tan­dis qu’avec ses cama­rades, il se lais­sera plus faci­le­ment aller.

C’est à l’occasion de l’anniversaire du Parti Com­mu­niste de la RDA, que par­ti­cu­liè­re­ment ému il se lais­sera aller en embras­sant un ora­teur. Pour Hone­cker c’est le coup de foudre et une grande pas­sion qu’il éprou­vera jusqu’à la fin. Ces années sont pour lui les plus rouges (le mot rose car pou­vant dési­gner ces traitres de la social-démocratie), comme il l’écrivit dans ses mémoires non cen­su­rées et il nageait dans le bon­heur. Il atten­dait chaque anne avec impa­tience l’anniversaire du SED car celà signi­fiait avoir son Leo­nid pour lui seule­ment. Pour Bre­j­nev, en revanche,  s’il nour­rit une obses­sion envers le diri­geant de la RDA aux débuts, cette pas­sion s’émoussera  avec le temps pour lais­ser place à un ver­taines ten­dresse carac­té­ris­tique des vieux amants. Les pho­tos sou­ve­nirs de l’amour nais­sant est pré­senté dans la gal­le­rie ci-dessous;

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Bre­j­nev et Hon­ne­cker ont com­mencé leur idylle à l’abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Brejnev et Honnecker ont commencé leur idylle à l'abri des regards en allant tirer des coups dans les bois.
Les deux amants se font dis­crè­te­ment de timides et tendres pou­tous à l’abri des regards…
Les deux amants se font discrètement de timides et tendres poutous à l'abri des regards...
…qui nous rap­pellent les tendre bai­sers des amants de Rodin.
...qui nous rappellent  les tendre baisers des amants de Rodin.
Mais très vite, la pas­sion prend le pas…
Mais très vite, la passion prend le pas...
…les bai­sers se font passionés…
...les baisers se font passionés...
…sans se pré­oc­cu­per du public et du qu’en dira-t-on.
...sans se préoccuper du public et du qu'en dira-t-on.

 

A fond dans la détente

Bre­j­nev : — On est d’accord alors ? Après la signa­ture on se roule une pelle ? Nixon : — Bof…ben…heu,.., je sais pas trop.…

La répu­ta­tion de Bre­j­nev n’étant plus à faire, Car­ter se tient à bonne distance.

Mais le pou­voir suprême atti­sant l’appétit Bre­j­nev ne peut s’empêcher des infi­dé­li­tés, dis­crètes certes avec les diri­geants des pays du pacte de Var­so­vie qui se montrent encore plus dociles après la répres­sion du prin­temps de Prague, où Dubček com­prit ce qu’il en cou­tait de refu­ser les avances du maître de Mos­cou. Cet appé­tit était encore plus grand lorsqu’il com­mença à ren­con­trer les chefs d’États du monde occi­den­tal. Ceci se tra­duit par une période de détente dans les rela­tions entre les deux blocs sans pré­cé­dent, n’en témoignent les ren­contres avec  Richard Nixon, Gérald Ford et fina­le­ment Jimmy Car­ter. Ces ren­contres mène­ront aux accords SALT I et SALT II sur la limi­ta­tion de l’arsenal nucléaire. Bien qu’aucun des trois pré­si­dents n’aient cédés aux avances, ils ont tou­jours cher­ché tou­jours à repous­ser les avances du Jabba sovié­tique avec diplo­ma­tie ne sachant pas à quoi s’attendre de la part du vieil ours ukrai­nien. Les poli­to­logues les plus recon­nus, parmi les­quels figure  mon bou­lan­ger, se demandent même s’il n’a pas envahi l’Afghanistan par dépit.

Une ren­contre décisive

«Enchanté Willy. Ce serait pas plus sympa de s’embrasser plutôt ?»

«Vrai­ment, il n’y a aucune chance que tu changes d’avis ?»

Bien qu’intérieurement blessé par ce com­por­te­ment, Erich Hone­cker n’en pris pas ombrage, com­pre­nant tout ceci se pas­sait entre maîtres du monde et que par ces incar­tades, il récu­pé­re­rait un peu du pres­tige de son amant.  Eric prit par contre très mal, l’obsession que nour­rit  Bre­j­nev envers le chan­ce­lier est-allemand Willy Brandt. Il faut dire que Willy Brandt cor­res­pond aux gouts de Bre­j­nev à savoir les vieux Alle­mands mais encore vigou­reux. Leo­nid eut du mal à sup­por­ter les rebuf­fades du chan­ce­lier. Intran­si­geant, Willy Brandt ne cèdera jamais : «Il y a des limites à la Ost­po­li­tik» avait-il dit à Bre­j­nev. Pour­tant Bre­j­nev, ne se décou­ra­gea jamais, mais tous ses efforts furent vains.

Tur­lute finale

Mais oui mon Erich, je t’aime tou­jours. Bien sûr que je pense à toi. Mais tu dois me lâcher main­te­nant, compris ?

Hone­cker pris d’autant plus ombrage de cette pas­sion, que Willy Brandt ne man­quait pas une occa­sion de se moquer des Ossies. Il vivait donc de manière extrê­me­ment humi­liante la pas­sion du boudha du Krem­lin. C’est donc un Bre­j­nev triste et aigri qui retour­nera un temps vers son vieil amant, ce der­nier espé­rant rani­mer la flamme de leur pas­sion des débuts.

Aujourd’hui la jeune géné­ra­tion ne se sou­vient plus de Bre­j­nev,  alors qu’il influença son époque plus qu’il n’y parait. Il n’y a qu’à citer ce que nous révève l’essai inti­tulé De l’influence de la doc­trine Bre­j­nev sur la pen­sée intel­lec­tuelle fran­çaise et ses retom­bées sociales sur l’économie de la Seine-Saint-Denis entre avril 1976 et décembre 1978 : étude com­pa­ra­tive des oeuvres de Bernard-Henri Lévy, Alain Fin­kiel­kraut et Car­los publié par l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales sous la direc­tion de Jacques Juilliard. En effet, il sem­ble­rait que la chan­son Big Bisou du chan­teur Car­los serait en fait un hom­mage au pous­sah de la Place Rouge.
C’est pas rien.